" Grâce à l’analyse de plusieurs heures de vidéos, la modélisation 3D des lieux et l’identification du projectile, « Le Monde » a reconstitué la séquence au terme de laquelle un manifestant, Manuel Coisne, a été éborgné. "
Les courageux blacks blocs arrivent tranquille en manif, foutent la merde, s'attaquent aux flics et repartent tout autant tranquille qu'ils sont arrivés.
Monsieur et madame Michu venus pacifiquement, se font contrôler avant d'arriver en manif (parfois finissent en garde à vue avant même d'y arriver, on a vu ça à maintes reprises), et se prennent des coups de matraque et autres plein la tronche, pour finir à l’hôpital en ayant perdu un œil.
On le savait déjà, mais ça fait du bien de l'entendre de la bouche d'une policière.
Hé hé :D
Des policiers témoignent: «On est obligé d’accepter des instructions illégales» - Page 1 | Mediapart
"Les officiers de police judiciaire d’un commissariat parisien dénoncent les « instructions illégales » de leur hiérarchie, en particulier lors des manifestations des « gilets jaunes ». Dans un mail que Mediapart a pu consulter, il est écrit que, sur ordre de la préfecture de police de Paris, les personnes interpellées doivent être systématiquement placées en garde à vue."
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(via Sweet sur Shaarli)
" Confiée à l’IGPN, qui n’a aucun pouvoir de contrôle sur l’autorité préfectorale, l’enquête administrative se bornera aux forces de l’ordre. Le ministère de l'Intérieur a, de fait, verrouillé les investigations. "
« Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a assuré mercredi devant l’Assemblée nationale qu’il ferait «toute la transparence» sur l’intervention de la police sur le quai Président-Wilson à Nantes, le 22 juin. Pour l’heure, c’est pourtant impossible. En faisant le choix de saisir seulement l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) d’une enquête administrative, le ministère a, de fait, verrouillé les investigations. La police des polices ne dispose effectivement d’aucun pouvoir de contrôle de l’autorité préfectorale, pourtant responsable de l’opération de maintien de l’ordre en cause. »
« Où était le préfet de Loire-Atlantique, Claude d’Harcourt, ou à défaut son directeur de cabinet pendant la nuit ? Ont-ils été informés de la situation quai Président-Wilson ? Ont-ils donné leur aval à la charge et à l’utilisation de gaz lacrymogène, de grenades de désencerclement et de lanceurs de balles de défense (LBD) ? Ces questions pourraient être posées par l’Inspection générale de l’administration (IGA), seule compétente pour enquêter sur l’action de la préfecture. Placé directement sous l’autorité de Christophe Castaner, ce corps s’occupe du contrôle supérieur des agents du ministère. L’IGA n’a pourtant pas été saisie. »
"Même situation pour le mouvement des gilets jaunes, à l’issue duquel aucune enquête n’a été confiée à l’IGA"
Affaire Legay: la gendarmerie a refusé d’obéir au commissaire
« Ordres reçus disproportionnés face à la menace (foule calme) », ont justifié les gendarmes dans le compte-rendu d’opérations de maintien de l’ordre consulté par @Mediapart »
Un syndicat de police dénonce les violences gouvernementales.
« Le 4 mai, pour l'acte 25 des Gilets Jaunes, aucun incident n'a été recensé. Pas un coup échangé du côté des manifestants, comme de celui des forces de l'ordre. Pas de projectile, ni de tir de gaz lacrymogène. Les Gilets jaunes ne seraient-ils subitement plus une "foule haineuse"? Ou le choix de la seule gendarmerie au détriment de la police pour encadrer les manifestants en serait-il à l'origine ? »
Témoignages d'ex policiers.
Interview d'un ex policier français.
" Élevons le débat, sinon ça va être tout les samedis comme ça"
" La réponse doit être politique et non policière"
En 2019 en France il est pas normal qu'on ne puisse manifester en sécurité et que le gouvernement menace verbalement (cf. déclaration de Castaner) et attaque physiquement (par l'intermédiaire des forces de l'ordre) des manifestants.
Les casseurs et agresseurs c'est une chose, mais ceux qui ne le sont pas, ne doivent pas craindre la violence des policiers. Le contraire remettrait en cause les bases même de nos sociétés.
Ce gouvernement, dans la réponse qu'il apporte aux Gilets jaunes (aucune sauf violence) est pitoyable et honteux.
Ni les Gilets jaunes ni les policiers (7 suicides chez eux depuis début janvier) n'ont à subir la médiocrité des politiques gouvernementales.
Stop !
Interview d'un CRS lanceur d'alerte, visage et voix masqués.
" Les policiers ont obtenu une hausse de leurs salaires qui est refusée à tout le reste de la fonction publique. Détestable logique des régimes autoritaires ou en crise : les forces de répression profitent d’une considération qui est refusée aux infirmières ou aux instituteurs. "
" Le mouvement des gilets jaunes ébranle les forces de police. Certains fonctionnaires, comme Martin, CRS, ont décidé de se mettre en arrêt maladie pour ne plus se sentir du mauvais côté de la barricade. "
" Concernant le revirement annoncé dans la stratégie de maintien de l’ordre mise en place par la préfecture de police de Paris – d’un dispositif plus statique samedi dernier à celui prévu comme plus mobile et offensif pour ce samedi –, Martin estime qu’il s’agit là d’une « décision politique habituelle ». « C’est ce qui a été fait lors des dernières manifestations contre la loi travail ou le 1er Mai : on nous donne l’ordre de laisser casser pour que le mouvement devienne impopulaire, et la fois d’après on y va fort parce que l’opinion publique attend une réaction de répression policière. "
Et oui les policiers sont aussi des victimes. Victimes de la politique du chiffre, des primes de résultat de leur hiérarchie. En un mot d'un système. En ce sens pas vraiment de différence avec les agents hospitaliers ou avec les livreurs obligés de travailler dans des conditions déplorables.