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pour l’association qui vient de sortir son « Rapport sur les riches en France », on peut être considéré comme tel dès lors que l’on touche, seul, 3 860 € par mois (après impôts et prestations sociales), soit le double du niveau de vie médian. Un « seuil de richesse » que l’auteur de cette étude Louis Maurin reconnaît comme étant discutable, mais qu’il justifie : « 93 % de la population se situe en dessous de ce niveau de revenu. Il n’est pas injustifié d’être qualifié de riche quand on se situe au-dessus. »
Outre la rémunération, le lieu de vie d’un individu est un témoin de son niveau de vie. « La première étape de la richesse, c’est certain que c’est le logement » , appuie Louis Maurin. Mais alors, où peut-on vivre avec plus de 3 860 € par mois ? Une chose se vérifie presque nécessairement : dans de plus grands espaces. L’Observatoire des inégalités a évalué la surface du logement d’une personne selon son niveau de richesse, mais aussi le type de commune dans lequel il vit. Le prix de l’immobilier n’est effectivement pas le même, que l’on vive dans une commune rurale ou une agglomération comme celle de Paris.
" La croissance n’est pas le développement. La première est quantitative alors que le second est qualitatif."
Intéressante citation : Comme le dit Sénèque, « le pauvre n’est pas celui qui a peu, mais celui qui veut toujours plus »
" les partisans de la décroissance ont raison d’affirmer que « la décroissance n’est pas la récession ». La société qu’ils entendent bâtir n’est pas juste l’inverse de la société de croissance, mais une société fondée sur autre vision du monde. Aussi, la question n’est pas de décroître économiquement en laissant le reste des institutions inchangé, mais de tout remettre à plat. C’est pour cette raison que de nombreux auteurs de la décroissance préfèrent se qualifier d’a-croissants ou de post-croissants.
Pourtant, la question qui vient immédiatement après avoir rejeté, non la croissance, mais bien l’idéologie qui sous-tend la croissance, est de savoir par quoi la remplacer et sur quoi refonder une nouvelle société. Et puis comment, concrètement, changer l’imaginaire ? "
Je colle ici la conclusion de cet article, conclusion tout à fait capitale :
Les théories de la décroissance sont marquées par une grande diversité ; certaines approches ne sont pas a priori contradictoires avec un discours rationnel. Après tout, il n’est pas déraisonnable de penser que le système économique actuel, mû par le capitalisme néolibéral, est insoutenable. Aussi, à l’heure de l’anthropocène, proposer de rompre avec cette logique pour préserver les grands équilibres de la biosphère doit être envisagé très sérieusement. Mais cette réflexion, légitime, ne doit pas être un prétexte pour défendre une vision passéiste et obscurantiste du monde. Or, une partie des théoriciens de la décroissance proposent une telle vision.
Le problème est que le discours sur la décroissance proposé au grand public, tel celui développé par l’économiste Timothé Parrique par exemple, pose un voile discret sur les conceptions philosophiques antimodernistes de nombre de théoriciens de la décroissance. Peut-on citer des auteurs comme Ellul, Illich ou Latouche en faisant systématiquement l’impasse sur les aspects réactionnaires de leur pensée ? Peut-on concilier une vision progressiste et humaniste de la société avec une pensée qui renie explicitement une partie de l’héritage des Lumières ?
Les militants de la décroissance devraient engager un sérieux débat avec eux-mêmes et choisir clairement un camp. Soit ils se rangent du côté de la Raison, du progrès et de la science, soit ils privilégient la spiritualité, le relativisme sociétal et la sensibilité subjective. Mais vouloir faire la synthèse de ces deux visions au nom de la cause militante sans en dévoiler les contradictions relève tout simplement de l’imposture.
Les 500 plus grandes fortunes pesaient
6% du PIB en 1996
20% du PIB en 2017
45% du PIB en 2023
Chiffres à vérifier, mais si c'est vertigineux et explique beaucoup de choses.
" L’Institut des politiques publiques (Ecole d’Economie de Paris), en collaboration avec l'administration fiscale à Bercy, finalise une étude qui devrait démontrer que les ultra riches évitent massivement l’impôt en France par rapport au reste de la population. "
Ceux qui paient le plus d'impôts en proportion sont ceux qui n'ont pas le rapport de force à leur avantage en bref les plus pauvres, plus t'es riche moins tu paies d'impôts.
C'est triste à dire, mais je crois qu'on a tous désormais intégré ça, en tous cas on sait tous que la société est organisée comme telle.
Les très riches polluent largement plus que les autres.
En Europe et encore plus aux USA :
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Mais pensez bien à éteindre le wifi en vous couchant hein
à 64 ans, 29% des plus pauvres sont déjà morts, contre 6% des plus riches.
Si le départ de l'âge à la retraite était repoussé à 64 ans, pas loin de 1/3 des pauvres ne la toucheront jamais, parce que déjà mort.
Politique cynique.
La réalité : Un riche fraudeur fiscal qui ne déclarait aucun revenu aux impôts roulait en Lamborghini.
Tu vois la différence @Mediavenir
?
" À défaut d’un effet économique identifiable, la réforme a, en revanche, eu un effet sur le patrimoine et les revenus des plus fortunés. Et c’est même le seul effet que le comité est capable d’identifier avec certitude. Et les chiffres sont vertigineux. En 2018, les dividendes versés aux ménages résidant en France ont augmenté de 9 milliards d’euros sur un an, à 23 milliards d’euros, soit une hausse de 64 %. Et le flux s’est encore accru en 2019 de 1 milliard d’euros, avant de se stabiliser à ce niveau très élevé en 2020 "
" Lorsque l’on dit « versés aux ménages », il faut savoir de quoi on parle : 45 % de la hausse de 9 milliards d’euros a été captée par 5 000 foyers qui ont vu leurs dividendes dépasser 100 000 euros par an, et 13 %, soit 1,2 milliard d’euros, ont été captés par 310 foyers, qui ont touché plus d’un million d’euros de dividendes par an. Il s’est ensuivi un creusement des inégalités au sein même de la classe la plus aisée, au bénéfice des 0,1 % les plus riches. "
" Les bénéfices dégagés par ces réformes ne se sont pas retrouvés dans l’économie française parce qu’ils sont allés là où les rendements sont les plus attrayants : à l’étranger, dans l’immobilier et dans les marchés financiers. L’incompréhension de cette réalité pourtant évidente est le voile qui permet de faire accroire à la classe moyenne qu’il faut épargner les plus riches. Et c’est pourquoi ce type de rapport, comme celui du comité d’évaluation, est important : il ne peut dissimuler le désastre économique et social de cette réforme. Et sape les bases de l’imposture. "
" En réalité, la seule vraie boussole de ce quinquennat, c’est cette réforme de la fiscalité du capital. [...] . En dépit de son impopularité, la fin de l’ISF est restée un point non négociable pour Emmanuel Macron. C’est donc ici qu’il faut chercher son identité politique et économique. "
" En 2019, sous la pression des gilets jaunes, le président de la République avait concédé qu’il se soumettrait à l’évaluation de la réforme de la fiscalité du capital. Laurent Saint-Martin et Benjamin Griveaux, député LREM, avaient, à l’époque, demandé de laisser passer deux ans. On y est. Marlène Schiappa va-t-elle proposer de rétablir l’ISF comme elle s’y était alors engagée ? « Si l’évaluation montre que des capitaux ne sont pas suffisamment injectés dans l’économie française, je proposerai de rétablir l’ISF », avait-elle alors affirmé."
"Évidemment, on comprend la fonction de l’évaluation : c’est une façon de gagner du temps et de pérenniser des mesures qui, une fois en place, ne peuvent plus être remises en cause, car on ferait alors prendre des risques à « l’emploi ». C’est un piège politique qui s’apparente à une forme d’escroquerie. Dès 2018, chacun avait déjà les moyens de savoir que cette réforme de la fiscalité du capital était une mesure de classe et non une mesure économique."
" Ce que j’ai appris de cette trajectoire, c’est à quel point la bourgeoisie et les classes dominantes sont des classes assistées "
" Le FMI demande de taxer les riches.
L'ONU demande de taxer les riches.
Les USA se mettent à taxer les riches.
Nous, nos riches on les regarde s'entasser dans des restos clandés, nos milliardaires s'augmentent de +55%, et Macron prépare l'austérité. "
Bonne analyse du Canard Réfractaire. (Encore) une belle preuve du séparatisme des puissants envers le reste des citoyens.
" Le rapport publié ce mercredi 31 mars par l’ONG britannique Possible rappelle qu’une minorité de personnes, aux revenus les plus élevés, plane... et pollue. Il recommande entre autres d’instaurer une « taxe grands voyageurs »."
« Dans l’ensemble de l’Union européenne, les 20 % de la population ayant le revenu le plus élevé sont responsables de plus de la moitié des dépenses consacrées aux voyages en avion »
TL;DR : Les pauvres qui arrondissent leur fin de mois sur Le Bon Coin vont être traqués par le fisc.
Salaud de pauvres ! Qui font des ventes sur Le Bon Coin pour placer l'argent dans des paradis fiscaux sans dépenser cet argent dans le commerce local.
François Bayrou : "4000€ par mois, pour moi c'est classe moyenne"
oO
[Edit] La suite : https://www.bfmtv.com/politique/riche-a-partir-de-4000-euros-bayrou-repond-a-une-polemique-de-plus_AN-202102080322.html
" Ainsi, les 1000 personnes les plus riches du monde ont retrouvé leur niveau richesse d’avant la pandémie en seulement 9 mois alors qu’il pourrait falloir plus de dix ans aux personnes les plus pauvres pour se relever des impacts économiques de la pandémie. "