Extrait :
"Dans un rapport d'enquête de juin 2020, l'IGPN estimait que les manifestants «s'étaient réfugiés à l'intérieur de l'établissement en raison de la présence massive de gaz lacrymogènes sur l'avenue». «Sur la totalité des coups de matraque ou de pied assénés, aucun ne semblait justifié, nécessaire ou proportionné», avait tranché la police des polices."
Pompiers obligation de vaccin covid, policiers aucune obligation. #ToutVaBien
« ce n’est pas d’une série de « bavures », de dérapages individuels, que souffre la police française. Il s’agit bien là d’une grave crise du commandement, de dérives hiérarchiques et d’une perte des repères républicains. »
« Révélé trois jours après la dispersion inutilement violente d’un campement de demandeurs d’asile, place de la République à Paris, et après de multiples épisodes documentés de violences policières, notamment contre les « gilets jaunes » et les manifestants opposés à la réforme des retraites, cet insupportable tabassage ébranle l’idée de sécurité publique, l’un des fondements de la démocratie. Il salit la France. »
« L’histoire le montre : le comportement des policiers dépend largement des ordres qui leur sont donnés, de la fermeté des rappels aux procédures et au droit, de l’impunité promise ou non. « Vous serez couverts », déclarait aux policiers parisiens le préfet Maurice Papon quelques jours avant le massacre de manifestants algériens le 17 octobre 1961. A l’inverse, on sait ce que l’absence de drame pendant les émeutes de Mai 1968 doit aux consignes du préfet Maurice Grimaud : « Frapper un manifestant tombé à terre, c’est se frapper soi-même en apparaissant sous un jour qui atteint toute la fonction policière. » »
Comme le dit très bien un commentaire sous la vidéo, rien de plus courant quand la BAC vous arrête, ça se passe souvent de cette manière (les coups de feu en plus ici).
Il m'est arrivé deux fois dans ma vie de me faire arrêter par la BAC, et ça c'est passé les deux fois avec des méthodes similaires à la vidéo. Notamment la première fois, interception du véhicule où je me trouvais par une première voiture banalisée qui nous bloque à l'avant (en s’arrêtant en travers de la route au frein à main) puis bloqué par un second véhicule banalisée à l'arrière (pas d'armes de poing pointées sur nous toutefois).
Et dans ce cas là vous avez l'impression non pas de vous faire arrêter par la police, mais bien de vous faire braquer par des voyous. Les agents de la BAC vous parlent d'ailleurs plus comme des voyous que comme des policiers. Ce qui peut d'ailleurs donner lieu à des situations qui dégénèrent puisque vous n'identifiez pas la police en tant que tel dans les premiers instants (tentative de fuite, défense...).
[Edit] Et je précise que les deux fois les contrôles se sont finalement avérés êtres de simples "contrôle de formalité" puisque je n'avais rien à me reprocher.
" le préfet de police de Paris, a dû demander aux force de l’ordre de tenir « la ligne républicaine ». "
On en conclu donc que d'habitude la "ligne républicaine" n'est pas tenue...
Ma demande de rupture conventionnelle envoyée à @GDarmanin
ce matin.
"Je quitte la @PoliceNationale
pour les mêmes raisons que j’y suis entré : la défense des libertés individuelles et de l’intérêt général."
« 2 propositions de sanctions sur les 378 enquêtes de #violencespolicieres sur la période des gilets jaunes ».
La crédibilité de l’IGPN en 1 chiffre.
" Michel, un producteur de musique, a été tabassé par trois policiers samedi dernier à Paris. Ils l’ont ensuite accusé à tort d'avoir voulu prendre leurs armes et de rébellion.
Mais les policiers ignoraient une chose : tout a été filmé. "
Les violences policières ça n'existe pas ?
Explication en moins d'1 minutes sur ce qu'est "l'interdiction manifestement malveillante" de filmer un policier.
"Il y a eu des violences contre les Gilets jaunes. Plus de #violences pdt ce demi-quinquennat que pdt d'autres. Le gouvernement mène une politique antisociale. Une violence tranquille. La société ne comprend pas la logique de ces gens..." Christiane Taubira (JDD)
"Le président de la République refuse de s’exprimer sur le sujet des
violences policières, contrairement à un grand nombre de chefs d’État étrangers. Un silence qui en dit long sur la fébrilité d’un pouvoir qui a renié ses promesses initiales."
A quand en France ?
Aujourd'hui j'ai vu des policiers contrôler les déplacements de la population, sans masque... Combien ses policiers ont-ils contrôlé de personnes dans la journée ?
Dans ce contexte un policier peut être un super vecteur de transmission.
Le principe de base n'est pas assuré, on a pas de masque et de gel hydroalcoolique ... par contre on va déployer des moyens sophistiqués à coup de surveillance des téléphones pour enrayer un virus ?
" Mediapart s’est procuré plusieurs notes de la gendarmerie nationale et de CRS qui questionnent la légalité des ordres donnés par le préfet de police de Paris : « Des pratiques contraires à la législation ainsi qu’à la réglementation » et « des emplois disproportionnés de la force ». "
Article à lire en entier c'est édifiant.
Ici une copie de l'article (merci) :
https://files.nekoblog.org/uploads/html/press/mediapart-2020.03.07-pratiques-illegales-prefet-lallement.html
Les violences gouvernementales que subissent et dénoncent les gilets jaunes (et d'autres) depuis des mois sont confirmées de la bouche même de la gendarmerie et des CRS.
Les forces de l'ordre ont eu l'ordre d'attaquer les manifestants.
Le pouvoir instrumentalise la Police à des fins politiques ce qui n'est pas acceptable dans un état démocratique.
Les membres de ce gouvernement devront un jour répondre de leurs actes devant un tribunal.
" En 1968, des manifestants criaient : « CRS-SS ! ». En 2020, des manifestants crient : « CRS, on fait ça pour vos enfants ! ». Les premiers étaient traités comme des chiens méchants, les seconds sont traités comme des insectes nuisibles. "
Un ancien formateur de CRS qui répond à des questions sur le maintien de l'ordre. Intéressantes explications. La fin de son intervention est étrange tout de même, le messieur nous explique qu'un crachat envers un policier justifie le tabassage d'un manifestant. Il devrait revoir la notion de violence PROPORTIONNÉE.
" La France fait bien n'importe quoi avec cette arme
Il faut bien l'avouer, nous étions un peu seuls en janvier 2019 lorsque nous avancions que les blessés à la tête par les forces de l'ordre ne l'étaient pas par hasard. Un an après nous revenons sur ce sujet avec un entretien qui confirme nos hypothèses."
Tout est dit sur la vidéo, même le fabricant du LBD explique qu'il n'est pas fait pour être utilisé contre des manifestants.