8425 liens privés
Vidéo très bien foutue et positive, à regarder (jusqu’à la fin) et à faire tourner.
A nous citoyens d'être vigilants pour faire en sorte que la stratégie du choc se retourne contre ceux qui dominent et qui détruisent l'écosystème et non pas contre les populations.
source Mediapart :
Une quinzaine de députés proches de la majorité ont publié une tribune dans le Figaro dans laquelle ils s’opposent au projet d’application de suivi de l’épidémie envisagé par le gouvernement, qualifié de « pistage massif ».
« Dernièrement, alors que le gouvernement par la voix de son Premier ministre l’avait exclu, l’utilisation des données numériques personnelles pour tracer les malades du Covid-19 - via une application sur notre téléphone - est fortement envisagée. Nous n’y sommes pas favorables pour plusieurs raisons », écrivent les signataires parmi lesquels ont trouve dix députés LREM, les démissionnaires Paula Forteza, Matthieu Orphelin et Jennifer de Temmerman.
Ils s’inquiètent tout d’abord de la solution technique envisagée, annoncée le matin dans une interview au Monde par Cédric O et Olivier Veran, reposant sur la technologie Bluetooth. Celle-ci, estiment les députés, « n’est pas encore suffisamment précise et des «faux négatifs» risquent de tromper les utilisateurs, qui auront eux l’impression d’être protégés ». De plus, « pour que cette application récupère la quantité de données suffisantes à son bon fonctionnement, il faudrait qu’au moins 60 % de la population la télécharge ».
« La seconde objection est d’ordre éthique, poursuivent les signataires. Poser les bases techniques et juridiques d’un traçage numérique et individuel de la population constitue un changement de paradigme majeur par rapport à nos usages numériques. Cette décision ne doit pas être prise en temps de crise, sous l’urgence, sans consultation publique, ni débat parlementaire ».
« Toute personne qui sort dans la rue devrait être considérée comme un porteur qui s’ignore et mettre un masque sur son visage pour éviter de contaminer ses voisins." »
"L’usage de masques dédiés pour des usages non sanitaires présente un intérêt pour réserver l’utilisation des masques ayant de statut de dispositif médical ou de protection individuel aux personnels de santé."
__
Au lieu de mentir aux citoyens (en leur parlant comme à des demeurés cf. les propos de Sibeth Ndiaye), au lieu de nier l'utilité des masques, au lieu de ne pas assumer, le Gouvernement aurait tout à fait pu prendre la décision des masques alternatifs bien en amont.
Pour ceux qui disent "oui mais les gens se seraient rué sur le peu de maques disponibles". C'est déjà ce qui s'est passé, plus personne ne fait confiance au gouvernement (on a appris à interpréter leurs mensonges).
Quand le Gouvernement disait "les masques ne servent à rien", les citoyens comprenaient bien : "les masques sont utiles sauf qu'on en a pas".
D'où la ruée malgré l’annonce d'inutilité des masques, d'où l'inutilité du mensonge.
De mensonges en mensonges, de foutage de gueule en foutage de gueule depuis des années et des années, on a créé une société de la défiance, si on ne change pas ça, un jour le Gouvernement dira quelque chose de vrai que plus personne ne croira et cela pourrait avoir des conséquences désastreuses.
Face aux défis qui nous attendent après cette crise, celui de créer une société de confiance est un des défis les plus important. Il y'en a marre d'être gouverné par des gens qui passent leur temps à mentir, qui nous croient incapables de réflexion et nous prennent pour des enfants demeurés.
« Wuhan reste cependant, de très loin, la ville la plus endeuillée par l’épidémie en Chine: plus de 2 500 personnes y sont mortes, sur un total national de plus de 3 330 (AFP) »
Ces chiffres sont repris un peu partout (AFP oblige).
Donc en 2 mois et demi, 3300 morts dans le pays moins 2500 morts à Wuhan = 800 morts pour l'ensemble de la Chine (Wuhan exclus).
Ce qui équivaut au nombre de morts en une journée en Espagne, France ou Italie en ce moment.
... hum
Conclusion de l'article (spoil) :
« Course à l’attractivité. Il n’existe pour l’instant aucune réflexion, à l’échelle du pays, sur les conséquences humaines de cette course à l’attractivité. Tant que la région parisienne demeurera hypertrophiée, tant que le pays n’aura pas fait l’objet d’un aménagement plus cohérent, on croisera des millions de « Parisiens » disposés à quitter l’Ile-de-France à la moindre occasion. Pour le meilleur et pour le pire. »
L’hôpital Saint Antoine à Paris a un message pour les fortunes françaises :
LVMH - PSA - BOUYGUES - BNP
PAYEZ VOS IMPÔTS
L'HÔPITAL SE FOUT DE LA CHARITÉ
« Vu l’importance de ce qui se joue, il est urgent d’ouvrir les portes et fenêtres de l’Eurogroupe, boîte noire de l’Union européenne (UE). Les citoyens doivent avoir les moyens de suivre les discussions, identifier les pommes de discorde, savoir ce que le ministre de leur pays défend. »
__
« À ce stade, il n’existe ni diffusion, ni enregistrement, ni même compte-rendu écrit (sous la forme de minutes, comme c’est le cas par exemple pour les réunions des gouverneurs de la BCE). L’écoute intégrale des enregistrements réalisés clandestinement par Varoufákis dans le huis clos de l’Eurogroupe, de février à juin 2015 (ils sont hébergés en intégralité par Mediapart ici), avait permis de tirer au moins trois leçons, qui restent d’intérêt public à l’heure du coronavirus :
- Les débats économiques de fond sont évacués, au profit d’échanges entre experts, dans une langue technocratique qui dépolitise les enjeux.
- L’écart est manifeste entre la teneur des échanges à huis clos et la manière dont ceux-ci sont restitués, dans le communiqué final comme lors des conférences de presse. Les désaccords sont en général cachés sous le tapis, tout comme les menaces qui ont été proférées.
- Un autre écart existe, moins systématique, entre les positions des ministres et commissaires affichées à l’extérieur des réunions (entretiens de presse, tribunes, etc.) et leurs interventions au cours des réunions (ou parfois, comme ce fut le cas de la France en 2015, de leurs non-interventions) : c’est le soupçon du double discours, l’un adapté à l’opinion publique de son État-nation, l’autre ajusté pour la « bulle » bruxelloise. »
__
« Mais cette « opinion publique européenne » n’a aucune chance d’advenir pour de bon si l’on ne permet pas avant tout aux citoyens d’écouter et surveiller leurs élus et représentants. Si elle veut être à la hauteur face à l’épidémie, et survivre elle aussi au Covid-19, l’UE doit aussi répondre au défi démocratique – et revoir de fond en comble ses manières de travailler, pour plus de transparence. »
Pendant le Sras, Pascale Brudon était représentante de l’OMS au Viêtnam, aux côtés du médecin Carlo Urbani, premier à avoir identifié ce nouveau virus, et qui en est mort. Elle juge très sévèrement l’oubli des leçons de cette épidémie, le rôle de l’OMS aujourd’hui, et la complaisance vis-à-vis de la Chine.
" On aurait dû apprendre plein de choses de ce succès mondial remporté contre le Sras : d’abord, que de nouveaux virus peuvent toujours apparaître, créant parfois de grandes épidémies et mettant en danger la santé et les moyens de subsistance de beaucoup de monde, qu’il est donc nécessaire d’être vigilant et de comprendre les origines des virus et les liens entre santé humaine et écologie.
Ensuite, que nous vivons dans un monde où l’intensité des échanges aériens a un rôle crucial dans l’extension des épidémies et que ce qui se passe en Chine ou ailleurs peut nous toucher très rapidement et très directement, d’où l’importance de la transparence et de l’échange d’informations, d’une collaboration et d’une coordination internationales efficaces et d’agences internationales fortes et suffisamment financées.
Enfin, que la santé publique, l’épidémiologie, la prévention et l’anticipation des risques sont les premières armes et que des systèmes de santé affaiblis par des années de coupes budgétaires et de politiques d’ajustement structurel et non préparées à ce genre de risques ne peuvent les assumer. "
"Si on avait été plus attentifs début janvier à ce qui se passait en Chine et aux mensonges des années Sras, on aurait certainement aujourd’hui beaucoup moins de morts, de gens confinés et une économie qui pourrait fonctionner. "
" Une autre leçon importante est que même si on sait beaucoup de choses sur les liens entre santé animale et santé humaine, nous n’en avons pas tiré toutes les conséquences. Les pays frontaliers de la Chine ont, eux, bien compris qu’il y avait là un véritable sujet, que l’urbanisation galopante, la destruction des écosystèmes et l’ouverture des routes de la soie qui détruisent les jungles nous rapprochent des chauves-souris et des virus qu’elles abritent. En outre, la Chine n’a pas régulé les marchés d’animaux sauvages comme elle était censée le faire en 2004 et n’a pas ratifié la Convention de Washington de 1973 sur le commerce des espèces menacées d’extinction, dont le pangolin, suspecté d’être l’hôte du virus, fait partie. Le 24 février, elle vient d’interdire tout commerce et consommation d’animaux sauvages mais elle ne dit rien de leur usage en médecine traditionnelle. "
" Les pays frontaliers de la Chine ont aussi conscience que celle-ci n’est pas transparente. On a commencé par dire que, contrairement à l’épidémie de Sras, la Chine avait joué la transparence, mais en réalité on voit bien que le chiffre des morts du Covid-19 est sans doute complètement sous-estimé. Une différence importante par rapport à 2003 est que la Chine est aujourd’hui toute-puissante et que personne n’ose la contredire, même quand elle fait de la propagande. Nous sommes éblouis par la puissance chinoise, et cela nous fait perdre notre sens critique. Quand les autorités ont annoncé qu’elles construisaient, à Wuhan, deux hôpitaux supplémentaires, tout en expliquant n’avoir que quelques centaines de cas de coronavirus, cela aurait dû nous alerter."
"On voit bien que dans cette nouvelle épidémie, l’OMS et son directeur général sont inaudibles. D’autre part, le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus a une responsabilité importante dans ce qui se passe, notamment pour avoir endossé le discours de la Chine pendant de nombreuses semaines sans prendre en compte ni les lanceurs d’alerte, ni les rumeurs sur ce qui se passait à Wuhan ou ailleurs et pour avoir ensuite promu le modèle chinois de gestion de cette nouvelle maladie. Il a ainsi retardé la prise de conscience au niveau mondial et la mise en place de mesures urgentes. Et a décrédibilisé l’organisation."
"Je ne pense pas qu’en 2003, la Chine aurait pu ainsi imposer sa version de l’histoire. Mais l’OMS est aussi ce que les États en font, les États ont repris la main, et c’est le chacun pour soi."
"Je me souviens qu’au moment du Sras, beaucoup d’équipes sont venues au Viêtnam nous aider et apprendre de notre gestion de la crise. J’ai vu passer beaucoup de gens très qualifiés, mais quasiment personne de France, je ne sais pas vraiment pourquoi. Les intérêts nationaux ? Les intérêts économiques et la volonté de découvrir le virus et le vaccin les premiers ? Ou le sentiment qu’on peut faire mieux tout seul… Peut-être que le moment difficile que nous traversons pourra nous faire réfléchir"
Amazon ne fournit pas de protection à ses salariés dans les entrepos.
Il leur est même interdit de venir avec leurs protections personnelles.
" Pour Marie Holzman, présidente de Solidarité Chine, les informations qui filtrent par la diaspora nous parlent non pas de 3 000 morts, mais de près de 60 000. "
Egalement :
https://www.france24.com/fr/20200404-coronavirus-volte-face-sur-les-masques-en-france-et-aux-%C3%A9tats-unis
" En Allemagne, l'Institut Robert-Koch, l'établissement de référence en santé publique, a encouragé vendredi les citoyens à porter en public des masques faits maison. Il n'y a "pas encore de preuve scientifique" qu'ils limitent la propagation du virus, mais cela "semble plausible", a estimé son président Lothar Wieler.
En Europe centrale, le port du masque est obligatoire en République tchèque et en Slovénie, et l'Autriche l'a généralisé dans les supermarchés. "
" "La grosse erreur aux États-Unis et en Europe, à mon avis, c'est que les gens ne portent pas de masques", déclarait le chef du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, Gao Fu, le 27 mars au magazine Science. "
" on suspecte que "le virus puisse se transmettre quand les gens ne font que parler, plutôt que seulement lorsqu'ils éternuent ou toussent", a déclaré vendredi sur Fox News le très respecté spécialiste américain Anthony Fauci, conseiller de Donald Trump.
S'il était confirmé, ce mode de transmission expliquerait la haute contagiosité du virus, également transmis par des patients sans symptômes. C'est en intégrant cette éventualité que les autorités sanitaires américaines ont recommandé le port du masque. "
" "Cela fonctionne si tout le monde en porte, et dans ce cas, un masque très basique suffit, car un bout de tissu peut bloquer les projections" contaminées émises par un malade, ajoute-t-il. "Ce n'est pas parfait, mais c'est beaucoup mieux que rien". "
Bref, RESTEZ CHEZ VOUS. Mais si/quand vous êtes dans l'obligation de sortir. PORTEZ UN MASQUE.
"Le site dot.LA rapporte que Bird (trottinettes libre service) a renvoyé 406 personnes, soit entre 30% et 40% de ses effectifs, lors d'une visioconférence de deux minutes sur Zoom."
"Selon les témoignages recueillis par dot.LA, la voix féminine a réprimé des larmes à plusieurs reprises. «On aurait dit un épisode de Black Mirror, confie Jenny Alvauaje, une salariée licenciée. Une voix d'outre-tombe arrive et nous dit qu'on a perdu notre travail.»"
« A visionner #Amazon, #Deliveroo, #UberEats et j'en passe, mettent ainsi en danger la vie des plus précaires.
#StopProductionNonEssentielle »
https://twitter.com/MarisaGarnier/status/1245982100991488001
« Le gouverneur de New York appelle à l'aide. Chacun est appelé à fabriquer des équipements personnels de protection
Les pays les plus riches de la planète qui ont sacrifié leurs systèmes de santé en sont à implorer les simples particuliers d'agir »
« Les scientifiques “chasseurs de virus” alertent depuis plus de dix ans sur l’apparition de nouvelles maladies liées à la déforestation. Paludisme, Ebola, Covid-19…. l’agression humaine aux écosystèmes finit par mettre en péril des vies humaines. »
Comme dit https://jeekajoo.eu/links/?muKo_Q :
"S'intéresser aux sources du problème"
« Si l’on avait le courage de regarder les choses en face, on se rendrait compte que les personnels hospitaliers ne sont pas les héros de cette crise : ils en sont des victimes. »
Article à lire en entier.
« S’il est évident qu’ils partent d’une bonne intention, les applaudissements quotidiens portent toutefois en eux le risque d’être les garants de cette stratégie gouvernementale de gestion de la crise absolument nauséabonde. Continuera-t-on à les applaudir, ces femmes et ces hommes, une fois cette sinistre période derrière nous ? Rien n’est moins sûr. Entre une héroïsation de circonstance et la validation implicite de leurs conditions d’exercice, la frontière semble sacrément ténue.
C’est toujours dans des moments de tension, de drame, dans des situations extrêmes qu’apparaissent les héros. Et il en apparaîtra toujours : on peut avoir plein de raisons de ne plus avoir foi en l’humanité, notre espèce n’est pas qu’un ramassis de déchets, quand même. Le problème, c’est que le héros (en tant que construction sociale, pas l’individu) empêche de se poser les bonnes questions sur ce qui a suscité son apparition : on se gargarise de son attitude exemplaire »
« Une société qui a besoin de héros pour rester debout est une société malade – c’est le cas de le dire. L’exemple actuel est particulièrement frappant : l’Etat se saisit du personnel hospitalier qu’il a méprisé et humilié pendant des années pour soudainement l’idolâtrer et opérer à travers lui une forme de narcissisation dont l’unique but est de masquer ses propres inconséquences. Au risque de faire de la psychologie de comptoir, essayez donc de remplacer dans cette dernière phrase « Etat » par « individu A » et « personnel hospitalier » par « individu B » ; le cas me semble assez sérieux. Adhérer à un élan d’unité nationale dont le fondement me semble avant tout relever du domaine du pathologique, très peu pour moi. Surtout que la conséquence de ce grand moment patriotique, dans lequel aucune voix discordante ne saurait être tolérée, risque d’être, les expériences passées nous le prouvent, une absence totale de remise en question de notre fonctionnement en tant que société et des soi-disant valeurs qui sont les nôtres. Evidemment, pourquoi se remettre en question alors qu’on a des héros pour nous rappeler quel est le véritable esprit de la nation ? Si l’on avait le courage de regarder les choses en face, on se rendrait compte que les personnels hospitaliers ne sont pas les héros de cette crise : ils en sont des victimes. »
Voir aussi : Nous ne voulons pas de héros !
https://www.liberation.fr/debats/2020/03/31/nous-ne-voulons-pas-de-heros_1783609