7113 liens privés
"Après sa condamnation dans l’affaire « Paul Bismuth », Nicolas Sarkozy peut compter sur le soutien unanime de ses anciens amis politiques. Pour masquer leur embarras, les élus Les Républicains (LR) ont préféré dénoncer un « acharnement judiciaire »."
" Ce contre-feu aux accents complotistes peine à masquer l’embarras d’une droite LR renvoyée ainsi à ses démêlés judiciaires. Le paradoxe, lui, est cruel : depuis 2012, le parti n’a eu de cesse de dénoncer le prétendu laxisme de la justice française. Et le voilà réduit à déplorer sa sévérité. En 2015, Nicolas Sarkozy lui-même proposait dans Le Parisien de mettre fin à l’aménagement des peines « supérieures à six mois ». C’est ce même type d’aménagement qui lui permet, aujourd’hui, d’éviter la prison. « La non-exécution des peines, c’est l’impunité », arguait-il pourtant en 2012. "
" cette condamnation de Nicolas Sarkozy vient aussi fragiliser les derniers espoirs de ceux qui voyaient en lui un recours pour 2022. Lesquels existaient bel et bien : face à la pénurie de leaders à droite, certains élus LR réclamaient ouvertement que le parti sollicite son ancien président pour mener la bataille. "
" En attendant le procès en appel dans ce dossier, Nicolas Sarkozy sera jugé à partir du 17 mars prochain dans l’affaire dite « Bygmalion », relative au financement de sa campagne présidentielle de 2012. Il est également l’objet d’une quadruple mise en examen dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007."
" Même condamné et empêtré dans les procès, l’ancien chef de l’État devrait toutefois peser de tout son poids dans l’avenir de sa famille politique. Laquelle se déchire ces temps-ci autour du mode de désignation de son candidat et de l’éventualité d’une primaire. Si candidat il y a… Christian Estrosi, sarkozyste parmi les sarkozystes, a déjà appelé publiquement la droite à se ranger derrière Emmanuel Macron. "