Depuis le studio girondin, l'antenne est envoyée via internet en Floride, aux États-Unis, et diffusée depuis d'énormes antennes vers la Russie où les ondes arrosent tout le pays.
Le missile du 20 rue Bogatyrska ne pouvait détruire autre chose qu’un immeuble d’habitation. Pas la moindre cible « de guerre » autour : pas d’usines, d’entrepôts, de centrale électrique, d’infrastructure importante, de bâtiments militaires. Mais un terrain de foot, une école et une grosse dizaine d’immeubles semblables. Même les check-points et barrages dressés sur les principales routes de la ville se trouvent à plusieurs centaines de mètres.
L’armée russe vise ainsi à Kyiv, comme à Kharkiv, Marioupol, Mikhailovsky, des populations civiles, multipliant les crimes de guerre. Comme à Grozny en décembre 1999, quand la ville fut rasée, la stratégie est d’abord de terroriser la population pour la faire fuir ou provoquer la capitulation des autorités ennemies. La guerre russe se construit ainsi sur la mort des civils.
Après quelques tentatives au début des opérations, les armées du Kremlin semblent de fait réticentes à engager des combats de rue, où l’infanterie légère ukrainienne, renforcée selon le New York Times par 17 000 missiles antichars fournis par les États-Unis et l’Otan, leur infligerait des dommages très substantiels.
« Des combats ont éclaté dans le centre de Kharkiv dès le 27 février, mais les Russes ont été rapidement éliminés, et ils se contentent depuis de bombarder la ville
C’est une guerre de siège que les Russes mènent désormais en Ukraine, appliquant des stratégies déjà éprouvées en Syrie et en Tchétchénie, à savoir la destruction systématique des infrastructures des villes assiégées, et notamment des dispensaires médicaux. Les troupes du Kremlin prennent aussi soin de couper l’eau, le gaz et l’électricité, ainsi que les approvisionnements en nourriture et en essence.
Soixante-trois hôpitaux auraient ainsi été bombardés depuis le début de la guerre, a récemment annoncé le ministre ukrainien de la santé
Ce qui semble donc se dégager, c’est qu’en période de guerre, l’effondrement du PIB ou de la consommation en soi n’est pas un indicateur d’effondrement politique et social.
La clé est toujours politique. Dans le cas allemand de 1918 comme dans le cas russe de 1917, la révolution émerge non pas directement de l’effondrement économique, mais comme le fruit de la défaite militaire qui rend soudain les sacrifices économiques vains.
Ce détour permet de nuancer le scénario qui semble aujourd’hui central en Occident suivant lequel l’effondrement économique conduira nécessairement à l’arrêt des combats ou à la chute du régime russe. La clé est toujours politique et réside dans l’acceptation politique de ces sacrifices économiques.
Une fois ces éléments posés, la question économique reste néanmoins majeure. Le lien entre économie et politique est complexe. La nature de l’effondrement joue un rôle majeur : s’il atteint la capacité du pays de poursuivre la lutte ou de maintenir un niveau de vie minimum pour la population, il conduit à un désastre politique. Pour tenir, il faut disposer des moyens d’assurer l’effort de guerre et d’assurer un niveau de vie minimum à la population. C’est d’ailleurs l’inaptitude du régime tsariste à remplir ces deux objectifs qui a conduit la Russie de 1917 au chaos.
Les super-puissances possèdent des zones influences autour de leurs frontières, zones dans lesquelles il n'est pas tolérable qu'une autre super-puissance tente d'y installer ses bases militaires".
Et il explique très bien que le fait que Putin soit un démagogue / dictateur n'est pas la question car cela ne change rien à ce qui est acceptable pour la Russie en tant que nation comme ça l'était pour les USA avec Cuba.
Enfin il dénonce ce double discours visant à dire que les USA peuvent intervenir militairement partout dans le monde pour servir leurs intérêts et leur vision des choses alors que la Russie ne le pourrait pas et il dit sans tergiverser que c'est totalement hypocrite.
Je me souviens qu'Hillary Clinton expliquait lors de sa campagne contre Trump qu'elle avancerait vers un conflit ouvert avec la Russie, Biden étant le remplaçant d'Hillary Clinton, c'est exactement ce qui est en train de se passer. L'oligarchie financière américaine veut un contrôle du monde sans partage et est parvenue à pousser les Russes à la faute, Trump n'aura été qu'un frein à ce projet ; comme quoi même les pires peuvent parfois bien faire...
J'ai lu l'article tard et trop rapidement mais il me semble que Noam Chomsky soit également sur cette lecture des choses :
https://www.revue-ballast.fr/ukraine-le-regard-de-noam-chomsky/
Les liens entre les deux pays sont étroits, des millions de Russes ont de la famille en Ukraine. Selon une enquête du centre d’étude de l’opinion publique Vtsiom publié mi-décembre, plus de la moitié des Russes considèrent les Ukrainiens comme un peuple frère.
Une question revient régulièrement ces derniers jours à propos de la crise entre l’Ukraine et la Russie :
« POURQUOI Poutine fait-il cela ? »
Réponse par un petit thread chronologique
"thread", plus digeste que sur Twitter : https://unrollthread.com/t/1496188534423760899/
" Les forêts de Carélie, non loin de la frontière finlandaise, ont été frappées par des incendies inédits pour cette région d’ordinaire humide. "
Le président russe Vladimir Poutine a appelé son pays et les États-Unis à s’entraider pour faire face à la pandémie de Covid-19, rapporte jeudi l’AFP.
« Le président Poutine estime que la pandémie est le moment où il faut s’entraider », a indiqué à la presse Dmitri Peskov, après que Donald Trump s’est dit prêt à envoyer en Russie des respirateurs et accepter en avril une aide humanitaire russe aux États-Unis.
Mercredi, le président américain a annoncé la volonté de son pays d’envoyer des respirateurs artificiels pour les patients atteints du coronavirus en Russie, où sont officiellement recensé à ce jour 27.938 cas et 232 décès.
« La Russie va avoir besoin des respirateurs. Ils vivent des temps difficiles à Moscou. Nous allons les aider », a déclaré M. Trump.
Le porte-parole du Kremlin a qualifié cette proposition de « très positive », en précisant que la Russie « en profitera en cas de besoin ».
Moscou a dépêché début avril un avion avec des masques de protection et de l’équipement médical aux États-Unis où 28.326 décès ont officiellement été recensés à ce jour pour plus de 637.000 cas.
Source : live Medipart
"Le gouvernement syrien, avec le soutien de la Russie, mène une offensive délibérée et systématique contre des hôpitaux et des établissements médicaux "
L'affaire Benalla résumée en 2 minutes.
Et ici en heure pour les intéressés :
https://shaarli.mydjey.eu/?dB5N2A
« [...] détenus pour avoir fait irruption en uniforme de policier sur la pelouse du stade pendant la finale de la Coupe du monde, le 15 juillet dans la capitale russe. Tous les quatre avaient été reconnus coupables d’avoir « gravement enfreint les règles du comportement des spectateurs », et condamnés à quinze jours de prison avec interdiction d’assister à des événements sportifs pendant trois ans.
Leur coup d’éclat, survenu à la 53e minute du match, a eu lieu devant le président russe Vladimir Poutine, ainsi que ses homologues français Emmanuel Macron et croate Kolinda Grabar-Kitarovic. Le groupe russe Pussy Riot avait revendiqué cet acte, diffusant également une liste de six requêtes, exigeant notamment la libération des « prisonniers politiques » en Russie, la fin des arrestations lors des manifestations pacifiques et « l’autorisation de la concurrence politique dans le pays ».
L’action la plus connue des Pussy Riot remonte à février 2012, lorsque plusieurs membres avaient chanté une « prière punk » contre Vladimir Poutine dans une cathédrale de Moscou. Trois membres du groupe avaient été condamnés en août 2012 à deux ans de camp, notamment pour « hooliganisme motivé par la haine religieuse » »