Infographie sur le pourquoi il n'est pas imaginable actuellement d'éléctrifier les bateaux cargos et avions de lignes.
"1 vol sur 10 au départ de la France est un jet privé.
Un vol en jet est 10 fois plus polluant qu'un vol commercial, lui même au moins 50 fois plus polluant que le TGV... !
l’analyse de l’ONG évalue à plus de 30% la hausse du CO2 émis par les jets privés de 2005 à 2019 -dernière année courante pour l’aviation avant le Covid-19- et épingle la France et le Royaume-Uni parmi les pays aux vols les plus polluants d’Europe, rejetant à eux deux 35% des émissions de ce type de transport. "
" Le rapport publié ce mercredi 31 mars par l’ONG britannique Possible rappelle qu’une minorité de personnes, aux revenus les plus élevés, plane... et pollue. Il recommande entre autres d’instaurer une « taxe grands voyageurs »."
« Dans l’ensemble de l’Union européenne, les 20 % de la population ayant le revenu le plus élevé sont responsables de plus de la moitié des dépenses consacrées aux voyages en avion »
C'est là ou tu comprends encore mieux pourquoi Amazon tient à tout prix à installer un méga entrepôt à côté de l'aéroport Saint-Exupéry à Lyon.
Puis acheter des avions en ce moment c'est le bon plan, les compagnies aériennes doivent brader de l'avion à tour de bras.
« Au-delà d’environ 8.000 mètres d’altitude, où la température est suffisamment basse, l’émission de vapeur d’eau des aéronefs [1] provoque dans leur sillage des traînées blanches, constituées de cristaux de glace en suspension, qui amplifient l’effet de serre anthropique, comme le font généralement les nuages [2].
[...]
Baisser l’altitude de croisière de l’aviation civile afin de l’affranchir de la formation de ces traînées blanches, outre la disparition du ciel de ces rayures quotidiennes, constituerait une cible de choix à l’effet tangible et rapide sur le climat. En effet, leur suppression aurait un effet immédiat sur le rayonnement solaire, donc sur l’effet de serre, contrairement aux émissions de CO2, dont les premiers effets des stratégies d’atténuation ne se mesurent qu’après une ou deux décennies. »
« Toutefois, une altitude plus basse correspond à un air plus dense, qui conduirait, à vitesse égale, à une envolée de la consommation de carburant. En revanche, une réduction concomitante de vitesse d’un tiers nécessiterait de basculer de motorisations à réaction vers des motorisations à hélice, avec reconception de fuselages adaptés. Cela permettrait de réduire cette consommation, conduisant l’ensemble des émissions à diminuer de moitié [3].
L’écart de durée de parcours, déplacements et temps d’attente aux aéroports inclus, resterait minime sur les vols court et moyen-courriers, mais assez significatif sur les vols long-courriers, modifiant l’accès aux destinations lointaines : ces dernières se verraient affectées d’un rallongement de plusieurs heures, associées parfois à une escale supplémentaire. Il conviendrait cependant d’exempter de ces contraintes les trajets jugés urgents, sanitaires par exemple, comme le prévoient les prérogatives octroyées à certains véhicules routiers ou aux hélicoptères d’urgence. »
« Un salon dédié au voyage en train vient de se tenir à Stockholm pour échanger les bons plans pour voyager en Europe. »
Pendant ce temps là en France on ferme les lignes de trains régionales ...
« Les vols entre Amsterdam et Bruxelles ont du plomb dans l'aile. Ces sauts de puces sont en effet décriés au nom des dommages à l'environnement qu'ils occasionnent alors que le train se montre aussi efficace que l'avion, tout en polluant moins, pour relier les 200 kilomètres entre ces deux capitales du Benelux. »