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Quand ils a possibilité de faire des choses sur l'écologie, le gouvernement français ne fait rien.
Ils savent très bien que rien ne ressort des COP, t'en quand faire autant en profiter pour faire des la communication :
"Pour la France, l’accord à la COP29 n’est « pas à la hauteur des enjeux »'
LOL
Du trollage de première, ils ne font rien sur le sujet, mais niveau communication ils viennent faire les malins, et quelques part les donneurs de leçons. Ça mange pas de pain.
Pour rappel Agnès Pannier-Runacher, ministre de l'Ecologie, détient la seconde plus grosse société de pétrole française : Perenco (https://disclose.ngo/fr/article/petrole-et-paradis-fiscaux-les-interets-caches-de-la-ministre-de-la-transition-energetique).
Le foutage de gueule de l'eau en bouteille.
Nestlé, Contrex, Hépar et Vittel, de l'eau minéral naturelle ? De l'eau de source ?
En réalité de l'eau rendu potable par traitement...
Comme l'eau du robinet (mais juste 100 fois plus cher)
Quand vous achetez une voiture occasion, un vélo occasion, un téléphone ou même un pantalon occasion, finalement c'est de la concurrence déloyale pour les industries concernées.
A l'heure ou le grand public se tourne massivement vers l'occasion.
Ne devrait-on pas taxer toute vente d'occasion afin de rendre la chose moins intéressante ?
Tant qu'à s'enfoncer dans l’absurde, je crois qu'on devrait aller plus loin. L'acte même de réparer un objet, c'est moins de vente d'objets neufs, on devrait taxer toute réparation d'objets.
Pour revenir sur les livres, si on y réfléchit un peu, ... une bibliothèque qui propose des livres récents, ce sont des ventes de livres en moins. Interdisons les livres de moins de 10 ans en bibliothèque.
Soutenir le livre / les librairies oui, pas en tombant dans l'absurde.
Encore et toujours de la communication et donc du foutage de gueule... des spécialistes dans ces deux domaines.
Pour les JO d'hiver de 2030 dans les Alpes... Y aura plus de neige mais pas d'inquiétude on trouvera une parade à base de neige artificielle hein.
" L’État a-t-il bradé les concessions autoroutières ? Comment peut-il réagir désormais pour préserver ses intérêts et celui des usagers ? "
Aujourd’hui, nouvelle discussion qui ne sert à rien à cause du 49.3.
Alors pour l’occasion j’ai essayé de me mettre à la place d’un Macroniste.
En espérant que un jour, eux aussi se mettent à la place de la France qui galère
Où l'on apprend comment ne pas payer de malus écologique quand on achète un gros 4x4.
Bien d'accord sur la cause de surenchère de grosseur des SUV. A ce train la tout le monde va bientôt rouler en monster truck.
En 2023 c'est juste fou qu'il n'y ai pas de réglementation restrictives sur le poids, taille, puissance vitesse des véhicules.
Ah si j'oubliais les vélos électriques eux sont limités en puissance et vitesse. Ce qui est très bien mais fait quand même bien rire quand on regarde du côté du monde de la voiture.
" En maintenant le taux du livret A à 3 % le 1er août 2023, alors qu’il aurait dû grimper à 4 %, l’exécutif assume de spolier le petit épargnant. Pour justifier sa décision, il met en avant le risque d’un coût élevé pour les banques – un argument peu crédible "
" Le 1er août prochain, le taux du livret A sera maintenu à 3 % alors qu’il aurait dû – selon sa formule de calcul qui repose en grande partie sur l’inflation – être rehaussé à au moins 4 %. Telle a été la décision du ministre de l’économie et des finances Bruno Le Maire, qui a le pouvoir de déroger aux règles mathématiques qui régissent le taux du livret le plus diffusé au sein de la population."
"Les milliardaires français ne paient quasiment pas d’impôts sur le revenu ni de prélèvements sociaux. Par exemple, les 75 foyers les plus riches ne paient que 0,3 % au regard de ce qu’ils gagnent réellement. "
Tout va bien au Royaume de France.
"« La quasi-totalité des catégories de la population – classes populaires, modestes, moyennes et supérieures – consacre environ 50 % de leurs revenus à l’impôt, que ce soit via l’impôt sur le revenu, la TVA ou la taxe foncière, etc. Alors que les ultrariches, eux, ne paient que 25 % »"
"Ils donnent tout de même quelques pistes intéressantes de réflexion pour remédier à la situation. Au premier rang desquelles taxer les holdings sans pour autant remettre en cause la directive européenne mère-fille. Selon les chercheurs, il faudrait pour ce faire taxer en France, à l’impôt personnel sur le revenu, les revenus non distribués des holdings des ultrariches. Une sacrée révolution fiscale !
Une mesure qui devrait s’accompagner « d’une plus grande mise en transparence des revenus des sociétés, afin d’éviter de nouvelles formes d’optimisation ». L’idée étant in fine d’établir une définition convaincante « de ce qu’est un revenu certes non distribué, mais effectivement contrôlé, et donc à la libre disposition du contribuable ». "
"Ensuite, il faut se rappeler qu’Emmanuel Macron a réformé l’« exit tax » en 2018, en réduisant le délai d’imposition des plus-values latentes des chefs d’entreprise ayant décidé de transférer leur domiciliation fiscale à l’étranger et de vendre leur société à seulement deux ans, contre quinze ans auparavant ! Une porte ouverte à « l’évasion fiscale », avait fustigé la députée LR Véronique Louwagie lors des débats parlementaires autour de la loi de finances 2023"
"La cause est entendue. Nos bagnoles sont les causes d’incommensurables dégâts sociaux, matériels, humains (plus de morts depuis 1945 que les deux guerres mondiales réunies). Nos villes ont été l’objet d’un hold up de la part des firmes automobiles qui ont imposé les voitures individuelles au détriment des modes de transport collectifs. "
On ferait mieux d'user les vieilles voitures jusqu'au bout, et à bon escient, plutôt que de les remplacer par des bolides électriques et hyper-consommateurs de ressources.
Les commentaires aussi sont intéressants, extrait :
" Depuis le 4 avril 2020, il est autorisé d’électrifier un véhicule thermique pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre et de polluants.
" Cette pratique, appelée rétrofit, consiste à retirer le moteur thermique ainsi que le réservoir du véhicule et à les remplacer par un moteur électrique et une batterie." "
Foutage de gueule en bande organisée : la loi d'interdiction des vols très court en avion, déjà très insuffisante, est encore vidée de sa substance par le décret d'application qui en décrit le modalités concrètes.
" En difficulté politiquement à la suite de la réforme des retraites, l’exécutif a annoncé un plan contre la fraude fiscale des riches et des multinationales. Soit tout l’inverse de la politique très accommodante menée par Emmanuel Macron depuis six ans. "
Le pyromane va interdire l'incendie. La bonne blague. Ils n'ont décidément pas de limite dans le foutage de gueule.
" Mediapart révèle que Laurent Fabius, le président du Conseil constitutionnel a touché sa retraite à 50 ans. Plusieurs autres membres ont également discrètement bénéficié de situations extrêmement avantageuses "
" Il l’a prise à 50 ans et un jour, comme l’a découvert Mediapart en retrouvant un décret signé par Jacques Chirac en juillet 1996. Voilà donc près de 27 ans que Laurent Fabius, toujours actif, est retraité du Conseil d’État. Il n’y a pourtant exercé que cinq ans de 1973 à 1978, avant de devenir directeur de cabinet de François Mitterrand, député, puis de se lancer définitivement en politique. "
TL;DR :
" l’arbitrage du taux de rémunération du livret A pour début août n’est certes pas encore rendu. C’est en juillet que le gouverneur de la Banque de France fera connaître sa proposition, puis que Bruno Le Maire dira s’il l’entérine ou pas. Mais s’il n’y a pas quelques bruits de casseroles d’ici là pour alerter l’opinion, réveiller la gauche qui ne semble pas se soucier de ce dossier et déjouer l’arnaque qui se prépare, il y a fort à parier que les grands gagnants de l’opération, ce seront encore une fois les banques privées. Et les dindons de la farce… les épargnants modestes. "
La bonne nouvelle :
"Les prix mondiaux des denrées alimentaires, bien qu’encore « très élevés », sont en baisse pour le douzième mois consécutif, s’affichant en repli de 20,5% en mars 2023 par rapport au même mois de 2022 quand les marchés accusaient les premiers effets de la guerre en Ukraine"
"Le prix du blé, céréale du pain, a chuté de 7%, « sous l’effet d’une forte production en Australie, de l’amélioration de l’état des cultures dans l’Union européenne, de l’importance des disponibilités en Russie et de la poursuite des exportations de l’Ukraine à partir de ses ports de la mer Noire ». "
Ah en fait non :
« Si les prix ont baissé au niveau mondial, ils restent très élevés et continuent d’augmenter sur les marchés intérieurs, ce qui pose des problèmes supplémentaires en matière de sécurité alimentaire »
" Les députés Renaissance, Les Républicains et RN ont repris les argumentaires du lobby du secteur pour torpiller en commission un texte interdisant les écrans publicitaires. L’élu de la majorité Stéphane Buchou à la manœuvre de ce blocage a été l’ex-directeur adjoint du premier réseau de panneaux numériques de France. "
« L’État demande aux Français des efforts de sobriété et, dans la rue, de plus en plus d’écrans publicitaires sont allumés. Par ailleurs, on sait que la diminution de la pression publicitaire entraîne une baisse de la surconsommation », souligne Thomas Bourgenot, chargé de plaidoyer chez Résistance à l’agression publicitaire.
"« Le président voulait aller au vote mais la Première ministre a considéré qu’en raison des incertitudes, elle devait demander au président de la République d’engager la responsabilité du gouvernement via le 49.3 »"
Et en prime ils se foutent de notre gueule² en essayant de faire croire que ce serait Borne qui aurait pris la décision.
La réforme des retraites n’est pas indépendante de celle de l’assurance-chômage, qui entre en vigueur mercredi 1er février. C’est bien plutôt son complément, visant à discipliner le monde du travail au profit d’un système productif en crise structurelle.
MercrediMercredi 1er février, la deuxième réforme de l’assurance-chômage entre en vigueur, réduisant de 25 % la période d’indemnisation des nouveaux chômeurs. Cette mesure vient après une première réforme qui avait, en moyenne, réduit de 16 % les indemnités des demandeurs et demandeuses d’emploi. L’application de cette violente réforme, au moment même où le gouvernement s’apprête, malgré l’opposition majoritaire de l’opinion, à repousser de deux ans l’âge légal de départ à la retraite, rappelle la violence structurelle de l’exécutif à l’égard du monde du travail.
Derrière le masque moralisateur de la « valeur travail » affiché à tout propos, se révèle une action déterminée et concrète contre celles et ceux qui, chaque jour, sont soumis à la réalité du travail dans le capitalisme contemporain. Cette « valeur » qui serait porteuse de tout bien et de tout mérite n’a d’ailleurs pour fonction que d’invisibiliser cette réalité, celle de l’intensification du travail, des burn-out, des pressions physiques et morales et des accidents du travail.
Une même invisibilisation préside aux deux réformes, celle de l’assurance-chômage et celle des retraites. Le « travail » serait une activité neutre et abondante, dont on pourrait à volonté moduler la quantité. En réalité, il n’en est rien : la quantité de travail disponible et la qualité de ce travail ne sont nullement déterminées par les travailleurs, mais bien par le système productif, lui-même contrôlé par les capitalistes.
Dès lors, ces réformes sont non seulement étroitement liées, mais ont aussi une fonction précise dans le cadre du capitalisme actuel. C’est sans doute ce qui explique la rigidité de l’exécutif dans l’application de l’une comme de l’autre. Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, Emmanuel Macron a souvent varié sur nombre de sujets, mais il n’a jamais bougé sur sa volonté d’affaiblir les positions des travailleurs face à leurs employeurs.
Le chômage, sous-produit de la réforme des retraites
Or ces deux réformes vont encore dans ce sens. Lorsque l’on augmente l’âge légal de départ à la retraite, on contraint les travailleurs âgés à travailler davantage. Les effets de cette mesure sur le marché du travail sont assez discutés par les économistes, mais en réalité, il n’existe que deux possibilités. La première, c’est que les travailleurs restent en poste. C’est ce que prétend le gouvernement en affirmant que le taux d’emploi des plus âgés augmente avec le report, ce qui est, par ailleurs, assez logique, puisque les gens doivent travailler davantage pour prétendre à leur pension.
Mais comme on l’a vu, ce ne sont pas les travailleurs qui décident de leur emploi. Il existe donc une autre possibilité : celle que les entreprises continuent de se débarrasser de leurs effectifs les plus âgés, considérés comme trop chers et pas assez productifs. Dans ce cas, les futurs retraités sont versés dans la catégorie « demandeurs d’emploi ».
En fait, il est inutile, pour ce qui nous occupe, de trancher cette question. Dans le premier cas, le maintien en emploi deux ans de plus réduit l’offre de postes libérés par les départs à la retraite pour les autres générations. Dans le second cas, la réforme augmente le chômage des plus anciens. Autrement dit : la réforme crée du chômage à court terme.
L’étude d’impact du projet de loi de réforme des retraites évite très soigneusement cette question (comme d’ailleurs toutes les conséquences macroéconomiques de la réforme), s’en tenant à une hypothèse « de long terme », entièrement arbitraire, d’un taux de chômage de 4,5 %. Les projections de l’OCDE ne laissaient cependant aucun doute sur l’effet négatif du recul de l’âge légal sur le chômage à court terme. Or, en matière économique, le court terme représente la plus grande probabilité.
Cette étude d’impact signale, au reste, que le taux de chômage des générations partant à la retraite est de 13 %, soit plus du double de celui de la population générale. Autrement dit, si l’activité des personnes les plus âgées augmente avec le report de l’âge, le chômage augmente proportionnellement davantage. Le tout sans compter l’effet sur les autres générations.
Pression sur le monde du travail
C’est là que la réforme des retraites entre en cohérence avec celle de l’assurance-chômage. Elle participe de la contrainte qui sera imposée sur les demandeurs d’emploi, futurs retraités ou non. En terme macroéconomique, elle permet de maintenir une « armée de réserve » qui fait pression à la baisse sur les salaires. Cette pression s’exerce d’ailleurs moins par la quantité de main-d’œuvre que par l’acceptation forcée des bas salaires.
On peut ici le résumer aisément. La salariée (ou le salarié) qui aura perdu son emploi après ses 60 ans se retrouvera avec des droits au chômage réduits et un parcours allongé avant sa retraite. La pression sera donc plus forte pour qu’elle (ou il) accepte le premier emploi disponible, y compris le plus pénible ou le plus mal payé, puisque l’enjeu est ici de survivre jusqu’à la pension. Ce qui, en passant, exerce une pression sur les emplois disponibles pour les autres générations, rendant les augmentations de salaire et les améliorations des conditions de travail moins urgentes.
En cela, la réforme répond à deux des principales préoccupations du moment du capital. La première est celle de résister à toute demande de hausse salariale, alors que le taux de chômage recule. La seconde est de faire en sorte que les travailleurs acceptent les emplois proposés, qui sont souvent pénibles et mal payés. Ces deux préoccupations peuvent se résumer en une seule : le capitalisme contemporain est un capitalisme de bas régime, avec des gains de productivité faibles, voire négatifs.
Dans ce cadre, les emplois sont à la fois abondants et nécessairement mal rémunérés et avec des conditions de travail détériorées. Dès lors, les deux problèmes se posent immédiatement : la préservation des profits suppose une résistance à toute revendication d’amélioration des conditions de travail et des salaires. Mais cette réalité même rend peu attractifs les emplois proposés, ce qui peut conduire à des manques de main-d’œuvre dans certains secteurs. C’est là tout le paradoxe de ce plein-emploi en trompe-l’œil que nous promet l’actuel système économique.
La seule solution à ce problème est alors la contrainte : il faut obliger les travailleurs à accepter l’état existant de l’emploi et, pour cela, il faut faire pression sur ses conditions de subsistance. C’est absolument la fonction des trois réformes mises en œuvre depuis 2020 par le chef de l’État. Durcir les conditions d’accès et d’indemnisation à l’assurance-chômage, et rendre plus difficile l’accès à la retraite conduit alors à vouloir discipliner le monde du travail dans l’intérêt du capital. Il permet d’exonérer ce dernier de toute réflexion sur le contenu des emplois qu’il crée.
En cela, ces réformes sont des formes évidentes de violence sociale et de politique de classe. Il n’y a là rien d’étonnant de la part de ce pouvoir qui mène depuis des années cette même politique, non seulement dans le domaine du travail (dès les ordonnances de 2017), que dans celui, par exemple, de la politique fiscale.
Dès lors, le débat sur le financement du système de retraite et ses déficits, utilisé pour justifier, d’ailleurs fort maladroitement, la réforme, n’est qu’un rideau de fumée. Une des raisons de cette réforme est bien davantage, comme Emmanuel Macron l’avait assez benoîtement revendiqué pendant des mois, de contraindre la population à « travailler plus ». Un surcroît de travail rendu nécessaire par un système économique en crise structurelle.
On le comprend : « le plein-emploi » promis par le gouvernement et utilisé pour justifier les réformes de l’assurance-chômage et de la retraite est une fable. C’est un plein-emploi sans augmentation des salaires, un plein-emploi de contraintes et de pression et, finalement, un plein-emploi de misère. Car derrière les boniments se cachent bien la guerre sociale et la violence de classe.
L’enjeu de la lutte actuelle contre la réforme des retraites dépasse donc le seul enjeu du report de l’âge légal de départ à la retraite. Il s’agit aussi de refuser une future dégradation de la condition des travailleurs et, plus globalement, de s’interroger sur le contenu des emplois.
En réalité, cette mobilisation a le potentiel, de par l’objet qu’elle conteste, de poser des questions devenues fondamentales : que devons-nous produire, comment et dans quel but ? Des questions que la crise écologique rend incontournables. Et c’est bien à cela que l’avenir du monde du travail et celui de l’humanité sont directement liés. Et c’est pourquoi cette lutte concerne toute la société, et en particulier la jeunesse.
Romaric Godin