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Nicolas Sarkozy on Twitter : "Quand un individu revient pour la 17e fois devant le tribunal, il doit être puni pour l'ensemble de son oeuvre"
(novembre 2014)
En 2 minutes de vidéo, le pourquoi du comment la coupe du monde de foot a probablement pu être organisé au Quatar.
Avec des bouts de Sarkozy dedans.
"Ancien ministre et n° 2 de l’Élysée sous Nicolas Sarkozy, ancien directeur de la police, qui revendiquait force et ordre contre les délinquants, Claude Guéant va passer, lundi 13 décembre, sa première nuit en prison. Un tremblement de terre au sein de l’ancien clan présidentiel."
" Après l’incarcération en septembre 2019 de l’ancien député et maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) Patrick Balkany – il a depuis été libéré pour raisons de santé –, Claude Guéant est la deuxième personne du tout premier cercle de Nicolas Sarkozy à se retrouver derrière les barreaux pour des affaires d’atteinte à la probité. "
"Condamné à payer 180 000 euros (75 000 euros d’amende et 105 000 euros de dommages et intérêts), Claude Guéant a, d’après les décisions de justice, renâclé à honorer sa dette envers l’État en dépit d’une situation financière qui lui aurait permis de faire plus et mieux, selon un rapport de police de janvier 2021 révélé par Mediapart. D’où son placement aujourd’hui en détention, consécutif d’une double révocation de son sursis et de son placement en liberté conditionnelle"
"La durée de la détention de Claude Guéant pourrait durer neuf mois, selon les décisions judiciaires, mais son avocat, Me Philippe Bouchez El Ghozi, devrait demander rapidement une remise en liberté en raison de l’état de santé de son client de 77 ans, qu’il dit « préoccupant », notamment sur le plan cardiaque. "
Exploration industrielle type urbex, historique et même politique de l'usine sidérurgique de Gandrange en Moselle.
Sur le sujet, aussi cette page Wikipedia : Crise de la sidérurgie dans le bassin lorrain
Les images sont impressionnantes.
(via Lionel)
" A la fin d'un réquisitoire à deux voix, les procureurs ont souligné la «totale désinvolture» de l'ex-chef de l'Etat dans la gestion des finances d'une campagne «en or massif», qui a coûté près du double du plafond autorisé. Nicolas Sarkozy, absent à l'audience, est jugé depuis le 20 mai au côté de 13 autres prévenus. "
Rho les arguments d'Estrosi, incroyable comment ils se prennent pour des intouchables
" Donc un ancien président condamné à un an de prison ferme est invité au #20h de @TF1
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Ce matin, son avocate était invitée sur @franceinter
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Alors que l'avocat d'Herzog l'était sur @JJBourdin_RMC
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Le tout avec les amitiés de @GDarmanin
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Dans quelle démocratie vivons-nous ? "
" Désastreuse classe politique qui réclame la fin du laxisme et la tolérance zéro pour le péquin, mais attaque la Justice à chaque fois que l’un des siens est condamné.
Quelle société construit-on sur ce double discours et cette défiance permanente? "
Tout est dit en un Twitt les détails ici.
"L’affaire « Bismuth » est un arbre qui ne cache pas une forêt mais la montre : un pays malade de sa corruption.
La France."
"Il faut prendre la mesure de l’événement historique qui s’est produit ce lundi 1er mars, en début d’après-midi, au tribunal de Paris. Non seulement, pour la première fois de l’histoire judiciaire et politique française, un ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, a été reconnu coupable de « corruption », sans nul doute le plus infamant des délits pour qui a eu une charge publique, mais c’est la deuxième fois que la justice de ce pays condamne un ex-chef de l’État pour des faits relevant d’une atteinte à la probité publique."
"Ce précédent [...] à moins de dix ans, en décembre 2011, avec la condamnation de Jacques Chirac (le prédécesseur de Nicolas Sarkozy à l’Élysée…), reconnu coupable de « détournements de fonds publics » et « abus de confiance » dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris."
"Politiquement, tous avaient été, à des degrés divers, des adeptes de la tolérance zéro vis-à-vis de la délinquance de droit commun, sauf celle en col blanc ; et tous, à des degrés divers, n’ont pas manqué de sombrer dans les élucubrations complotistes les plus folles quand la police et la justice anticorruption ont commencé à s’approcher d’un peu trop près d’eux-mêmes ou de leurs amis."
"Il n’est pas un proche de Nicolas Sarkozy qui n’ait eu maille à partir avec la justice ces dernières années."
"La liste a vraiment quelque chose de vertigineux quand on se penche dessus : les mentors de Sarkozy (Charles Pasqua, Édouard Balladur), son premier ministre (François Fillon, donc), ses amis d’adolescence (Brice Hortefeux, Patrick Balkany), ses conseillers (Patrick Buisson, Boris Boillon), des ministres phares (Claude Guéant, Christine Lagarde), son trésorier (Éric Woerth), son associé historique dans un cabinet d’avocats (Arnaud Claude), son propre avocat (Thierry Herzog), son maître espion (Bernard Squarcini), son témoin de mariage (Nicolas Bazire), sa suppléante (Joëlle Ceccaldi-Reynaud), etc…"
"Certains ont été condamnés, d’autres vont être jugés, d’autres encore ne sont « que » mis en examen dans les enquêtes en cours, mais tous décrivent par les faits qui leur sont reprochés un terrible soupçon pour une démocratie comme la France. Celui d’une prédation sur le dos des citoyens, de leur confiance dans la démocratie et de leur portefeuille (aussi), au mépris des règles élémentaires de décence publique qu’imposent pourtant les mandats et fonctions que chacun a occupés."
« Il s’est servi de son statut d’ancien président de la République et des relations politiques et diplomatiques qu’il a tissées alors qu’il était en exercice pour gratifier un magistrat ayant servi son intérêt personnel. Au surplus, M. Nicolas Sarkozy a la qualité d’avocat et était donc parfaitement informé des obligations déontologiques de cette profession », ajoute le tribunal, pour lequel ce « dévoiement » porte « lourdement atteinte à l’État de droit ».
"Nicolas Sarkozy n’est-il pas membre du conseil de surveillance du groupe Lagardère, propriétaire notamment du JDD et de Paris Match, dont certaines plumes n’hésitent pas à voir un « complot » derrière les malheurs judiciaires de l’ancien président dans l’affaire Kadhafi ? Au sein du groupe Lagardère, Nicolas Sarkozy n’est-il pas chargé de jouer les arbitres entre deux grands fauves du capitalisme française, Vincent Bolloré et Bernard Arnault, eux-mêmes très implantés dans le monde médiatique français ?"
"Bien que multi-mis en examen dans plusieurs dossiers politico-financiers d’ampleur, Nicolas Sarkozy a pu profiter à multiples reprises des faveurs et du soutien symbolique d’Emmanuel Macron, qui n’a pas hésité à en faire son ambassadeur personnel dans plusieurs pays étrangers pour des événements officiels."
"Imagine-t-on une seule seconde un homme suspecté de multiples braquages, de vols à la tire ou de grand banditisme se voir confier par les plus hautes instances du pays le privilège de représenter la France officielle à l’étranger sans que cela ne suscite une effusion de débats, d’indignations et de railleries en tous genres ?"
"Après sa condamnation dans l’affaire « Paul Bismuth », Nicolas Sarkozy peut compter sur le soutien unanime de ses anciens amis politiques. Pour masquer leur embarras, les élus Les Républicains (LR) ont préféré dénoncer un « acharnement judiciaire »."
" Ce contre-feu aux accents complotistes peine à masquer l’embarras d’une droite LR renvoyée ainsi à ses démêlés judiciaires. Le paradoxe, lui, est cruel : depuis 2012, le parti n’a eu de cesse de dénoncer le prétendu laxisme de la justice française. Et le voilà réduit à déplorer sa sévérité. En 2015, Nicolas Sarkozy lui-même proposait dans Le Parisien de mettre fin à l’aménagement des peines « supérieures à six mois ». C’est ce même type d’aménagement qui lui permet, aujourd’hui, d’éviter la prison. « La non-exécution des peines, c’est l’impunité », arguait-il pourtant en 2012. "
" cette condamnation de Nicolas Sarkozy vient aussi fragiliser les derniers espoirs de ceux qui voyaient en lui un recours pour 2022. Lesquels existaient bel et bien : face à la pénurie de leaders à droite, certains élus LR réclamaient ouvertement que le parti sollicite son ancien président pour mener la bataille. "
" En attendant le procès en appel dans ce dossier, Nicolas Sarkozy sera jugé à partir du 17 mars prochain dans l’affaire dite « Bygmalion », relative au financement de sa campagne présidentielle de 2012. Il est également l’objet d’une quadruple mise en examen dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007."
" Même condamné et empêtré dans les procès, l’ancien chef de l’État devrait toutefois peser de tout son poids dans l’avenir de sa famille politique. Laquelle se déchire ces temps-ci autour du mode de désignation de son candidat et de l’éventualité d’une primaire. Si candidat il y a… Christian Estrosi, sarkozyste parmi les sarkozystes, a déjà appelé publiquement la droite à se ranger derrière Emmanuel Macron. "
" Où l’on apprend qu’il y a eu en 2020 un dîner de réconciliation Macron Bolloré qui s’est mal passé chez les Sarkozy, en coulisse des tractations pour démanteler l’empire Lagardère "
La France ...
afrique
Lien vers l'article (payant) : https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/bollore-macron-je-t-aime-moi-non-plus-870859.html
(article en libre accés)
"Il n’est pas un proche de l’ancien président qui n’ait eu maille à partir avec la justice ces dernières années.
La liste a quelque chose de vertigineux quand on se penche dessus : les mentors de Sarkozy, son premier ministre, ses amis d’adolescence, ses conseillers, plusieurs de ses ministres, son trésorier, son associé historique dans un cabinet d’avocats, son propre avocat, son maître espion, son témoin de mariage, sa suppléante, ses intermédiaires, son diplomate préféré, etc.
Certains ont été condamnés, d’autres vont être jugés, d’autres encore ne sont « que » mis en examen dans les enquêtes en cours, mais tous décrivent par les faits qui leur sont reprochés un terrible soupçon pour une démocratie comme la France : l’idée qu’un clan est suspecté d’avoir, probablement comme nul autre avant lui, profité du pouvoir pour avoir toujours plus. Plus de pouvoir encore, plus d’argent, plus de faveurs, plus de passe-droits.
Revue de détail, avec en prime quelques-unes des principales enquêtes de Mediapart publiées cette année sur le sujet."
Quatrième mise en examen pour Sarkozy
au titre de :
« association de malfaiteurs »
« corruption »
« recel de détournements de fonds publics »
« financement illicite de campagne électorale »
Ouch.