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" Comment est-ce possible ? Quel est le besoin de traiter du thon au mercure ? "
Je n'ai pas vu la vidéo liè ci dessus, mais ce n'est pas lié à un "traitement" au mercure, ici la cause de la présence de mercure :
Parce que c’est un poisson prédateur qui, par sa position dans la chaîne alimentaire, va accumuler le mercure de toutes ses proies. Les émissions de mercure ont augmenté de façon drastique depuis deux siècles. Et plus on émet du mercure, plus on en retrouve dans l’océan.
Une fois qu’il est dans l’océan, il rentre dans la chaîne alimentaire en étant absorbé par le plancton qui va être consommé par des petits poissons, qui vont à leur tour être consommés par d’autres poissons, et cela s’accumule au fur et à mesure de la chaîne alimentaire : c’est ce qu’on appelle la bio-amplification. Lorsqu’on arrive chez les poissons au sommet, comme le thon mais aussi le requin, on a des concentrations en mercure démultipliées par rapport aux petits poissons.
Pourquoi les limites de concentration dans le thon sont-elles plus laxistes que celles d’autres poissons ?
Ce que notre enquête révèle, c’est que les limites en mercure ont été faites sur mesure pour chaque espèce de poisson. Par exemple, ils ont regardé la contamination dans du cabillaud et ils ont fixé la limite au niveau de contamination du cabillaud. Comme le thon est l’un des poissons les plus contaminés, les teneurs en mercure qui lui ont été allouées sont les plus élevées. Ils ont fixé les limites de façon à garantir la vente de la plupart des espèces.
Historiquement la qualité et le prix des fruits et légumes étaient bien meilleurs sur les marchés.
Le marché était le moyen de manger des fruits et légumes de saison, de qualité correct, à pas cher. Il y'a encore quelques années avec 15 ou 20€ en poche je revenais du marché avec un sac bien lourd, bien rempli.
Après plusieurs mois d'observation sur les marchés, j'annonce :
- les fruits et légumes non transformés sont devenus des produits de luxe
Exemple, cette année le kilo de raisin de saison tourne autour des 5.80€ sur les marchés lyonnais. Avant covid on devait être vers les 2€.
C'est grave.
" En quelques décennies, une toute petite poignée d’acteurs a pris le contrôle du commerce mondial agricole, des terres à la finance. C’est le constat dressé par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement "
" C’est un oligopole dont on ne sait presque rien, parfois même pas son nom. Une poignée d’acteurs inconnus du grand public dominent le commerce mondial agroalimentaire. "
" À eux seuls, les quatre premiers – [...] – contrôlent quelque 70 % du marché agricole mondial "
" L’envolée des prix alimentaires partout dans le monde, nourrissant une inflation planétaire mais aussi des pénuries et des risques aggravés de crise alimentaire [...] a amené l’institution internationale à se pencher longuement [...] sur le rôle exercé par ces géants de l’agrobusiness dans cette période. Il paraît écrasant. "
" En 2022, Cargill, Archer Daniels Midland, Bunge et Louis Dreyfus ont réalisé un bénéfice cumulé de plus de 17 milliards de dollars, soit près du triple de leurs résultats de 2020. "
« Les bénéfices totaux des neuf grandes sociétés d’engrais au cours des cinq dernières années sont passés d’une moyenne d’environ 14 milliards de dollars avant la pandémie, [...] au chiffre incroyable de 49 milliards de dollars en 2022 »
" Sur les quatorze groupes repérés comme les plus importants par la Cnuced, « huit seulement sont cotés en bourse et publient leurs comptes », souligne le rapport. Tous les autres prospèrent à l’abri des regards. Jouant des frontières et des gouvernements, tous cultivent l’opacité, utilisent les failles et les porosités du système pour évoluer dans une totale impunité. "
" Souvent partis du négoce, ils n’ont cessé d’étendre leur emprise, prenant le contrôle d’usines de transformation, de capacités de stockage, de compagnies de transport. Puis ils ont mis la main sur les semences et les engrais, avant de devenir de gigantesques propriétaires fonciers. Ils contrôlent désormais des centaines de milliers d’hectares en Ukraine, au Brésil, en Argentine, en Australie, au Canada. "
" Ils sont en position de dicter leurs conditions aux producteurs locaux et aux gouvernements, d’influencer les modes d’alimentation de toute la planète. Demain, ils n’hésiteront pas à mettre en danger les approvisionnements mondiaux, beaucoup étant prêts à troquer la production alimentaire pour celle d’agrocarburants, estimée beaucoup plus rémunératrice "
" un autre changement majeur est intervenu au cours des quinze dernières années, qui n’a pas été suffisamment analysé, selon le rapport : ces géants de l’agrobusiness ont non seulement changé de dimension, mais aussi de nature. Ils sont devenus des acteurs financiers à part entière – le manque de régulation sur les marchés des matières premières leur permettant d’exercer un pouvoir déterminant sur les cours et dans la formation des prix. "
" Les activités des grands groupes de négoce démontrent désormais que ces deux sphères sont devenues intrinsèquement liées, les opérations financières venant en soutien – en vue souvent de maximiser les profits – des échanges agricoles. « Le profit n’est pas limité à un secteur spécifique mais est spécifique à des firmes particulières. Il est possible que des profits excessifs puissent être liés à une concentration, qui ne bénéficie seulement qu’à quelques acteurs mondiaux du secteur » "
Les fast-foods et restaurants proposant de la vente à emporter sont tenus, par la loi, d’accepter de vous servir dans vos propres contenants.
les commerçants qui proposent des boissons dans des gobelets jetables sont même tenus d’appliquer une « tarification plus basse » au client qui vient avec son propre récipient réemployable.
Cette possibilité de se faire servir dans son propre contenant s’applique aussi aux supermarchés et à tous « les commerces de vente au détail »
" ou chez le pâtissier, boucher ou poissonnier."
Tldr : les emballages cartons aujourd’hui distribués dans les fast food sont blindés de Pfas.
À partir de ce dimanche 1er octobre, le pain des Français va contenir moins de sel, suite à une recommandation de l’Organisation mondiale de la Santé.
"Ainsi, en 2022 les boulangers s’étaient déjà engagés à ne pas utiliser plus de 1,5 gr de sel pour 100 gr de pain, contre en moyenne 1,7 g mesuré en 2015"
" Il ne faudra désormais pas plus d’1,4g de sel pour 100 g de pain « courant ou traditionnel » et 1,3 g pour « les pains spéciaux ». "
" Si ces quelques centigrammes de sel peuvent paraître anecdotiques, ils représentent en réalité un véritable enjeu de santé publique car le pain représente 20 % de l’apport en sel quotidien des Français.
Or, d’après l’OMS, consommer moins de 5 grammes par jour chez l’adulte contribue à faire baisser la tension artérielle et le risque de maladie cardiovasculaire, d’accident vasculaire cérébral et d’infarctus du myocarde. Pour les enfants, cette recommandation est encore plus faible : 2 grammes de sel par jour. "
La filière ne digère pas les annonces de Marc Fesneau fin février porte de Versailles. Le ministre de l’Agriculture annonçait un fonds d’urgence pour la bio de 10 millions d’euros, soit environ… 166 euros par ferme.
« L’agriculture bio, c’est 20 % de l’emploi agricole, souligne Simon Le Fur, et pourtant elle reçoit moins de 1 % du plan d’urgence agricole du gouvernement. Si la filière bio n’est pas aidée, on va perdre des producteurs. »
« La bio ne bénéficie pas des mêmes subventions que le conventionnel, insiste Simon Le Fur. Et le conventionnel devrait coûter plus cher si le coût du pollueur-payeur était intégré au prix. » Aujourd’hui, les citoyens et citoyennes paient pour le traitement des pollutions liées à l’agriculture conventionnelle, notamment via leur facture d’eau. Et ça, c’est en plus de leur panier de courses.
La bonne nouvelle :
"Les prix mondiaux des denrées alimentaires, bien qu’encore « très élevés », sont en baisse pour le douzième mois consécutif, s’affichant en repli de 20,5% en mars 2023 par rapport au même mois de 2022 quand les marchés accusaient les premiers effets de la guerre en Ukraine"
"Le prix du blé, céréale du pain, a chuté de 7%, « sous l’effet d’une forte production en Australie, de l’amélioration de l’état des cultures dans l’Union européenne, de l’importance des disponibilités en Russie et de la poursuite des exportations de l’Ukraine à partir de ses ports de la mer Noire ». "
Ah en fait non :
« Si les prix ont baissé au niveau mondial, ils restent très élevés et continuent d’augmenter sur les marchés intérieurs, ce qui pose des problèmes supplémentaires en matière de sécurité alimentaire »
Dans les Hauts-de-France, un certain nombre d’enfants en bas âge ne se nourrissent que de boissons sucrées. Ce qui détruit durablement leur dentition naissante, au grand désarroi des professionnels, qui peinent à juguler le phénomène.
Des bébés aux dents de lait tachées, noircies, dont il ne reste que les racines. Des bambins de trois ou quatre ans exhibant déjà des prothèses dentaires ou des dents de travers, qui poussent trouées comme du gruyère… Ces enfants, les professionnel·les de santé et de la petite enfance qui les reçoivent ou les côtoient au quotidien les surnomment parfois « les bébés Coca ».
« Ça devrait être interdit », lâche Angéline Leblanc, agacée. Elle n’est pas la seule à le penser. « On milite pour que des étiquettes “interdit aux moins de 6 ans” soient apposées sur les bouteilles de soda »
Certains pays se sont déjà emparés du sujet. Deux États mexicains interdisent par exemple la vente de boissons sucrées aux moins de 18 ans depuis le 8 août 2020. Une première mesure avait déjà été appliquée en 2014, qui imposait une taxe sur les boissons sucrées. Le Mexique est à ce jour le seul pays du monde à avoir pris de telles dispositions, principalement pour lutter contre l’obésité infantile. D’autres, comme le Chili, tentent d’inciter à la précaution au moyen d’étiquettes choc
" Condamnée pour « pratiques commerciales déloyales » et « trompeuses » ainsi que pour « des actes de dénigrement », l'application nutritionnelle devra verser au fabricant de charcuterie ABC Industrie 25 000 euros de dommages et intérêts. Yuka, qui a fait appel de la décision, devra également retirer certaines mentions et appréciations attribuées à l'additif E250 (nitrite). "
disponible jusqu'au 12 mai
lien Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=wmIjuZFkzK0
Au dela du titre de l'article, bonnnes explications sur ce que sont les gras saturés, monoinsaturés et polyinsaturés.
Pour mémoire, quelques extraits :
"Selon le docteur Jurg Loliger, du centre de recherche Nestlé en Suisse, la plupart des huiles végétales laissées sur les tablettes dans les foyers sont déjà rancis même à leur achat! Il vous est donc recommandé que lorsque vous choisissez une huile d’opter pour les premières pressions à froid et des contenants en verre opaques. L’huile de coco, quant à elle est stable grâce à sa saturation, lui permet de se conserver plusieurs mois voir plusieurs années sans danger. "
" Grâce à son haut degré de saturation, l’huile de coco sera la championne pour conserver ses propriétés même à haute température. Il vous est donc recommandé de l’utiliser au lieu des huiles végétales pour faire cuire des aliments, réduisant ainsi votre apport de radicaux libres. "
Tentative d'assassinat, ni plus ni moins, sur une journaliste en 2021 en France. Vive l'industrie agroalimentaire (bretonne) !
" Responsables de la couleur rose des charcuteries, les additifs nitrités sont très couramment utilisés dans les viandes transformées (jambons crus et cuits, saucissons…), dont ils permettent d’allonger la durée de conservation. La recherche scientifique a néanmoins mis en évidence, à travers un large corpus de publications, que la consommation des viandes transformées était associée à un risque accru de survenue de certaines maladies, notamment le cancer colorectal "
La pétition que les industriels veulent voir supprimer : https://www.foodwatch.org/fr/sinformer/nos-campagnes/alimentation-et-sante/additifs/petition-stop-aux-nitrites-ajoutes-dans-notre-alimentation/
"Cela fait deux mois que l’affaire du sésame contaminé enfle. Il faut s’étonner que face à ce nouveau sujet de sécurité sanitaire, une fois de plus, tout le monde semble tomber des nues. Car l’histoire a des allures de déjà-vu, comme lors du scandale de la viande de cheval ou du fipronil : il y a au moins trois similitudes, trois scandales en un.
Cette fois, il s’agit de graines de sésame en provenance d’Inde, contenant des résidus d’oxyde d’éthylène - un désinfectant gazeux, visant entre autres à éviter la formation de moisissures - interdit au sein de l’Union mais que l’on a retrouvé sur des aliments en doses mille fois supérieures à la limite maximale tolérée en Europe, qui est de 0,05 mg/kg. Comme pour le fipronil, c’est la Belgique qui a prévenu ses voisins européens, éberlués"
" Les sept maires écologistes des grandes villes françaises, élus en juin et le président de Lyon-Métropole, lancent un appel solennel dans « Le Monde » pour une autre politique agricole commune (PAC). "
" L’aide alimentaire, dont dépendent des millions de personnes en France, repose sur un vaste système de défiscalisation encourageant la surproduction. Pire, certaines grandes surfaces se débarrassent de denrées inutilisables auprès d’associations caritatives, tout en bénéficiant de réductions d’impôts. "