7824 liens privés
" Le gouvernement veut continuer à vider de sa substance la grande loi sur la liberté de la presse et la liberté d’expression du 29 juillet 1881. Elle est pourtant au fondement de notre démocratie et constitue la traduction législative de la Déclaration des droits de l’homme de 1789.
«L’imprimerie et la librairie sont libres. » Durant des lustres, il aurait été politiquement inconcevable qu’un gouvernement ose toucher à la grande loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse et la liberté d’expression "
Trump reclus dans le bunker de la maison blanche, il a peur de son peuple.
Comme Macron en 2018.
En 2008, beaucoup avaient dit aussi que tout allait changer. Mais rien n’a changé. Comment éviter, selon vous, après cette crise de se faire voler le monde d’après ?
L. S. : En participant au débat public, en poussant des idées nouvelles. Je crois beaucoup aux contre-pouvoirs citoyens, aux ONG, aux réunions de la société civile. L’outil numérique permet l’organisation horizontale et efficace de ces contre-pouvoirs, comme l’ont illustrée les « leaks », qui ont fait bouger les lignes. C’est vraiment le moment pour que la société civile se fasse entendre et crée un rapport de force. La mise sous cloche de nos économies, cette pause forcée dans l’agitation de nos vies doivent nous aider à penser le monde d’après et à nous organiser pour qu’il se concrétise.
" Le comédien a confié à Mediapart une longue réflexion, lue face caméra chez lui, sur ce que la pandémie révèle du pays qui est le nôtre, la France, sixième puissance mondiale empêtrée dans le dénuement (sanitaire), puis le mensonge (gouvernemental) et désormais la colère (citoyenne). Un texte puissamment politique, avec un objectif: ne pas en rester là. "
« Spécialiste en rien, intéressé par tout »
Article en accès libre
« Vu l’importance de ce qui se joue, il est urgent d’ouvrir les portes et fenêtres de l’Eurogroupe, boîte noire de l’Union européenne (UE). Les citoyens doivent avoir les moyens de suivre les discussions, identifier les pommes de discorde, savoir ce que le ministre de leur pays défend. »
__
« À ce stade, il n’existe ni diffusion, ni enregistrement, ni même compte-rendu écrit (sous la forme de minutes, comme c’est le cas par exemple pour les réunions des gouverneurs de la BCE). L’écoute intégrale des enregistrements réalisés clandestinement par Varoufákis dans le huis clos de l’Eurogroupe, de février à juin 2015 (ils sont hébergés en intégralité par Mediapart ici), avait permis de tirer au moins trois leçons, qui restent d’intérêt public à l’heure du coronavirus :
- Les débats économiques de fond sont évacués, au profit d’échanges entre experts, dans une langue technocratique qui dépolitise les enjeux.
- L’écart est manifeste entre la teneur des échanges à huis clos et la manière dont ceux-ci sont restitués, dans le communiqué final comme lors des conférences de presse. Les désaccords sont en général cachés sous le tapis, tout comme les menaces qui ont été proférées.
- Un autre écart existe, moins systématique, entre les positions des ministres et commissaires affichées à l’extérieur des réunions (entretiens de presse, tribunes, etc.) et leurs interventions au cours des réunions (ou parfois, comme ce fut le cas de la France en 2015, de leurs non-interventions) : c’est le soupçon du double discours, l’un adapté à l’opinion publique de son État-nation, l’autre ajusté pour la « bulle » bruxelloise. »
__
« Mais cette « opinion publique européenne » n’a aucune chance d’advenir pour de bon si l’on ne permet pas avant tout aux citoyens d’écouter et surveiller leurs élus et représentants. Si elle veut être à la hauteur face à l’épidémie, et survivre elle aussi au Covid-19, l’UE doit aussi répondre au défi démocratique – et revoir de fond en comble ses manières de travailler, pour plus de transparence. »
Attestation de prise de parole gouvernementale.
A remplir par les représentants et représentantes avant une prise de parole.
(si le représentant se voit devoir cocher plus d'une case, c'est trop gros, il devrait probablement éviter de prendre la parole, les représentés ne seront pas dupes)
" Mediapart s’est procuré plusieurs notes de la gendarmerie nationale et de CRS qui questionnent la légalité des ordres donnés par le préfet de police de Paris : « Des pratiques contraires à la législation ainsi qu’à la réglementation » et « des emplois disproportionnés de la force ». "
Article à lire en entier c'est édifiant.
Ici une copie de l'article (merci) :
https://files.nekoblog.org/uploads/html/press/mediapart-2020.03.07-pratiques-illegales-prefet-lallement.html
Les violences gouvernementales que subissent et dénoncent les gilets jaunes (et d'autres) depuis des mois sont confirmées de la bouche même de la gendarmerie et des CRS.
Les forces de l'ordre ont eu l'ordre d'attaquer les manifestants.
Le pouvoir instrumentalise la Police à des fins politiques ce qui n'est pas acceptable dans un état démocratique.
Les membres de ce gouvernement devront un jour répondre de leurs actes devant un tribunal.
Un grand moment de pluralisme ce matin entre 8h et 9h sur les radios et chaînes d’info, pour ouvrir une journée de mobilisation contre la « réforme » des retraites.
Heureusement que nous vivons en démocratie hein.
« On sait que le nerf de la guerre, c'est l'argent. Or, quand Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, récolte plus de 235 000 euros de dons au dernier scrutin, ça pose évidemment quelques questions. D'autant que les noms de ces "généreux" donateurs restent confidentiels. Ce sont des particuliers, mais on ne sait pas qui se cache derrière. Impossible de savoir si cet argent privé ne débouche pas in fine sur des pratiques clientélistes ou de potentiels conflits d'intérêts. Et comment vérifier qu'en échange d'un gros chèque, il n'y a pas un marché public à la clé ? Lever l'anonymat à partir d'une certaine somme, c'est une solution. Elle existe déjà un peu partout sauf chez nous ... »
"Notre Manifeste pour engager la « transition démocratique » :"
https://www.mediacites.fr/la-fabrique/national/2019/11/05/notre-manifeste-pour-engager-la-transition-democratique/
TL;DR: le Président de la République, le Premier Ministre et l'ensemble du Gouvernement
assume ouvertement le fait de ne pas respecter la Constitution française.
Peut-on encore dire qu'on est dans un État de droit ?
« L’invraisemblable feuilleton Delevoye constitue une illustration assez consternante de l’état de dégradation des institutions de notre République. Nous avons désormais atteint un tel niveau de corruption, au sens de corrosion, des pouvoirs publics que notre charpente institutionnelle est complètement délabrée. »
« On va à nouveau rappeler les conséquences de l’article 23 de la Constitution qui prohibe pour les membres du gouvernement toute autre fonction professionnelle, qu’elle soit rémunérée ou non. Il ne s’agit pas d’une interdiction de cumul de rémunération mais d’une incompatibilité dont l’interdiction du cumul n’est que la conséquence. Lorsque l’on est membre du gouvernement, on ne doit dépendre d’aucun autre lien hiérarchique, d’aucune autre autorité que ceux attachés à ses fonctions, exclusivement dédiées à l’intérêt général national. Cette séparation radicale a été voulue par les constituants de 1958 pour affranchir les ministres de sujétions de nature à parasiter leur engagement gouvernemental »
« Il faut être clair, Jean-Paul Delevoye déjà deux fois ministre auparavant, savait très bien quelle était sa situation, Édouard Philippe et Emmanuel Macron aussi. Alors, comment ne pas être catastrophé par la déclaration du président de la république acceptant la démission de son haut-commissaire « avec regret » (!!!). Si l’on comprend bien, Monsieur Macron regrette qu’il soit mis fin à une violation de la Constitution qu’il aurait dû être le premier à constater et à sanctionner en prenant acte lui-même de la démission d’office de Jean-Paul Delevoye à compter du 3 novembre 2019 ?
Est-il nécessaire pourtant de rappeler que toujours d’après la Constitution de 1958 dans son article 5, le chef de l’État « veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’Etat » ? »
www.lepoint.fr/politique/apres-delevoye-le-ministre-didier-guillaume-sur-le-depart-17-12-2019-2353656_20.php
Comme G. Collomb qui était Ministre de l'Intérieur et c'est barré en deux deux pour préparer sa campagne municipale.
Commentaire Twitter :
"La République en Interim. Chacun vient se servir et puis s'en va."
Le CSA a fixé la durée des spots de campagne qui seront diffusés sur les chaînes publiques :
56 minutes pour LREM
48 pour le RN
38 pour LR
19 pour le PS
18 pour la FI
14 pour EELV
7 pour le PCF
4 pour génération.s
Vous le voyez le petit problème de démocratie qui se pose non ?
source texte : https://twitter.com/JeanHugon3/status/1127535597160210433
Le président de la Commission nationale consultative des droits de l’homme estime, dans un entretien au « Monde », que les libertés fondamentales sont en « très mauvais état » en France.
« On n’arrête pas de nous dire que « la sécurité est la première de nos libertés », selon une formule désormais consacrée. C’est faux ! La sécurité est éventuellement l’une des conditions de notre liberté. Cet aphorisme est une dangereuse illusion qui pousse depuis plusieurs décennies les gouvernements à grignoter nos libertés toujours davantage. »
«Les droits de l’homme, ce n’est pas un machin qu’on met en avant de temps en temps comme une cerise sur le gâteau. [Ils] doivent s’appliquer à tous, en tout temps et en tout lieu. Or, on en est loin.»
Après la publication des comptes des partis politiques pour 2017, l’économiste Julia Cagé explique comment les règles actuelles de financement favorisent les préférences politiques des plus riches.
" La Commission nationale du débat public (CNDP) a été créée en 1995 [...] [elle est] [...] une autorité administrative indépendante (AAI). "
" « [Elle émet] tous avis et recommandations à caractère général ou méthodologique de nature à favoriser et développer la concertation avec le public. » Sa mission est d’informer les citoyens et de faire en sorte que leur point de vue soit pris en compte dans le processus de décision des grands projets d’aménagement et d’équipement d’intérêt national. La CNDP contribue à diffuser la culture du débat public. "
LA CNDP aurait été parfaite pour organiser le "Grand débat", ce ne sera pas elle qui l'organisera mais le gouvernement.
Pourquoi laisser l'organisation à une autorité indépendante quand de toute évidence on ne veut surtout pas d'un réel débat ? ...
Intéressant de lire comment ça se passe de l’intérieur à l'Assemblée.
« Qu’on résume : depuis une semaine, sur le projet de loi agriculture, nous siégeons de 9 h 30 le matin à 1 h du matin suivant. Samedi et dimanche compris. Avec, en parallèle, les missions et les commissions. Dans ce tunnel continuel d’amendements, plus de deux mille au total, difficile de deviner quand vont passer les trucs importants. On fait le guet. On perd des centaines et des centaines de votes, à lever la main en cadence. Et après sept jours de cette guerre d’usure, ce mardi, à 1 h moins deux minutes, le président de Rugy décide »