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Que faire face à « l’hyperconnexion subie » des enfants ? Un rapport remis mardi à Emmanuel Macron préconise d’interdire l’usage des écrans et des téléphones portables aux plus jeunes et d’en limite…
Pour tenter de « reprendre le contrôle », les experts appellent à empêcher tout usage des écrans par des enfants de moins de trois ans, puis un accès « fortement limité » entre trois et six ans, « avec des contenus de qualité éducative, et accompagné par un adulte ».
Pour les téléphones portables, la commission préconise son interdiction jusqu’à 11 ans, et un téléphone sans internet jusqu’à 13 ans. A partir de cet âge, elle propose de donner un smartphone sans accès aux réseaux sociaux, puis d’ouvrir cet accès à partir de 15 ans, uniquement sur des réseaux « éthiques », comme Mastodon ou Bluesky.
Il faut « limiter autant que possible » l’usage des téléphones portables et des téléviseurs dans les maternités, propose encore la commission, qui voudrait voir interdire les ordinateurs et téléviseurs dans les crèches et les classes maternelles. Elle appelle à des « actions renforcées » auprès des assistantes maternelles.
« Remettons l’outil numérique à sa place: jusqu’à au moins six ans, l’enfant n’a pas besoin d’écran pour se développer » a insisté Servane Mouton, neurologue et co-présidente de la commission, devant la presse à l’Elysée.
« Alors on fait quoi? Il faut réapprendre aux parents à jouer avec leurs enfants », a-t-elle ajouté. « L’enfant a besoin d’interaction, d’être à l’extérieur, de jouer avec ses pairs, de chanter, danser, courir. Il ne faut pas que l’écran écrase ces besoins-là ».
Mais avant même le rôle des parents et des professionnels de l’éducation, les auteurs du rapport insistent sur l’importance de celui joué par les industriels qui « développent des produits avec des composantes addictogènes ».
« Ce sont eux les premiers responsables, ils jouent sur la captation de l’attention, ce qui conduit à des usages inappropriés et excessifs »
Le rapport se penche également sur le concept de « technoférence » - l’impact de l’usage des écrans par les adultes en présence des enfants.
« Un parent qui est en train de jouer avec son enfant et qui regarde son téléphone, ou qui est en permanence interrompu, cela perturbe la mise en place de la relation parent-enfant, et peut avoir un retentissement sur le développement socio-émotionnel de l’enfant », déclare Servane Mouton.
le rapport se veut avant tout « un guide »
" Passer du temps dehors étant enfant, limiterait la myopie. "
Lien direct vers la vidéo de 8 minutes du cardiologue devant le Sénat :
https://youtu.be/U9W5p7VrCV0
" L'Ukraine perd la trace des enfants ukrainiens déportés en Russie.
La Russie accélère la délivrance de passeports russes, changeant une lettre dans le prénom ou la date de naissance des enfants. Dans l'indifférence de la communauté internationale "
"Kiev a identifié 19 546 enfants déportés, tandis que Moscou dit avoir « accueilli » 744 000 enfants, accompagnés ou non, sur le territoire russe. La réalité du crime, qualifié de « déportation » et de « transfert forcé de population »"
Enfin ! Ces crimes sont les plus abjectes qui soient.
" La « majorité numérique » à 15 ans à laquelle se réfère le texte n’est pas nouvelle: elle a été introduite en France en 2018 en application d’une législation européenne, qui laissait la possibilité de la fixer entre 13 et 16 ans.
Pas véritablement appliquée, elle n’a pas eu d’impact en termes d’accès des enfants aux réseaux sociaux.
Pour y remédier, le texte voté jeudi instaure l’obligation pour les réseaux sociaux « de mettre en place une solution technique de vérification de l’âge des utilisateurs finaux et du consentement des titulaires de l’autorité parentale » pour les moins de 15 ans, « solution » qui devra être certifiée par les autorités.
En cas de manquement, une amende pourra être infligée à l’entreprise, allant jusqu’à 1% de son chiffre d’affaires mondial. "
En matière de loi ... quand on veut on peut.
Ce monsieur Vincendet, ancien maire LR de Rillieux la Pape (Lyon), accusé de violence répétitives contre son fils de 4 ans prend à bras le corps les problèmes de sécurité.
Problèmes d'insécurité et de violence il en connaît un rayon en effet.
Défoncer un gosse de 4 ans...
Tous les films pour enfants
Sélection de courts-métrages classés par thèmes, genres et mots-clés.
En libre accès gratuit dans le cadre de visionnages en famille.
Aussi : https://twitter.com/BarbeAlice/status/1426975018035163144
"Je reçois des dizaines de messages depuis Afghanistan de femmes et filles qui vont bientôt être vendues/ mariées/violées du fait de l’occupation talibane. @EmmanuelMacron
pitié, ouvrons nos frontières de manière inconditionnelle pour ces vies qui n’ont pas d’autre issue."
L'horreur se déploie en pays afghan
" Il est vrai que si la France se place dans la moyenne des pays européens (1,4 semaines environ), c'est toujours assez peu en comparaison avec ses voisins espagnols (qui passe en 2021 de 8 à 16 semaines) ou allemands (8 semaines également).
Ailleurs en Europe, ce sont les scandinaves qui, comme souvent en termes de réformes sociales, ont instauré le plus long congé paternité : en Norvège, les deux parents bénéficient de 10 semaines minimum et de 39 autres qu'ils se partagent, en Finlande les pères bénéficient de 54 jours (ce qui est amené à augmenter significativement dès 2022), et en Suède 48. "
" "Le terme de congé est assez faux", soutient-elle, "il faudrait que la société puisse voir qu'il s'agit d'un temps d'accueil de l'enfant et que c'est tout sauf un congé".
En conclusion, elle explique qu'il faudrait, dans l'idéal, "un temps suffisamment long pour que les deux parents puissent faire connaissance avec leur enfant et se sentir en confiance. Que chacun des deux parents, indépendamment de l'autre, soit confiant vis à vis des soins qu'il offre à son enfant et que le père ne doive pas être dépendant de la maman pour donner les soins".
La dernière réforme du congé paternité en France datait de 2001, lorsqu'un premier véritable congé paternité de 11 jours avait été créé. Avant cela, depuis 1946, il n'y avait, pour les pères de famille, que le congé de naissance de 3 jours (qui, ajouté aux 11, faisait effectivement 14 après 2001)."
Avec son livre, « La familia grande », Camille Kouchner a fait exploser des années de silence et d'oreilles closes. Dans son roman, l’auteure raconte les viols subis par son frère jumeau, Victor, de la part de son beau-père, le politologue Olivier Duhamel. Ces révélations ont provoqué une violente onde de choc au cœur de la société et mis en lumière les violences sexuelles sur mineurs, encore taboues en France. Parce que « La familia grande », c’est l’histoire d’une famille, mais c’est aussi un récit commun à toutes les histoires: la chape de plomb qui pèse sur les victimes, la mécanique du silence, entretenue par des proches qui, souvent, préfèrent se taire. Depuis la publication de « La familia grande », les témoignages de victimes d’inceste n’ont jamais été plus écoutés et considérés. L’omerta qui entoure les agressions sexuelles intrafamiliales se fissure, au point que le gouvernement a décidé de modifier la loi. On parle de son livre et de ce qu’il a provoqué avec Camille Kouchner, sur le plateau de Quotidien.
Dans une tribune publiée dans le quotidien Le Monde, un collectif de plusieurs dizaines de chercheurs, enseignants, formateurs et acteurs associatifs propose que les cours puissent se tenir à l’extérieur des établissements.
Après deux mois de confinement, il est temps de faire bénéficier les enfants des bienfaits de la nature, plaident les signataires : « Les établissements scolaires ne disposent souvent pas d’espaces suffisants à l’intérieur pour permettre le respect des distances minimales recommandées. Les classes et les espaces de circulation sont trop exigus et entraînent des densités moyennes élevées et des situations de promiscuité. En revanche, la plupart des communes disposent d’espaces extérieurs – jardins, parcs, stades, terrains de football, forêts, etc. Et si on s’en servait pour faire classe ? »
Mais les considérations ne sont pas que sanitaires, loin de là. « Commencer à faire classe à ciel ouvert pourra contribuer aussi à l’épanouissement des enfants, en leur offrant l’espace, le calme et les possibilités de découverte et d’émerveillement dont ils ont besoin », et c'est devenu « indispensable ».
Une pétition est également à signer ici.
Source texte : Mediapart
Voir un bel exemple de « classe dehors » dans cet excellent documentaire :
https://shaarli.mydjey.eu/?vjaJiQ
« Psychiatre et anthropologue, chercheur associé à l’Inserm, Daniel Delanoë a mené l’enquête sur les raisons de la pratique des châtiments corporels sur les enfants. Et force est de constater qu’en plus de provoquer sidération et traumatismes, d’augmenter l’agressivité, et l’agitation, ils sont tout à fait inefficaces en matière éducative »
Présentation du bouquin en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=sFJciWLWnRI
Deux films documentaires sur le sujet :
https://www.imbattables-lefilm.com/
https://www.larbredelenfance.com/
"S’il est définitivement adopté, il s’agit d’inscrire à l’article 371-1 du Code civil, notamment lu lors des mariages, que "l’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques".
Cela recoupe un spectre très large de la violence verbale jusqu’à la violence psychologique en passant par la violence physique. C’est dans ce dernier volet qu’on retrouve la fessée, mais aussi les gifles, les pincements aux fesses, les secousses ou encore les tirages de cheveux."
«
- En 2007, le jeune Ed Thomas avait le droit, à 8 ans, d’aller seul au bout de sa rue à moins de 300 m de sa maison ;
- sa mère Vicky avait, en 1979, le droit d’aller seule à la piscine à 800 m de chez elle ;
- son grand-père Jack pouvait, en 1950, aller au bois à plus d’1,5 km de chez lui ;
- son arrière-grand-père George en 1919 était autorisé à aller pêcher à près de 10 km de chez lui.
»
La voiture est tellement présente dans nos sociétés qu'on à dû mal à se rendre compte de l’impact (parfois) négatif qu'elle a pu avoir.
(source https://liens.effingo.be/?odrBfA)