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" Le groupe paritaire AG2R La Mondiale, spécialiste de l'assurance et de la protection patrimoniale, connaît une crise interne sans précédent. Les syndicats s'opposent à un projet de privatisation dont le risque est de casser le système de retraite par répartition. La direction s'entête. "
Destruction du système de retraite par répartition, la suite.
Et c'est bien pour ça qu'il fallait passer la réforme, vite, vite, vite avant que ce genre de calcul ait été mis en avant.
Comme à peu près dans tous les domaines aujourd'hui, passer le plus rapidement possible en force pour que la contestation n'ait pas le temps de se mettre en place (loupé pour la réforme des retraites) et que la supercherie n'ait pas le temps d'être détaillé en long en large et en travers.
" A l’horizon 2070, le montant des dépenses pour les pensions pourrait être plus élevé de 9,5 milliards d’euros par rapport à la situation où la loi serait restée inchangée, selon un « avis » publié jeudi 13 juillet par le Comité de suivi des retraites. "
Merci Macron
Bravo, courageux de dénoncer la réforme des retraites à un tel moment et endroit !
(même si elle dit dans la vidéo ci-dessous que c'est normal de faire un discours engagé à Cannes, cela reste rare ces dernières années)
Voir aussi : https://www.youtube.com/watch?v=7uv6ybVHC5Q
Le film : "Anatomie d'une Chute"
La nouvelle secrétaire générale de la CGT. Brillante
" Mediapart révèle que Laurent Fabius, le président du Conseil constitutionnel a touché sa retraite à 50 ans. Plusieurs autres membres ont également discrètement bénéficié de situations extrêmement avantageuses "
" Il l’a prise à 50 ans et un jour, comme l’a découvert Mediapart en retrouvant un décret signé par Jacques Chirac en juillet 1996. Voilà donc près de 27 ans que Laurent Fabius, toujours actif, est retraité du Conseil d’État. Il n’y a pourtant exercé que cinq ans de 1973 à 1978, avant de devenir directeur de cabinet de François Mitterrand, député, puis de se lancer définitivement en politique. "
"Aidé par certains médias, le parti d’extrême droite tente d’apparaître comme le grand gagnant de la séquence politique. Un discours performatif bien loin de l’évidence. "
" C’est le truisme médiatique du moment : la longue séquence de la bataille des retraites a laissé un vainqueur politique, le Rassemblement national (RN). On le voit sur les bandeaux des chaînes d’info, dans les gros titres de la presse. "
Le RN a laissé passer la réforme des retraites sans broncher et ce serait lui le camp gagnant de la réforme des retraites, hum...
4 ans avant les élections, les médias déjà en mode prophétie autoréalisatrice.
" Le monde de la finance le créditait d’un succès depuis le début de sa présidence : sa politique pro-business. Alors que la crise sociale et politique s’approfondit en France, il redoute de voir toute cette politique remise en cause. Par la seule faute d’Emmanuel Macron."
" « Le responsable de cette dernière régression est l’architecte du changement », note le Financial Times, qui a consacré pas moins de cinq articles ces derniers jours à la crise politique en France"
"Alors qu’avec la guerre en Ukraine, le camp occidental se veut le défenseur des libertés et de la démocratie face à l’autoritarisme, la manière dont Emmanuel Macron a ignoré les syndicats et les manifestations puis contourné le Parlement pour n’avoir pas à essuyer un refus les met particulièrement mal à l’aise. « Ce déficit démocratique » souligné par Der Spiegel leur semble une faute impardonnable. « Il a balayé l’opposition parlementaire et l’opinion publique d’une manière qui ne convient pas à la politique démocratique et à l’état d’esprit de la société », poursuit un article du Financial Times."
" Lors du conseil européen du 24 mars, le chef de l’État a tenté de donner le change, clamant que de nouvelles réformes étaient toujours à l’ordre du jour. Les journalistes ont surtout noté un président isolé, fatigué, perdant la plupart des arbitrages au niveau européen, se demandant avec quelle majorité il pourrait travailler dans les quatre ans à venir."
"
« La France ne peut pas continuer comme cela. Il est temps d’en finir avec la Ve République, avec sa présidence toute-puissante – la plus proche dans le monde développé d’un dictateur élu – et d’inaugurer une sixième République moins autocratique », en appelle le Financial Times "
Meilleurs affiche de manif contre la reforme des retraites.
"selon la préfecture de police, 119 000 personnes ont défilé à Paris. C’est le chiffre le plus important de ce mouvement social dans la capitale, mais aussi le plus gros jamais mesuré pour une manifestation syndicale"
" Comme depuis le début de la contestation, des manifestations étaient organisées sur tout le territoire, quelle que soit la taille des communes, dans 300 lieux différents "
"À Romorantin, Marc a lui aussi écouté le président. « Et j’ai failli exploser ma télé tellement il se prenait pour un monarque. Ce type est en train de bousiller tous nos acquis, et on devrait fermer notre gueule ? » , s’insurge ce chauffeur routier de 60 ans, en préretraite et qui craint que la réforme ne l’oblige à retourner au travail pour compléter ses trimestres."
" l’intersyndicale ne désarme pas : dans la foulée de ce succès, elle a annoncé une nouvelle journée de manifestations pour ce mardi 28 mars. "
Mise en scène contemporaine de la fuite à Varenne.
Gabriel Attal y est superbe.
Lien direct image : https://pbs.twimg.com/media/Fr8CFisWcAAJmCm?format=jpg&name=900x900
"Après avoir ignoré pendant deux mois un mouvement social d’ampleur historique, martelant que la légitimité du texte se trouvait au Parlement, le camp présidentiel a dû se rendre à l’évidence : à l’Assemblée non plus, sa réforme n’était pas majoritaire. "
Ils ont essayé d’acheter les voix des députés une à une, excusez-moi l’expression, mais ce sont des méthodes de “voyous”. Entre les débats contraints, le vote bloqué, l’absence de vote sur l’article 7 à l’Assemblée, le processus parlementaire, quoique constitutionnel, n’a rien eu à voir avec un processus démocratique normal. »
"« Le président voulait aller au vote mais la Première ministre a considéré qu’en raison des incertitudes, elle devait demander au président de la République d’engager la responsabilité du gouvernement via le 49.3 »"
Et en prime ils se foutent de notre gueule² en essayant de faire croire que ce serait Borne qui aurait pris la décision.
" Le Monde décrit «une scène renversante de la vie parlementaire». Marine Le Pen a été applaudie par les députés macroniste à l’Assemblée lorsqu’elle a soutenu, avec le RN, le ministre Dussopt qui se faisait clasher par la gauche. «Un peu plus tard, Olivier Dussopt croise la représentante de l’extrême droite dans un couloir. “Merci pour vos mots”, lui dit-il. “C’est normal”, répond-elle». En pleine réforme des retraites l’extrême droite et les macronistes se soutiennent mutuellement face à la contestation. Difficile d’illustrer plus clairement le pacte Macron-Le Pen. Dussopt explique : «Elle a été bien plus républicaine que beaucoup d’autres». "
" Alors que le gouvernement prévoit de décaler l’âge de départ à la retraite, de nombreuses grandes entreprises continuent de faire la chasse aux seniors, à coups de plans de préretraite. Elles les poussent vers la sortie jusqu’à quatre ans plus tôt. Exemple chez Renault, Stellantis, Orange et Michelin. "
Rappel : le 7 (mardi prochain) et 8 mars c'est manif pour en finir avec cette bêtise de report de la retraite.
Le 7 mars tous dans la rue
" 🔴 Vous n'avez pas le droit de mettre à genoux les gens qui tiennent la France debout !
👉 Nous voterons contre cette réforme des retraites !
🔥 Toutes et tous dans la rue le 7 & 11 février ! "
Magistrale intervention !
En mai 2010, alors député socialiste, c’est lui qui interpellait le gouvernement de Nicolas Sarkozy sur son souhait de décaler l’âge de départ à la retraite. « Cette volonté de reculer l’âge légal est doublement injuste, affirmait le jeune élu. D’une part, elle écarte d’emblée la recherche d’autres recettes, notamment la mise à contribution de l’ensemble des revenus et en particulier de ceux issus du capital. »
Dans un écho cruel aux critiques dont il fait l’objet aujourd’hui, Olivier Dussopt dénonçait ensuite la « double peine » que constituait, pour les jeunes générations déjà touchées par « la précarité » et « le chômage », le fait d’éloigner « toujours plus le moment de leur départ en retraite ». Et l’Ardéchois de conclure, à destination d’Éric Woerth, ministre du travail (devenu lui aussi macroniste)
À l’époque, Olivier Dussopt est classé à l’aile gauche du parti. Ses mentors se nomment Henri Emmanuelli, Benoît Hamon ou Martine Aubry. Et son identité politique repose sur deux socles : sa fine connaissance des finances et des collectivités locales, ainsi que son ancrage ouvrier. « C’était un mec avec une vraie conscience de classe, se souvient un socialiste dont il fut proche. Il parlait beaucoup des conditions de travail de sa mère ouvrière, c’était un vrai moteur chez lui contre l’injustice sociale. Son engagement politique était la conséquence de la colère qu’il avait accumulée. »
Invité de Mediapart en 2016, l’intéressé ne disait pas autre chose. « Je n’ai qu’un moteur, c’est le rejet total des inégalités, affirmait-il sur notre plateau. J’ai une haine, une fureur totale contre les inégalités, et particulièrement contre l’inégalité des chances. J’ai des convictions qui renvoient à des cheminements personnels. Personne […] ne m’apprendra ce qu’est la précarité. Je l’ai connue et je la connais dans le regard de mes concitoyens. Ce sont mes seules motivations. »