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En 2008, beaucoup avaient dit aussi que tout allait changer. Mais rien n’a changé. Comment éviter, selon vous, après cette crise de se faire voler le monde d’après ?
L. S. : En participant au débat public, en poussant des idées nouvelles. Je crois beaucoup aux contre-pouvoirs citoyens, aux ONG, aux réunions de la société civile. L’outil numérique permet l’organisation horizontale et efficace de ces contre-pouvoirs, comme l’ont illustrée les « leaks », qui ont fait bouger les lignes. C’est vraiment le moment pour que la société civile se fasse entendre et crée un rapport de force. La mise sous cloche de nos économies, cette pause forcée dans l’agitation de nos vies doivent nous aider à penser le monde d’après et à nous organiser pour qu’il se concrétise.