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" d’après le Financial Times, l’Union européenne a enregistré depuis le 22 janvier près de 80 cas de désinformation imputables à de faux comptes « liés à l’État russe ». Le contenu de cette propagande pro-Kremlin, afin d’assurer sa publicité, se décline en anglais, espagnol, italien, allemand et français, et promeut notamment l’idée que le coronavirus est « une création humaine, militarisée par l’Occident ».
Selon les informations de Mediapart, la propagande pro-Kremlin dans l’Hexagone se borne, pour l’heure, à valoriser la gestion « exceptionnelle » de la pandémie par la Russie. Un message simple : « RUSSIE : ZÉRO DÉCÈS ET 20 INFECTIONS SEULEMENT. Pour avoir protégé les frontières dès la première minute et mis les touristes en quarantaine. » Et une image forte où l’on voit Vladimir Poutine se relaxer, à côté d’une carte de l’Europe envahie par le coronavirus… à l’exception de la Sainte Russie. Un mème devenu viral ces derniers jours. "
« alors que les autorités chinoises tentent de faire oublier leurs responsabilités et de minimiser leurs erreurs dans la gestion initiale de l’épidémie de Covid-19, elles cherchent désormais à profiter de la pandémie en promouvant la diplomatie sanitaire du pays afin d’atteindre des objectifs politiques, diplomatiques et économiques ».
"C’est ce que fait Pékin en utilisant tous les moyens possibles – dont une censure renforcée des médias et des réseaux sociaux à l’intérieur de ses frontières (voir ici le communiqué de RSF) – pour promouvoir ce que certains ont baptisé une « diplomatie du masque », mettant l’accent sur les envois de matériel dans tous les pays touchés, de l’Europe à l’Afrique"
" Ce qui est relativement nouveau, et se voit amplement en ce moment, c’est l’utilisation massive des réseaux occidentaux, comme Twitter, pour en faire la promotion. On a vu débarquer sur cette plateforme américaine bloquée en Chine les ambassadeurs chinois"
'Mais aujourd’hui la Chine utilise les mêmes outils que la Russie. Cette stratégie agressive n’était utilisée que pour Taïwan. Désormais, elle le fait partout, même en Europe »,"
"Entre le 20 janvier et le 11 mars, les hackers chinois auraient tenté d’exploiter des vulnérabilités dans les systèmes informatiques d’au moins 75 entreprises réparties sur plus d’une vingtaine de pays, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Italie et la France. Parmi les victimes, des banques, des industries de défense mais aussi des entreprises pharmaceutiques et de soins de santé…"