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Les extrêmes droites européennes aiment les dictatures.
A Lyon on a un gus au pédigrée tout à fait convenable, qui est aussi allé observer les élections Russe (on imagine déjà que sa conclusion sera de dire que les élections étaient libres et indépendantes) :
https://www.lyonmag.com/article/135162/le-nationaliste-yvan-benedetti-invite-comme-observateur-francais-des-elections-russes
Le bonhomme est tellement convenable qu'il s'est fait virer du RN, c'est dire ...
(au cas où c'est ironique bien sûr : convenable comprendre exécrable)
Il est clair qu'un mécanisme est en marche.
Mais que faire, quand les médias Bolloré et Cie et le gouvernement Macron sont des pièces presque maîtresses de ce mécanisme. Et que la/les gauches n'existent plus.
" André Mondange [...] En sortant d'un bar à bières, il a été alpagué par des individus se revendiquant de la mouvance nationaliste d'ultradroite. "
Et bizarrement on entendra pas les lrem-lr-fn crier au scandale ni apporter leur soutien à ce maire, encore moins en appeler à la Republique, ou à l'union de je ne sais quelle valeur.
Comme pour le maire dont les fachos ont cramé sa baraque, aucun soutien de la majorité présidentiel : https://www.mediapart.fr/journal/france/011023/agresse-par-des-militants-d-extreme-droite-le-maire-de-grabels-denonce-le-silence-de-la-majorite
En France comme en Italie voilà ce que font les droites extrêmes. La guerre aux pauvres. Privé de revenu de citoyenneté...
" les journalistes avaient notamment demandé à ce qu’y soit inscrit qu’aucun contenu « xénophobe, homophobe, antisémite ou sexiste » ne puisse apparaître dans le JDD. Une demande refusée par la direction."
" « Personne ne peut contester le droit de l’actionnaire [ici Bolloré] de nommer le directeur de la rédaction. C’est la loi », a rappelé, en guise d’argument d’autorité, Arnaud Lagardère dans son communiqué. Dans les entreprises de médias capitalistiques, l’indépendance éditoriale des rédactions est de fait factice. Tout dépend, en réalité, du bon vouloir du propriétaire. "
" En urgence ces derniers jours, les parlementaires se sont réunis pour mettre sur la table une proposition de loi transpartisane – exception faite des groupes Rassemblement national et Les Républicains – « visant à protéger la liberté éditoriale des médias sollicitant des aides de l’État ». Une autre grande loi sur « la concentration de médias » est également attendue. "
Et c'est un média de droite qui l'écrit.
(via OpenNews)
C’est l’histoire d’un jeune homme qui se radicalise sur les bancs de l'internat où ses camarades, appartenant à une mouvance néonazie, l'accueillent à bras ouverts.
"Aidé par certains médias, le parti d’extrême droite tente d’apparaître comme le grand gagnant de la séquence politique. Un discours performatif bien loin de l’évidence. "
" C’est le truisme médiatique du moment : la longue séquence de la bataille des retraites a laissé un vainqueur politique, le Rassemblement national (RN). On le voit sur les bandeaux des chaînes d’info, dans les gros titres de la presse. "
Le RN a laissé passer la réforme des retraites sans broncher et ce serait lui le camp gagnant de la réforme des retraites, hum...
4 ans avant les élections, les médias déjà en mode prophétie autoréalisatrice.
Pour essayer de pousser la compréhension plus loin que le "bouh dans ma commune c'est tous des fachos, le Pen est arrivée première/fait un bon score".
" En tempêtant avec inconséquence « nous sommes en guerre », les plus hautes autorités de l’État ont permis à une extrême droite française, ivre de revanche, de s’engouffrer dans la brèche. La haine est là et le scrutin l’attend. "
"e cinéma français renseigne sur la montée des périls dans les années qui précédèrent le second conflit mondial. En 1937, dans Drôle de drame de Marcel Carné, Jacques Prévert fait répéter à Michel Simon : « À force d’écrire des choses horribles, les choses horribles finissent par arriver. » En 1938, dans Les Disparus de Saint-Agil de Christian-Jaque, le même Jacques Prévert fait déclamer à un personnage épisodique : « Cette fois-ci, messieurs, c’est la guerre ! »"
"Dire « nous sommes en guerre », c’est lancer un appel d’air au pire, qui répond toujours… Présent. Le système (capitaliste) avait jusqu’alors fait montre d’une ruse et d’une retenue lexicales retorses à souhait. Tout était euphémisé : on ne disait plus cotisations sociales mais charges patronales, licenciements mais plans sociaux, cadres du privé mais société civile, démantèlement du droit du travail mais flexibilité, loi du plus fort mais compétitivité, lutte des classes mais dialogue social, infantilisation de la canaille mais pédagogie. Avec toujours cette antienne imparable prononcée la main sur le cœur : « Moi, je ne suis pas dans l’idéologie. »"
"Transformer les inégalités sociales en guerre identitaire"
"Faire semblant de craindre la guerre civile tout en l’allumant. Tout le monde s’y met, ici et maintenant. "
"La guerre doit avoir une fin. Celle intervenue en 1944-1945 nous convient. Inutile d’y revenir "
Quel rôle jouent « Touche pas à mon poste ! » et Cyril Hanouna dans l’ascension d’Éric Zemmour et des idées d’extrême droite ? Chercheuse au CNRS et spécialiste des médias, Claire Sécail a analysé toutes les émissions du programme de la chaîne C8 depuis la rentrée : avec 40,3 % de temps d’antenne cumulé, l’écrivain est loin devant les autres candidats à la présidentielle.
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On adopte (et donc on légitime) des thèses d’extrême droite pour tenter d’attirer des électeurs.
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On joue avec un personnage d’extrême droite pour diviser en partie le camp adverse.
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On se présente comme le rempart.
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La créature nous échappe.
Vraiment merci.
"
Vala