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« Nous rappelons aussi notre opposition formelle à toute mesure coercitive concernant la vaccination. Il s’agirait d’une entorse grave au code de santé publique. Le consentement éclairé doit être recherché. Nous devons fournir "une information claire, loyale et adaptée" et respecter la décision finale qui appartient aux usager.e.s. (5)
Nous nous désolidarisons de nos confrères et consoeurs s’improvisant « gardiens de la raison » (6), répondant par le mépris, l’insulte et l’agressivité à toute question légitime sur la vaccination (concernant les conflits d’intérêts, les effets secondaires, le manque de recul sur le vaccin ou bien encore sur la mise en scène médiatique douteuse de la première vaccination). Il est possible de conseiller un vaccin, tout en faisant preuve d’humilité, sans étiqueter « antivax », « complotiste » ou « covidiot » toute personne ayant des interrogations de bonne foi. Nous pensons d’ailleurs que l’apport des sciences humaines et sociales est indispensable pour mieux comprendre les enjeux d'acceptation ou de méfiance envers les vaccins dans la population, sans omettre la responsabilité du corps médical lui-même.
En conclusion : la vaccination Covid-19 est utile, avec une balance bénéfice risque favorable. »
" "Monsieur le Ministre nous fait la leçon sur la fermeté des convictions. Mais ce n'est pas qui jurions la main sur le coeur il y a trois mois que "la vaccination ne serait jamais obligatoire" et que "le passe sanitaire ne se ferait jamais pour les actes du quotidien."
" Les dernières annonces de Macron sont d’une très grande violence, avec encore un ton autoritariste. Elles viennent de la personne, le président, qui n’a pas suivi les recommandations médicales en janvier, et qui est en cela responsable de nombreuses contaminations et morts, et qui nous fait aujourd’hui la leçon. Elles viennent d’un chef de l’État qui était incapable de fournir masques et dépistage en mars dernier, incapable de prendre les mesures indispensables pour contrôler l’épidémie avant la deuxième vague. "
ET BEN CA FAIT PLAISIR DE ENFIN LIRE QUELQUES CHOSES D'INTELLIGENT SUR LE SUJET :
" Même en imaginant que le problème ne soit que la défiance vaccinale, cette façon de considérer le courant anti-vaccin comme une réalité contre laquelle on ne peut rien faire sinon donner des coups de marteau, c’est une erreur. La confiance vaccinale se construit par la transparence, sur les essais des laboratoires, sur le suivi des remontées des effets indésirables. Il faut aussi une transparence pour comprendre sur quelle base sont prises les décisions. Sans cette transparence, cela ne peut pas marcher. Aujourd’hui, il y a une très grande opacité d’un bout à l’autre, depuis la recherche la plus fondamentale jusqu’à la prise de décision. Ce qui a aussi nourri la défiance vis-à-vis des vaccins, ce sont les grands ratés de la mise en place de la campagne de vaccination en janvier. "
Le dernier paragraphe est intéressant également.
(via OpenNews)
" il y a tellement d'autres explications que ça, que la bétise c'est de ne pas voir comment l'expliquer autrement. "
En effet. Voici une autre explication :
Pas mal de personnes aisées financièrement se sont vaccinées "pour ne pas être embêté" en voyage, en déplacement.
J'ai plusieurs fois entendu autour de moi auprès de personnes aisées (milieu pro), des remarques types :
"Ça serait que de moi, le vaccin j'ai pas envie / ne sert à rien / autres argument ici. MAIS je vais le faire pour pas être embêté car j'ai prévu de voyager en Crète / je prends souvent l'avion", ou encore "j'ai prévu d'aller au festival d'Avignon et dans les grandes salles ils demandent un pass...".
J'ai donc tendance à croire que les milieux aisés se sont vaccinés pour ces raisons et pas parce qu'ils auraient une conscience, ou une foi dans la science supérieure aux "pauvres".
Cela va d'ailleurs être confirmé dans les semaines qui viennent, les "pauvres" vont maintenant se faire vacciner pour "ne pas êyre emmerdé" en allant au supermarché, comme les "riches" se sont vaccinés il y'a quelques mois pour ne pas être emmerdé en voyageant...
Pourrait t-on en conclure qu'un troll anonyme qui insulte sans réfléchir sur OpenNews c'est con ? Je laisse les Shaarli se faire un avis.
Là où j'en suis resté c'est qu'on peut être vacciné et porteur du Covid ...
" Les vaccins anti-Covid-19 sont devenus un enjeu crucial pour les grandes puissances, qui, au travers de leurs multinationales, affirment leur hégémonie économique. Cette stratégie se cache derrière des concepts ambigus, tels que le « bien public mondial » (BPM) ou la prétendue solidarité du mécanisme Covax, mais reste ferme sur l’application des droits de propriété intellectuelle (PI), élément essentiel de contrôle du marché. Elle se traduit dans les faits par un soutien financier massif aux multinationales du médicament. Révélant, en pleine crise sanitaire mondiale, le triomphe sans partage du néolibéralisme, avec les États qui se posent en soutien des marchés. "
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Macron : On ne va pas soutenir la levée des brevets sur les vaccins
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Biden : On va soutenir la levée des brevets
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Macron : écoutez c'est une super bonne idée
Si il fallait encore une preuve de la médiocrité et de la bassesse de notre président.
Voir sa déclaration ici : https://twitter.com/epelboin/status/1390282912466186243
Minable, sa parole n'a aucune valeur
Macron est totalement abject de pas appuyer pour la levée des brevets sur le vaccin.
Pour rappel la recherche sur le vaccin du Covid a couté 1 milliard d'€ à Biontech Pfizer, dont la moitié a été fournit par des financements publics (Union Européenne, Allemagne etc.).
Donc 500.000€ de dépense sur la recherche. Rien qu'en 2021 ils prévoient de gagner 26 milliards d'€ avant impôt sur le vaccin.
Et dire qu'il y'a quelques mois on nous disait que dès qu'on aurait un vaccin, les brevets seraient levés pour stopper la pandémie.
« Depuis des mois, la multinationale, dont les dix plus gros actionnaires sont des fonds d’investissement américains, de Vanguard à BlackRock en passant par State Street et Morgan Stanley, prépare les marchés financiers à ramasser la mise de la catastrophe sanitaire mondiale.
À la mi-mars, lors d’un séminaire en visioconférence organisé par la banque d’affaires britannique Barclays, deux des plus hauts dirigeants de Pfizer ont, non sans cynisme, évoqué leurs lucratives perspectives : troisième dose à injecter face aux variants, rappel annuel de vaccination, etc. »
« Et la lecture du rapport annuel de BioNTech, le partenaire de Pfizer, leur donne raison : les coûts de recherche et développement (R & D) pour ce vaccin n’ont pas dépassé le milliard d’euros, une somme partagée à parts égales entre les deux, alors que le laboratoire européen a reçu des aides de Bruxelles et de Berlin pour un montant cumulé de près de 445 millions d’euros. »
" The EU Commission has decided not to renew COVID-19 vaccine contracts next year with companies such as Astrazeneca and Johnson & Johnson (J&J), Italian daily La Stampa reported on Wednesday citing a source from the Italian Health Ministry. "
" Après avoir évoqué les inquiétudes suscitées par l’augmentation des variants plus virulents et plus dangereux pour le système immunitaire, Osterholm a expliqué: «Chuck, je suis encore plus inquiet de ce qui nous attend au cours des prochaines années. À l’heure actuelle, si vous regardez la distribution des vaccins dans le monde, dix pays ont reçu environ 80 pour cent des vaccins. Trente pays n’en ont même pas vu une goutte. Si nous continuons à voir ce virus se répandre sans entrave dans les pays à revenu faible et intermédiaire, il va produire des variants au cours des prochaines années qui pourront à chaque fois mettre en péril nos vaccins. C’est pourquoi nous avons besoin non seulement d’une réponse américaine, mais aussi d’une réponse mondiale pour faire vacciner un maximum de personnes.» "
D'où l'intérêt primordial de lever les brevets sur les vaccins Covid ! Il est édifiant de voir que les pays riches (France inclus) sont contre la levée des brevets.
Comme le dit Maxime Combes : "N'a-t-on donc pas compris qu'en cas de pandémie, "personne n'est en sécurité tant que tout le monde n'est pas en sécurité" ? "
" L’Union européenne, la France en particulier, et les pays riches en général, vont-ils enfin consentir à accepter de lever les brevets sur les vaccins et médicaments contre le COVID-19 comme le réclament les pays du Sud depuis des mois ? "
Ce vaccin [AstraZeneca] est-il réellement moins efficace que les autres ? À première vue, c’est ce que semblent suggérer les résultats des essais cliniques : alors que les deux vaccins ARN montraient une efficacité de 95 % à prévenir les cas symptomatiques confirmés, le vaccin d’AstraZeneca en empêchait « seulement » 70 %. Toutefois, si l’on s’en tient aux cas de Covid hospitalisés ou aux décès évités, tous ces vaccins atteignaient plus de 98 % d’efficacité dans les études.
Le problème, c’est qu’il est très difficile de comparer les données issues des essais cliniques car les critères d’évaluation d’efficacité diffèrent selon les laboratoires. Les placebos ne sont pas les mêmes, les populations vaccinées non plus, les délais pour comptabiliser les cas de Covid vont de 7 à 28 jours, selon les essais. Même la façon de comptabiliser les cas de Covid n’est pas la même.
Pour Moderna, il fallait au moins deux symptômes (fièvre et toux, par exemple) et un test virologique positif, alors que pour Pfizer et AstraZeneca, un seul symptôme et un test positif suffisaient. En outre, certains essais d’AstraZeneca ont eu lieu sur des populations déjà confrontées aux nouveaux variants du virus, alors que ceux de Moderna ou de Pfizer étaient terminés avant que ces variants circulent largement.
En réalité, l’idéal serait de comparer l’efficacité des différents vaccins en vie réelle, ce qui commence à devenir possible grâce aux données qui s’accumulent. Ainsi, une étude vient d’être publiée en « preprint » (texte pas encore relu par d’autres chercheurs). Elle a été menée en Écosse sur plus de 39 000 personnes, dont 27 675 avaient reçu le vaccin Pfizer/BioNTech et 11 382 le vaccin AstraZeneca. Contre toute attente, elle montre finalement une efficacité supérieure pour AstraZeneca : 28 à 34 jours après la première injection, le vaccin anglo-suédois diminue de 94 % les hospitalisations, contre 85 % pour le vaccin Pfizer/BioNTech.
En outre, le vaccin d’AstraZeneca semble le plus rapidement efficace : 70 % d’efficacité dès la seconde semaine suivant la primo-injection, contre seulement 38 % à cette même période pour le Pfizer/BioNTech. Il faut en outre noter qu’en Écosse, l’AstraZeneca est majoritairement utilisé par les plus de 65 ans, alors que le Pfizer/BioNTech est surtout injecté chez les moins de 75 ans, contrairement à la France. De quoi redorer encore plus l’image du vaccin AstraZeneca.
Covid-19: comment le vaccin d’AstraZeneca est devenu une piqûre de seconde zone - Page 1 | Mediapart
Extraits :
" Les médecins généralistes pourront injecter le sérum d’AstraZeneca à partir du 25 février. Mais entre la crainte montante d’une moindre efficacité du vaccin face au variant sud-africain, ses effets secondaires fréquents, des tests d’efficacité contestables et des retards de livraison, le laboratoire enchaîne les déconvenues."
" Un vaccin qui se conserve dans un simple réfrigérateur, aussi simple d’accès que celui contre la grippe… De quoi marquer un tournant dans la campagne de vaccination. Mais ce produit hier tant désiré pour son faible prix, ses facilités de conservation, et donc de distribution de masse, est aujourd’hui devenu le sérum par défaut. Celui que l’on inocule faute de doses suffisantes de vaccins plus performants. "
" Il est [...] moins performant que les deux premiers autorisés en Europe, ceux de Pfizer-BioNTech et de Moderna. "
" Pour les vaccins de Pfizer-BioNTech et Moderna, c’est clair : les essais cliniques montrent des taux d’efficacité de 95 % et 94 %, respectivement. Pour celui d’AstraZeneca, cela dépend des doses injectées, de la durée écoulée entre les deux piqûres et des zones géographiques de tests prises en compte. Les taux sont alors compris entre 62 et 70 %. Les essais cliniques ont eu lieu en Grande-Bretagne et au Brésil, avant que la présence de variants n’y soit détectée. "
" Or depuis, une nouvelle étude réalisée sur quelque 2000 personnes par l’université du Witwatersrand à Johannesburg a été diffusée en « preprint », c’est-à-dire pas encore revue par des pairs. Elle donne de premières indications inquiétantes sur l’efficacité du vaccin d’AstraZeneca en Afrique du Sud, où circule fortement le variant tant redouté : 22 % seulement."
" Comme les variants sud-africain et brésilien ne sont pas les variants qui circulent le plus en France, il reste un vrai intérêt à vacciner avec de l’AstraZeneca. »"
" Sauf que les doses de Pfizer-BioNTech et Moderna sont distribuées au compte-gouttes. Les autorités sanitaires européennes devraient autoriser un quatrième vaccin à la mi-mars, celui de l’Américain Johnson & Johnson, qui présenterait le double avantage de se conserver dans un réfrigérateur classique et d’offrir une protection en une seule injection."
" Autre déconvenue du vaccin d’AstraZeneca : la fréquence des effets secondaires depuis qu’il est injecté en France le 6 février, en priorité aux soignants de moins de 65 ans. Les symptômes grippaux apparus après la première piqûre ont entraîné des arrêts maladie en cascade à l’heure où les hôpitaux ne peuvent se passer de bras. "
"les polyclonaux s'adaptent à tous les variants, Xenothera en a fait récemment la démonstration sur les variants anglais ou encore sud-africain."
" Face aux difficultés des laboratoires à tenir leurs promesses de livraisons de vaccins, certains réclament des mesures plus coercitives comme la réquisition permise par l’état d’urgence sanitaire ou la licence d’office, qui permet de lever un brevet sur un médicament."
" L’état d’urgence sanitaire, d’abord, offre au gouvernement des pouvoirs considérables en matière économique prévus à l’article 2 de la loi du 23 mars 2020. D’une manière générale, il peut prendre « toute mesure permettant la mise à disposition des patients de médicaments appropriés pour l’éradication de la catastrophe sanitaire ». Il dispose du pouvoir de réquisitionner « tous biens et services nécessaires à la lutte contre la catastrophe sanitaire » ou encore de prendre « des mesures temporaires de contrôle des prix de certains produits ».
Même en écartant ces mesures d’exception, l’État dispose, dans le droit commun, d’une autre arme, bien connue et déjà utilisée par le passé : la licence d’office, ou licence obligatoire, qui permet de suspendre un brevet afin d’assurer la production d’un médicament dont la qualité ou la quantité proposée par le laboratoire n’est pas satisfaisante et que les conditions sanitaires l’exigent.
Cette procédure est prévue à l’article L. 613-16 du Code de la propriété intellectuelle, qui dispose : « Si l’intérêt public l’exige et à défaut d’accord amiable avec le titulaire du brevet, le ministre chargé de la propriété industrielle peut, sur la demande du ministre chargé de la santé publique, soumettre par arrêté au régime de la licence d’office […] tout brevet. » "
"Après le retard annoncé par Sanofi sur son vaccin au mois de décembre, l'Institut Pasteur a annoncé ce lundi 25 janvier avoir jeté l'éponge sur son propre projet. L'échec français n'est-il qu'un accident de parcours, ou existe-t-il des raisons structurelles permettant de l'expliquer, au moins en partie ?"
" La note du CAE pointe notamment, parmi les causes probables de notre retard, un cruel manque de moyen de… la recherche fondamentale, c'est-à-dire des universités et de la recherche publique."