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J'ai de plus en plus l'impression de vivre dans un Gorafi géant.
Par rapport au dernier point abordé on pense bien sûr au retrofit (voiture électrique).
" La Charte de l'environnement est un texte de valeur constitutionnelle. Elle est intégrée en 2005 dans le bloc de constitutionnalité du droit français "
« Art. 1er. - Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.
Art. 2. - Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l'amélioration de l'environnement.
Art. 3. - Toute personne doit, dans les conditions définies par la loi, prévenir les atteintes qu'elle est susceptible de porter à l'environnement ou, à défaut, en limiter les conséquences.
Art. 4. - Toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu'elle cause à l'environnement, dans les conditions définies par la loi.
Art. 5. - Lorsque la réalisation d'un dommage, bien qu'incertaine en l'état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l'environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d'attributions, à la mise en œuvre de procédures d'évaluation des risques et à l'adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage.
Art. 6. - Les politiques publiques doivent promouvoir un développement durable. À cet effet, elles concilient la protection et la mise en valeur de l'environnement, le développement économique et le progrès social.
Art. 7. - Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d'accéder aux informations relatives à l'environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l'élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement.
Art. 8. - L'éducation et la formation à l'environnement doivent contribuer à l'exercice des droits et devoirs définis par la présente Charte.
Art. 9. - La recherche et l'innovation doivent apporter leur concours à la préservation et à la mise en valeur de l'environnement.
Art. 10. - La présente Charte inspire l'action européenne et internationale de la France. »
" La communication affligeante du gouvernement depuis le début de la canicule cache mal six années de procrastination climatique. Une inaction mortifère quand on sait que 33 000 décès dans l’Hexagone ont été liés à la chaleur entre 2014 et 2022. "
« Les canicules sont des tueuses silencieuses et invisibles de personnes silencieuses et invisibles »
" Depuis que la canicule traverse la France, le gouvernement semble avoir élaboré sa communication à partir de cet aphorisme cinglant, en misant que les premiers et premières impacté·es seront « les gens qui ne sont rien ». "
Après tout ceux qui soufrent de la canicule sont ceux qui n'ont pas la clim à la maison, dans la voiture et au bureau.
Pourquoi se prendre la tête pour les personnes, pas capable de disposer d'une clim dans leurs environnements de vies ?
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" Le vide politique est tel que la fin de l’impression systématique des tickets de caisse depuis le 1er août a été vantée par ce dernier comme un geste « pionnier en matière d’économie circulaire et de sobriété ». "
Il fait trop chaud ? --> clim
Trop de particules dans l'air ? --> filtre
Le solutionnisme technologique, piloté par les puissants de ce monde, ne veut pas actionner le parachute de secours en niant le fait même qu'on est en pleine chute ...
Un corps qui chute à beau nier sa chute, il finit toujours par atterrir... Sauf que quand la chute n'est pas maitrisée, c'est plus un atterrissage qui en résulte ... mais un crash.
Bref, les puissants nous entraient au crash
Dissolution Soulèvements de la terre, vers une criminalisation des luttes politiques ?
Analyse et décryptage des discours politiques par @clemovitch
Extraits : "L’Ademe conseille « de privilégier l’usage du wifi aux réseaux mobiles », les infrastructures de la 4G et de la 5G consommant bien plus d’électricité."
"En basse définition et en wifi, 7 heures par semaine de vidéo en flux sur tablette correspondent par exemple au bilan carbone d’un voyage de 20 km en voiture… Et celui-ci grimpe à 133 km, soit plus de six fois supérieur, si ce visionnage s’opère en haute définition et en 4G."
Simulateur qui permet de comparer les empreintes carbones des usages numériques :
Superbe cours de vulgarisation de Marc-André Selosse (https://fr.wikipedia.org/wiki/Marc-Andr%C3%A9_Selosse).
Ca parle sol, élevage intensif, santé humaine, agroécologie, feu, composte, science du vivant, biodiversite.
Le tout sans tomber dans le dogmatisme. C'est à ce type de personne qu'il faut donner du temps d'antenne.
Voir notamment la BD auquel a collaborée Selosse : https://www.dargaud.com/bd/sous-terre-bda5375020
" L’impact du numérique sur notre environnement est certes considérable, mais ne se trouve pas toujours là où on le pense. Mieux vaut par exemple faire plus attention à la durée de vie de ses appareils électroniques qu’à la taille de l’image en pièce jointe d’un message. Les petites phrases culpabilisantes gouvernementales en la matière ne servent souvent qu’à masquer l’absence de politique de long terme sur le sujet. Et le défi est énorme. "
"Le numérique représente en France 10 % de la consommation d’électricité et 2,5 % de son empreinte carbone, selon une étude de l’Ademe et de l’Arcep de 2020 [1]. Pour donner un ordre d’idée, l’étude montre que les impacts sur le changement climatique du numérique sont « légèrement supérieurs au secteur des déchets en France » et émettent autant de CO2 que 12 millions de voitures qui rouleraient, chacune, 12 000 km par an."
https://www.greenit.fr/ association pour la réduction de l’empreinte écologique du numérique
"Chez les chercheurs, la conclusion est unanime : ce qui abîme le plus la planète, ce sont les terminaux utilisateurs. Fabriquer une télévision, une tablette, un ordinateur ou un smartphone constitue la majeure partie des impacts actuels du numérique. Selon l’Ademe et l’Arcep, les terminaux utilisateurs représentent entre 63,6 % et 92 % des impacts sur l’environnement du numérique"
"Pour réduire son empreinte écologique, il faudrait les conserver beaucoup plus longtemps. « Pour avoir un véritable impact, il faudrait garder son smartphone au moins 8 ans, notre ordinateur au moins 10 ou 15 ans, nos télévisions 20 ans ! »
--> garder un smartphone + de 8 ans : fait
--> garder un ordi plus de 10 ans : fait
--> tv, j'en ai pas
"« Toutes les personnes sensibilisées au logiciel libre font durer beaucoup plus longtemps leurs machines"
"Leur stockage dans des data centers représente entre 4 % et 22 % des impacts écologiques du numérique. Il sont voués à augmenter, souligne la chercheuse Marion Ficher"
"je me suis posé une question : suis-je un député de La République en marche ou un député de la République tout court ? La Constitution est très claire sur le sujet. Tout mandat impératif est nul. J’ai donc voté contre et ils ont décidé de m’exclure, pour avoir respecté le jeu démocratique."
Selon un rapport des Nations Unies :
« la pollution et les substances toxiques sont à l’origine d’au moins 9 millions de décès prématurés par an, soit deux fois plus que la pandémie de Covid-19 au cours de ses dix-huit premiers mois. À l’échelle mondiale, un décès sur six est lié à des maladies causées par la pollution, soit trois fois plus que les décès dus au sida, au paludisme et à la tuberculose réunis et 15 fois plus que ceux imputables à l’ensemble des guerres, meurtres et autres formes de violence. »
" Principaux responsables de cette situation dramatique : les grandes entreprises, qui ne respectent pas les règles de protection de l’environnement, et les États, qui les laissent faire. "
Contrairement aux morts pour le covid, là on entend plus personne..
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Il n’y a pas d’un côté les bonnes énergies vertes et de l’autre les méchantes machines carbonées, mais un questionnement essentiel, puisque la quête continue de l’abondance n’est plus possible : comment habiter notre planète sans creuser la tombe de celles et ceux qui y vivent ?
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" Mais l’historien Jean-Baptiste Fressoz a mis en garde contre le « leurre dangereux, sans référent historique », de ce concept, « inventé en 1975 pour conjurer le thème de la crise énergétique ». Selon lui, « dire “transition” plutôt que “crise” rendait le futur beaucoup moins anxiogène en l’arrimant à une rationalité planificatrice et gestionnaire ». "
" L’ambiguïté de ce mot est pointée par deux autres auteurs, Gérard Dubey et Alain Gras, dans leur livre La Servitude électrique. Il est « chargé d’une idéologie continuiste », écrivent-ils, c’est-à-dire de l’idée que tout peut continuer comme avant, à condition de changer quelques équipements industriels périphériques. En réalité, « l’histoire industrielle, qui se déroule sur 200 ans, n’a jamais vu une énergie remplacer une autre ». Elles ne font que s’ajouter les unes aux autres. Tout est en place pour que les sociétés humaines se retrouvent à utiliser en même temps du charbon, du pétrole, du gaz, du nucléaire, de l’éolien, du solaire, de la géothermie, de l’hydrogène et de la biomasse, et accélèrent ainsi l’épuisement des milieux de vie, humaine et non humaine, sur cette pauvre planète creusée, forée et polluée de toutes parts. "
"Alors, si la « transition » n’est pas le bon substantif pour désigner les voies à ouvrir pour arrêter de détruire le monde, quel est-il ? Différentes propositions sont sur la table, habitées par des cosmologies et des visions politiques différentes : rupture (voir par exemple le livre Écologie sans transition , publié par les éditions Divergences), destitution, transgression, décroissance, atterrissage (Bruno Latour, Où atterrir ?)"
"Une idée simple serait d’oser se saisir du mot « révolution » dans son sens géométrique : pour retourner la question énergétique par rapport à son sens dominant. En clair, commencer par interroger la demande énergétique et voir comment la réduire au maximum, pour ensuite chercher comment répondre à la part incompressible de nos besoins. Soit l’inverse des présupposés idéologiques qui sous-tendent le « tournant nucléaire » du discours public en France sur la transition énergétique. La sobriété maximale et la production minimale d’énergie sont les indispensables conditions au maintien de la possibilité d’une vie décente pour tou·te·s, et pas seulement l’élite hors sol des pays riches. "
" C’est donc tout sauf uniquement une question de technologie. La catastrophe écologique en cours doit ouvrir un questionnement fondamental : quels besoins, quelle juste répartition des ressources en situation de pénurie, qui pour en décider ? "
Comme a son habitude le gouvernement veut faire de l'écologie de façade pour que rien ne change et qu'on reste bien dans le monde du tout jetable et de la consommation infinie.
Lire aussi : https://www.halteobsolescence.org/bientot-un-fonds-reparation-pour-reduire-le-cout-de-la-reparation/
" La récupération politique du rapport du GIEC est de haut niveau.
Oser parler de la loi climat alors que ce sont les mêmes personnes qui ont tout fait pour la saborder et réduire à néant les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, faut vraiment avoir aucune honte "
Ils annoncent continuellement une chose et faisant le contraire, notamment en matière d'écologie, et après ils viennent pleurer en parlant de la "défiance" des citoyens envers eux, lol.
Le problème est que cet artifice a fini par entièrement délégitimer leur parole. Quand vous annoncez une chose et faites l'inverse CONTINUELLEMENT, ou faites une chose et annoncez l'inverse CONTINUELLEMENT. De fait, votre parole, finit par n'avoir plus aucun sens, plus aucune valeur. C'est pareil avec ses proches, ou au sommet de l'État, juste ça n'a pas les mêmes conséquences au sommet de l'État.
Une personne politique qui s'est débrouillé pour que sa parole n'ai plus de valeur, c'est en fait condamné à n'être plus rien,
... et donc à avoir comme seul moyen de gouverner, la coercition. #ViveLaDemocratie
[Edit] Tweet qui illutre ce que j'ai écris au dessus :
Dans quelques années on se rendra compte qu’Emmanuel Macron était seulement un plasticien contemporain dont le quinquennat était une performance artistique dédiée à la contradiction et la vacuité.
" le smog qui s’est déposé à Montréal provient des feux ontariens, situés pourtant à plus de 2 000 kilomètres de la métropole québécoise. "
" Si l’écologie a indiscutablement progressé dans les esprits ces dernières années, la France est loin d’avoir enregistré dans les faits l’accélération nécessaire à l’atteinte de ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. A qui la faute ? "
Très bonne étude qui met clairement en lumière, par les chiffres, que ce n'est pas en agissant sur les personnes que l'on réglera les problèmes écologiques auquel on fait face.
Le problème ce ne sont pas les individus mais les structures (économiques, industriels, politiques etc.) sur lesquels nos sociétés sont basées.
C'est un travers/biais à avoir en tête car pas mal d'acteurs (politiques, entreprises notamment) ont intérêt à faire croire que c'est l'inverse, pour se dédouaner de leur responsabilité écrasante et ainsi ne pas changer leurs modèles. Pour d'autres raisons, on voit des personnalités politiques au sein même des parties écologistes se fourvoyer dans ce biais, ce qui est quand même très problématique.