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Site de la SNCF qui affiche en temps réel les prochains départs en gare.
Pratique les rares fois où le site principal TER :
https://www.sncf.com/fr/offres-voyageurs/voyager-en-train/ter/voyager-en-region
https://www.ter.sncf.com/auvergne-rhone-alpes
Est en panne / affiche des horaires non cohérents.
« Selon le journal Capital, qu’on ne peut guère soupçonner de pulsions collectivistes, « la suppression du statut des cheminots pourrait coûter plus cher à la SNCF que son maintien ». Pourquoi, dès lors, et dès le départ, avoir opté pour cette manière de présenter le personnel de la SNCF comme une espèce de société secrète dirigée par des syndicaux arriérés, au nom d’intérêts égoïstes et déconnectés du monde réel ?
Pourquoi ? Parce que depuis 1995 et le recul d’Alain Juppé, les « réformes » se sont multipliées, dans tous les domaines, et toujours dans le même sens libéral, sans qu’aucune corporation ait réussi à s’y opposer. Gaziers, électriciens, salariés des télécoms, tout le monde ou presque y est passé, sauf les postiers et les cheminots, devenus les derniers des Mohicans d’une forme de résistance sociale. Résistance à la dérégulation, pour ceux qui les soutiennent, résistance au progrès pour ceux qui les dénoncent.
Et c’est précisément la tête de ces Mohicans-là qu’Emmanuel Macron s’est fait fort d’offrir au peuple, qui la réclame, paraît-il. »
« C’est sur insistance du gouvernement que la réforme du statut des cheminots est devenue prioritaire dans le rapport Spinetta. Un tel changement, qui permettrait à peine d’économiser entre 100 et 150 millions d’euros à un horizon de dix ans, ne résout en rien l’avenir de la SNCF. Mais l’objectif de l’Élysée est ailleurs : gagner une bataille politique, en ralliant à lui l’opinion publique. »
« Le statut des cheminots est un faux problème. Mettre en avant ce sujet, c’est montrer les cheminots du doigt afin d’éviter un vrai débat sur le service public ferroviaire et la continuité territoriale »
« Pendant que l’on parle du statut, on ne parle pas du reste. Les Français seraient vent debout s’ils comprenaient la destruction du service public qui se profile, l’abandon de toute politique ferroviaire, de toute cohésion territoriale »
« L’Élysée sait que l’opinion publique va être déterminante dans le dossier de la SNCF. C'est elle qui va arbitrer. Pour éviter de revivre les grèves de 1995, il doit la mettre de son côté. Et la seule façon pour le gouvernement de la mettre de son côté, c’est le statut »
« Sans attendre, Emmanuel Macron a donné lui-même l’angle d’attaque et le top départ de la bataille médiatique. « Je ne peux pas avoir d’un côté des agriculteurs qui n’ont pas de retraite et de l’autre, avoir un statut cheminot et ne pas le changer », a expliqué le président de la République lors de sa visite au Salon de l’agriculture, le 24 février. La machine médiatique a tout de suite embrayé. Tous les “experts” patentés, qui avaient été beaucoup moins diserts sur l’égalité sociale au moment de la suppression de l’ISF notamment, ont enchaîné : au nom de l’égalité, les cheminots doivent s’aligner sur la précarité du privé (lire à ce sujet l’excellente chronique de Samuel Gontier dans Télérama). Des sondages ont opportunément fleuri pour venir épauler le projet du gouvernement, avec des questions aussi neutres et aussi scientifiques que celles de l’institut Odoxa – relevées par Arrêt sur images – comme par exemple : « Pensez-vous qu'il faut faire disparaître ce statut qui est un privilège qui n’a plus lieu d’être aujourd’hui ? » »
« Le gouvernement envisage d’accélérer la libéralisation du rail et la transformation, sinon le démantèlement, de la SNCF. Les recettes proposées sont les mêmes que celles qui ont été appliquées aux autres entreprises publiques, de France Télécom à EDF, et qui n’ont bénéficié ni aux salariés ni aux usagers. L’exemple de la libéralisation des chemins de fer britanniques, initiée dans les années 1990 et marquée par une succession de faillites et de scandales, devrait pourtant inciter à la prudence. Au Royaume-Uni, un mouvement pour la ré-appropriation de ce service public par les usagers et les salariés prend de l’ampleur. »
(via shaarli.plop.me/?kDVNRA)
Pour les personnes qui voudrait aider à répertorier les lignes de chemin de fer menacée de fermeture voir en bas d'article.
Bons plans pour voyager moins chère en TER en (ex) région Rhone-Alpes.
(et on peut même embarquer son vélo dans les TER de la région RA !)
« L’astuce est très simple : en Rhône-alpes les tarif ILLICO ETE et ILLICO SAMEDI offrent -40% par rapport au tarif normal, sans carte de réduction, mais à condition de voyager à plusieurs (2 personnes min). Concrètement ça veut dire que tous les jours en juillet-aout et tous les samedi toute l’année on peut voyager à 2 pour à peine plus cher que tout seul, sans aucune carte de réduction »
Pour pas se prendre la tête avec son vélo en TGV, une seule solution :
Démonter la roue avant et le mettre dans une housse il sera alors considéré comme bagage (les vélos pliants sont par contre autorisé sans démontage ni housse).
TER : pas trop de soucis en générale emplacement vélo à bord sans supplément.