Hebdomadaire Shaarli

Tous les liens d'un semaine sur une page.

Semaine 15 (April 8, 2024)

Livres d’occasion : Macron veut une contribution pour « protéger le prix unique » du neuf - Le Parisien
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Quand vous achetez une voiture occasion, un vélo occasion, un téléphone ou même un pantalon occasion, finalement c'est de la concurrence déloyale pour les industries concernées.

A l'heure ou le grand public se tourne massivement vers l'occasion.
Ne devrait-on pas taxer toute vente d'occasion afin de rendre la chose moins intéressante ?

Tant qu'à s'enfoncer dans l’absurde, je crois qu'on devrait aller plus loin. L'acte même de réparer un objet, c'est moins de vente d'objets neufs, on devrait taxer toute réparation d'objets.

Pour revenir sur les livres, si on y réfléchit un peu, ... une bibliothèque qui propose des livres récents, ce sont des ventes de livres en moins. Interdisons les livres de moins de 10 ans en bibliothèque.

Soutenir le livre / les librairies oui, pas en tombant dans l'absurde.

Le Conseil d'Etat suspend à nouveau un décret interdisant la dénomination "steak" végétal
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" Le Conseil d'Etat a de nouveau suspendu, mercredi 10 avril, en urgence un décret du gouvernement interdisant aux fabricants d'alternatives végétales à la viande d'utiliser les mots "steak", "escalope" ou "jambon". La plus haute juridiction administrative du pays estime "qu'il existe un doute sérieux sur la légalité de cette interdiction". "

Suite du sketch.

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Amazon a échoué à automatiser entièrement la vente au détail | Mediapart
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TL;DR: Aux USA de nombreux supermarchés dont Amazon, font marche arrière sur le déploiement des caisses "automatiques".

" En 2018, Amazon avait annoncé le lancement d’une technologie révolutionnaire qui allait ouvrir la voie à la réalisation du rêve de tous les commerçants : le magasin sans employés. Cinq ans plus tard, le géant états-unien a annoncé en catimini qu’il faisait marche arrière sur l’usage de cette technologie appelée « Just Walk Out » (« Sortez, simplement »). "

" Au moment où les nouvelles technologies d’intelligence artificielle (IA) font rêver sur les marchés financiers et dans les bureaux d’économistes, ce « raté » rappelle que les technologies ne résolvent pas tous les problèmes. "

" les caisses automatiques ont leur revers, qui obligent les distributeurs à maintenir un nombre d’employés important. Le premier problème est celui de la difficulté d’utilisation. Le principe de la caisse automatique est que le client est capable de réaliser la même tâche que l’employé. Mais cette négation du savoir-faire des salariés a clairement exagéré les avantages de s’en passer : les erreurs et les maladresses sont nombreuses, les problèmes techniques aussi. Il faut les corriger, ce qui demande à la fois du temps et… du personnel. "

" Car derrière la « magie » de l’IA, il y a toujours du travail humain. En l’occurrence, pendant que le groupe états-unien vantait sur son site « la vision de l’ordinateur » mettant en musique le système, la réalité était que cette vision reposait sur plus de 1 000 personnes basées en Inde qui vérifiaient et validaient les vidéos et les factures. "

" Le groupe de Seattle s’est défendu en prétendant que ces travailleurs ne validaient qu’une « minorité » de transactions, lorsque l’IA était inopérante. Mais, selon The Information, le site qui a révélé l’abandon du système par Amazon, près de 700 transactions sur 1 000 avaient besoin d’une action humaine en 2022, loin de l’objectif déjà élevé de 50 %. Cela rappelle que l’IA n’est rien sans ces armées de « petites mains » qui doivent cliquer pour faire fonctionner les systèmes. "

" Comme l’ont toujours souligné des chercheurs comme Antonio Casilli, auteur de l’ouvrage En attendant les robots (Le Seuil, 2019), l’IA déplace plus l’emploi qu’elle ne le détruit, et repose sur une armée de « travailleurs du clic » souvent sous-payés dans des pays émergents. "
L’intelligence artificielle ne fera pas disparaître le travail, mais risque de le dégrader :
https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/080423/l-intelligence-artificielle-ne-fera-pas-disparaitre-le-travail-mais-risque-de-le-degrader "

" Pour moins de 200 magasins, il fallait donc 1 000 personnes pour assurer la fiabilité du système. Certes, le coût du travail indien est faible, mais les gains de productivité restent ici assez illusoires. "

" Amazon, qui en a l’habitude, a également été visé par des plaintes sur l’usage des données biométriques. Les caméras des magasins enregistraient en effet la taille et la forme des corps des clients et des clientes pour pouvoir les suivre à la trace dans le magasin "

Ces géants qui dominent le commerce agricole mondial | Mediapart
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" En quelques décennies, une toute petite poignée d’acteurs a pris le contrôle du commerce mondial agricole, des terres à la finance. C’est le constat dressé par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement "

" C’est un oligopole dont on ne sait presque rien, parfois même pas son nom. Une poignée d’acteurs inconnus du grand public dominent le commerce mondial agroalimentaire. "

" À eux seuls, les quatre premiers – [...] – contrôlent quelque 70 % du marché agricole mondial "

" L’envolée des prix alimentaires partout dans le monde, nourrissant une inflation planétaire mais aussi des pénuries et des risques aggravés de crise alimentaire [...] a amené l’institution internationale à se pencher longuement [...] sur le rôle exercé par ces géants de l’agrobusiness dans cette période. Il paraît écrasant. "

" En 2022, Cargill, Archer Daniels Midland, Bunge et Louis Dreyfus ont réalisé un bénéfice cumulé de plus de 17 milliards de dollars, soit près du triple de leurs résultats de 2020. "

« Les bénéfices totaux des neuf grandes sociétés d’engrais au cours des cinq dernières années sont passés d’une moyenne d’environ 14 milliards de dollars avant la pandémie, [...] au chiffre incroyable de 49 milliards de dollars en 2022 »

" Sur les quatorze groupes repérés comme les plus importants par la Cnuced, « huit seulement sont cotés en bourse et publient leurs comptes », souligne le rapport. Tous les autres prospèrent à l’abri des regards. Jouant des frontières et des gouvernements, tous cultivent l’opacité, utilisent les failles et les porosités du système pour évoluer dans une totale impunité. "

" Souvent partis du négoce, ils n’ont cessé d’étendre leur emprise, prenant le contrôle d’usines de transformation, de capacités de stockage, de compagnies de transport. Puis ils ont mis la main sur les semences et les engrais, avant de devenir de gigantesques propriétaires fonciers. Ils contrôlent désormais des centaines de milliers d’hectares en Ukraine, au Brésil, en Argentine, en Australie, au Canada. "

" Ils sont en position de dicter leurs conditions aux producteurs locaux et aux gouvernements, d’influencer les modes d’alimentation de toute la planète. Demain, ils n’hésiteront pas à mettre en danger les approvisionnements mondiaux, beaucoup étant prêts à troquer la production alimentaire pour celle d’agrocarburants, estimée beaucoup plus rémunératrice "

" un autre changement majeur est intervenu au cours des quinze dernières années, qui n’a pas été suffisamment analysé, selon le rapport : ces géants de l’agrobusiness ont non seulement changé de dimension, mais aussi de nature. Ils sont devenus des acteurs financiers à part entière – le manque de régulation sur les marchés des matières premières leur permettant d’exercer un pouvoir déterminant sur les cours et dans la formation des prix. "

" Les activités des grands groupes de négoce démontrent désormais que ces deux sphères sont devenues intrinsèquement liées, les opérations financières venant en soutien – en vue souvent de maximiser les profits – des échanges agricoles. « Le profit n’est pas limité à un secteur spécifique mais est spécifique à des firmes particulières. Il est possible que des profits excessifs puissent être liés à une concentration, qui ne bénéficie seulement qu’à quelques acteurs mondiaux du secteur » "