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" Une fois le fraudeur reconnu par sa cible comme étant son banquier, il va s'attacher à faire monter la pression sur la victime en disant, par exemple : “Il y a des opérations anormales sur votre compte, nous avons besoin de faire un certain nombre de tests des moyens d'authentification” » "
" Quant aux profils des victimes, ils sont bien éloignés du cliché de la personne âgée sans connaissance du numérique. « C'est assez facile de se faire avoir finalement. Parmi nos clients, nous retrouvons des jeunes, des cadres supérieurs, etc. » "
Ça ne m'étonne pas, je m'estime assez au fait de ce type d'arnaque et j'ai pourtant bien fait me faire avoir comme un noob.
Le fait que je sois en déplacement à Paris ce jour là, a joué en la faveur des fraudeurs (comme expliqué dans l'article les fraudeurs recherchent maintenant pas mal d'infos avant de tomber sur une cible. Savaient-ils que j'étais en déplacement ce jour là ?).
La première chose auquel j'ai pensée, c'est de m'être fait voler ma carte bancaire (et le fraudeur n'a pas manqué de renforcer mon inquiétude en me demandant si c'était le cas).
J'ai tellement bien marché dans son jeu (je le croyais vraiment être de ma banque), que j'ai finis par lui dire "débrouillez-vous, si je me suis fait pirater mon compte, ce n'est pas à moi à régler le souci mais à vous". Ce qui m'a finalement sauvé ...
Quand même pas mal de lire ça :
"À l'avenir, les fraudeurs devraient avoir plus de difficultés pour usurper l'identité des banques. En effet, au courant de l'année 2024, chaque appel téléphonique devra être associé à un certificat prouvant l'authenticité du numéro affiché. "
"Retirer quelque 5.000 automates comme le veut ce projet représenterait une nouvelle baisse de 11% d’ici 2026, sans compter les suppressions éventuelles de DAB dans les autres réseaux (Crédit Agricole, CCF...)."
Pour mémoire :
"La BCE est l’un des meilleurs avocat du cash: il garantit, selon l’institution, le respect de la vie privée, assure l’inclusion sociale, aide à suivre les dépenses, constitue un moyen de paiement rapide et sûr..."
" Vos données personnelles sont devenues l'une des ressources les plus précieuses du vaste monde numérique. Mastercard, l'un des leaders mondiaux du paiement, a su capitaliser sur cette tendance en vendant les données de transaction de ses titulaires de carte à des entreprises tierces. L'entreprise a ainsi ouvert la porte à des questions de sécurité et de confidentialité des données pour vos opérations bancaires du quotidien. "
Et Google à bien sûr allègrement accès à nos paiements CB : http://shaarli.mydjey.eu/shaare/InLqfQ
Bilan : retirer et payer en espèce c'est mieux pour la vie privée
" L’amendement [...] stipule précisément que les montants des livrets A et LDDS (livret de développement durable et solidaire) que les banques conservent à leur bilan devront être en partie dédiés « au financement [...] de l’industrie de défense française ». "
Tout va bien.
" En maintenant le taux du livret A à 3 % le 1er août 2023, alors qu’il aurait dû grimper à 4 %, l’exécutif assume de spolier le petit épargnant. Pour justifier sa décision, il met en avant le risque d’un coût élevé pour les banques – un argument peu crédible "
" Le 1er août prochain, le taux du livret A sera maintenu à 3 % alors qu’il aurait dû – selon sa formule de calcul qui repose en grande partie sur l’inflation – être rehaussé à au moins 4 %. Telle a été la décision du ministre de l’économie et des finances Bruno Le Maire, qui a le pouvoir de déroger aux règles mathématiques qui régissent le taux du livret le plus diffusé au sein de la population."
" Le groupe bancaire Crédit mutuel va proposer un prêt à 0 % pour l'achat de n'importe quel vélo, pour les particuliers et les professionnels. L'offre va être lancée le 12 juin prochain. "
D'autres infos ici : https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/transports/velo-a-taux-zero-une-offre-commerciale-actant-la-reconciliation-du-credit-mutuel_AD-202305300133.html
TL;DR :
" l’arbitrage du taux de rémunération du livret A pour début août n’est certes pas encore rendu. C’est en juillet que le gouverneur de la Banque de France fera connaître sa proposition, puis que Bruno Le Maire dira s’il l’entérine ou pas. Mais s’il n’y a pas quelques bruits de casseroles d’ici là pour alerter l’opinion, réveiller la gauche qui ne semble pas se soucier de ce dossier et déjouer l’arnaque qui se prépare, il y a fort à parier que les grands gagnants de l’opération, ce seront encore une fois les banques privées. Et les dindons de la farce… les épargnants modestes. "
La nation du «paiement tout numérique» fait marche arrière: une nouvelle loi vient d’entrer en vigueur pour obliger les banques à fournir des services en liquide.
[…] Les Suédois doivent maintenant pouvoir retirer de l’argent liquide – et en déposer pour les entreprises – dans un rayon de 25 kilomètres autour de leur domicile. […]
[…] Si l’argent est injuste, ségrégateur, l’argent numérique l’est encore plus. Il implique, en Suède, d’avoir un numéro universel d’immatriculation, un compte en banque, un domicile fixe, ce que n’ont pas les immigrés, les touristes ou les personnes dans des situations de grande précarité. Il demande de maîtriser les outils numériques, de consulter son compte bancaire sur un ordinateur portable, de savoir envoyer de l’argent par téléphone. Il exige un accès permanent au réseau téléphonique et à internet, ce qui n’est pas toujours le cas en zone rurale. […]
[…] «Quand vous entendez ces nouvelles venues de Chine sur le fichage électronique des citoyens à travers leurs achats, comment pouvez-vous être sûr que ce genre de surveillance ne va pas arriver dans des pays comme la Suisse ou la Suède?» s’alarme Björn Eriksson. «Ce n’est peut-être pas pour demain, mais je rencontre de plus en plus de jeunes, de cadres très bien insérés qui limitent leurs achats par carte car ils craignent Big Brother!»
En Suède, pour l’instant, les seuls commerces où les consommateurs hésitaient à utiliser leur carte bancaire étaient les Systembolaget, ces magasins d’Etat qui sont les seuls autorisés à vendre de l’alcool et où les buveurs honteux ne veulent pas laisser de traces de leur paiement…
via : https://shaarli.guiguishow.info/?1M1IiQ
En plus de ça, souvent, quand vous payez en Carte Bancaire un commerçant, un pourcentage de la transaction va à la banque émettrice du terminal de paiement. Quand je vais dans un commerce c'est notamment pour faire vivre le commerce, mais surement pas pour faire vivre la banque qui fournit le terminal de paiement. J'évite donc de payer en CB dès que je peux.
"L'un de vos prélèvements bancaires a été rejeté ? Cela va vous coûter cher. Et encore plus cher parce que vous êtes Français ! Selon l'UFC-Que Choisir, les frais d'incidents bancaires sont 17 fois plus élevés en France qu'en Allemagne, huit fois plus qu'en Italie"
"Une "scandaleuse ponction bancaire de 1,8 milliard d'euros sur le budget des consommateurs" dénoncée ce mardi 7 juin par l'association de défense des consommateurs dans un communiqué"
"Un fonds lancé par la Banque publique d’investissement (BPI France), ouvert aux souscripteurs apportant au moins 5 000 euros, a dégagé en neuf mois un rendement de 43 %, grâce à une forte décote des actifs publics. Une opération financière qui symbolise la politique économique du quinquennat Macron."
Les néobanques ne sont visiblement pas (toutes) sérieuses.
Voir aussi cet article : "contrairement à ce qu’on lit et contrairement à ce que disent la plupart des banques : la directive ne demande pas aux banques d’obliger à ses clients d’installer une application mobile pour gérer son argent."
"Cette solution (du boîtier) me semble la meilleure : c’est la banque qui fournirait le boîtier (certaines le font déjà)"
Je confirme, le Crédit Mutuel par exemple, fournit un boitier (normalement payant mais il est possible que votre conseiller vous supprime les frais).
Voir aussi : un site du service public qui permet de comparer les frais bancaires : https://www.tarifs-bancaires.gouv.fr/
L’association juge « confiscatoire » les tarifs imposés par les banques pour clore un compte bancaire après la mort d’une personne. Ces derniers sont de 233 € en moyenne (avec d’importantes disparités selon les banques), ce qui équivaut à « un niveau jusqu’à trois fois plus élevé que celui pratiqué chez nos voisins européens »
"Aujourd'hui des milliards sont encore investis par les plus grandes banques dans l'énergie fossile; tant qu'on a ça, chacun peut prendre son vélo, ça ne changera pas le problème. Il y a des millions d'activités à créer"
" Donner du sens à son argent, être plus regardant sur les activités de sa banque, chercher des alternatives cohérentes avec ses préoccupations écologiques et sociales : c’est ce que cherchent à faire de plus en plus de gens, si l’on en croit les chiffres de plusieurs organismes contactés par Mediapart."
" Les six grandes banques étudiées — BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, Banque Populaire Caisse d’épargne, Crédit Mutuel et la Banque Postale — ont une empreinte carbone qui représente près de huit fois les émissions de gaz à effet de serre de la France entière (3,3 milliards de tonnes équivalent CO2 par an, à rapporter aux 445 millions de tonnes de éqCO2 de la France). À elles seules, BNP Paribas et Société Générale émettent chacune deux fois plus que l’ensemble du territoire français. "
" nous polluons – sans le savoir – davantage via ce que finance notre argent à la banque, que via notre propre consommation. En d’autres termes, l’argent de nos comptes en banque représente notre premier poste d’émissions de éqCO2. »"
Extrait twitter : "Une tentation se fait jour au sein des grandes instances monétaires : taxer les liquidités et rendre l’usage des espèces plus coûteux. Un euro subirait une baisse jusqu’à 5 %. Si vous tirez 100 euros au distributeur, il vous en coûtera 105 euros..."
Sans que l’information ne fasse grand bruit, Marie-Anne Barbat-Layani, jusqu’alors directrice générale de la Fédération bancaire française (FBF), a été nommée, le 30 octobre, secrétaire générale des ministères économiques et financiers. L’ancienne représentante des grandes banques françaises va gérer ces ministères, et notamment y décider des recrutements – et des suppressions de postes. Plus personne ne s’inquiète de ces allers-retours entre la fonction publique dirigeante et le secteur bancaire. Que plus personne alors ne s’étonne non plus de voir l’intérêt d’un seul secteur nous gouverner tous.