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" En tempêtant avec inconséquence « nous sommes en guerre », les plus hautes autorités de l’État ont permis à une extrême droite française, ivre de revanche, de s’engouffrer dans la brèche. La haine est là et le scrutin l’attend. "
"e cinéma français renseigne sur la montée des périls dans les années qui précédèrent le second conflit mondial. En 1937, dans Drôle de drame de Marcel Carné, Jacques Prévert fait répéter à Michel Simon : « À force d’écrire des choses horribles, les choses horribles finissent par arriver. » En 1938, dans Les Disparus de Saint-Agil de Christian-Jaque, le même Jacques Prévert fait déclamer à un personnage épisodique : « Cette fois-ci, messieurs, c’est la guerre ! »"
"Dire « nous sommes en guerre », c’est lancer un appel d’air au pire, qui répond toujours… Présent. Le système (capitaliste) avait jusqu’alors fait montre d’une ruse et d’une retenue lexicales retorses à souhait. Tout était euphémisé : on ne disait plus cotisations sociales mais charges patronales, licenciements mais plans sociaux, cadres du privé mais société civile, démantèlement du droit du travail mais flexibilité, loi du plus fort mais compétitivité, lutte des classes mais dialogue social, infantilisation de la canaille mais pédagogie. Avec toujours cette antienne imparable prononcée la main sur le cœur : « Moi, je ne suis pas dans l’idéologie. »"
"Transformer les inégalités sociales en guerre identitaire"
"Faire semblant de craindre la guerre civile tout en l’allumant. Tout le monde s’y met, ici et maintenant. "
"La guerre doit avoir une fin. Celle intervenue en 1944-1945 nous convient. Inutile d’y revenir "
" Le patron de l’imprimerie avait relancé à plusieurs reprises le siège du parti par courrier, téléphone et mail, en rappelant qu’il est à la tête d’une « petite structure », placée en « grande difficulté » par le refus de payer du parti présidentiel, qu’il croyait être un « parti sérieux qui honorait les factures émises par ses prestataires ».
La situation a ceci de paradoxal que LREM a fait voter en 2018, dans la loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), une disposition offrant la possibilité à l’administration de publier dans la presse le nom des entreprises qui ne paient pas leurs factures. "
" À défaut d’un effet économique identifiable, la réforme a, en revanche, eu un effet sur le patrimoine et les revenus des plus fortunés. Et c’est même le seul effet que le comité est capable d’identifier avec certitude. Et les chiffres sont vertigineux. En 2018, les dividendes versés aux ménages résidant en France ont augmenté de 9 milliards d’euros sur un an, à 23 milliards d’euros, soit une hausse de 64 %. Et le flux s’est encore accru en 2019 de 1 milliard d’euros, avant de se stabiliser à ce niveau très élevé en 2020 "
" Lorsque l’on dit « versés aux ménages », il faut savoir de quoi on parle : 45 % de la hausse de 9 milliards d’euros a été captée par 5 000 foyers qui ont vu leurs dividendes dépasser 100 000 euros par an, et 13 %, soit 1,2 milliard d’euros, ont été captés par 310 foyers, qui ont touché plus d’un million d’euros de dividendes par an. Il s’est ensuivi un creusement des inégalités au sein même de la classe la plus aisée, au bénéfice des 0,1 % les plus riches. "
" Les bénéfices dégagés par ces réformes ne se sont pas retrouvés dans l’économie française parce qu’ils sont allés là où les rendements sont les plus attrayants : à l’étranger, dans l’immobilier et dans les marchés financiers. L’incompréhension de cette réalité pourtant évidente est le voile qui permet de faire accroire à la classe moyenne qu’il faut épargner les plus riches. Et c’est pourquoi ce type de rapport, comme celui du comité d’évaluation, est important : il ne peut dissimuler le désastre économique et social de cette réforme. Et sape les bases de l’imposture. "
" En réalité, la seule vraie boussole de ce quinquennat, c’est cette réforme de la fiscalité du capital. [...] . En dépit de son impopularité, la fin de l’ISF est restée un point non négociable pour Emmanuel Macron. C’est donc ici qu’il faut chercher son identité politique et économique. "
" En 2019, sous la pression des gilets jaunes, le président de la République avait concédé qu’il se soumettrait à l’évaluation de la réforme de la fiscalité du capital. Laurent Saint-Martin et Benjamin Griveaux, député LREM, avaient, à l’époque, demandé de laisser passer deux ans. On y est. Marlène Schiappa va-t-elle proposer de rétablir l’ISF comme elle s’y était alors engagée ? « Si l’évaluation montre que des capitaux ne sont pas suffisamment injectés dans l’économie française, je proposerai de rétablir l’ISF », avait-elle alors affirmé."
"Évidemment, on comprend la fonction de l’évaluation : c’est une façon de gagner du temps et de pérenniser des mesures qui, une fois en place, ne peuvent plus être remises en cause, car on ferait alors prendre des risques à « l’emploi ». C’est un piège politique qui s’apparente à une forme d’escroquerie. Dès 2018, chacun avait déjà les moyens de savoir que cette réforme de la fiscalité du capital était une mesure de classe et non une mesure économique."
" Du CSA à l’Autorité de la concurrence, en passant par l’AMF ou l’Arcep, l’Élysée multiplie les chausse-trappes contre, ces institutions garantes de l’impartialité de l’État. Ce qui en dit long sur l’autoritarisme d’Emmanuel Macron et l’anémie de notre démocratie. "
Montagne d'or " Le Fonds mondial pour la nature (WWF) détaille qu’outre le déboisement total de 1 513 hectares, « l’extraction de l’or nécessiterait des milliers de tonnes d’explosifs et de cyanure et 195 millions de litres de fuel durant les douze années de vie du projet ». "
Sinon, n'oubliez pas d'éteindre la lumière en sortant et de pisser sous la douche.
Je lis cet article avant-hier. Super nouvelle, enfin une bonne décision prise par ce gouvernement, tellement rare que j'en serais presque ému.
Ça fait des années que ce devrait être le cas, c'est une super mesure de santé publique qui sur le moyen et long terme sera bénéfique à toute la société, sur tout point de vue...
Sauf que comme d'hab ce n'est que effet d'annonce et poudre aux yeux :
Hier je discute avec une amie psy qui m'explique dans quelle mesure sera pris en charge le remboursement :
Seulement s'il n'y a pas de dépassement d'honoraire de la part du psy. Pas de dépassement d'honoraire étant entendu à 23€ la demi-heure ou 40€ l'heure...
Sauf que le tarif courant des psychologues pour une heure est de 50/60€.
De plus le psy devra, pour que le client soit remboursé faire tous ses actes dans le cadre des 40€/h.
D'après le calcule des syndicats, un psy qui accepte de jouer le jeu gagnera autour des 1100/1200€ mois, une fois les charges payées ...
Autant dire que peu de psy vont rentrer dans ce système. On peut pas s'empécher de se dire, que c'est un calcul de la part du gouvernement pour faire en sorte que ce remboursement soit utilisé seulement à la marge.
" Les dernières annonces de Macron sont d’une très grande violence, avec encore un ton autoritariste. Elles viennent de la personne, le président, qui n’a pas suivi les recommandations médicales en janvier, et qui est en cela responsable de nombreuses contaminations et morts, et qui nous fait aujourd’hui la leçon. Elles viennent d’un chef de l’État qui était incapable de fournir masques et dépistage en mars dernier, incapable de prendre les mesures indispensables pour contrôler l’épidémie avant la deuxième vague. "
ET BEN CA FAIT PLAISIR DE ENFIN LIRE QUELQUES CHOSES D'INTELLIGENT SUR LE SUJET :
" Même en imaginant que le problème ne soit que la défiance vaccinale, cette façon de considérer le courant anti-vaccin comme une réalité contre laquelle on ne peut rien faire sinon donner des coups de marteau, c’est une erreur. La confiance vaccinale se construit par la transparence, sur les essais des laboratoires, sur le suivi des remontées des effets indésirables. Il faut aussi une transparence pour comprendre sur quelle base sont prises les décisions. Sans cette transparence, cela ne peut pas marcher. Aujourd’hui, il y a une très grande opacité d’un bout à l’autre, depuis la recherche la plus fondamentale jusqu’à la prise de décision. Ce qui a aussi nourri la défiance vis-à-vis des vaccins, ce sont les grands ratés de la mise en place de la campagne de vaccination en janvier. "
Le dernier paragraphe est intéressant également.
(via OpenNews)
... si ça pouvait lui remettre les idées en place.
Lien direct vers la gifle : https://twitter.com/AlexpLille/status/1402237903376367627
(je poste pas sur ce qui s'apparente à de la polémique d'habitude, mais là tout de même...)
" La [bonne] stratégie d'élimination procède en deux phases. D'abord, on ramène la circulation du virus en dessous d'un seuil critique, de sorte que l'on puisse tracer, alerter et isoler efficacement les nouveaux cas.
Ensuite, on agit rapidement, et de manière stricte mais localisée en cas de résurgence du virus. C'est ce qu'a fait l'Australie, par exemple: un confinement strict en août et septembre 2020, suivi de confinements brefs et ciblés.
Ce confinement représente bien sûr un coût sur le PIB, mais à partir du moment où l'on parvient à avoir une circulation minime, on peut le maintenir à faible coût. D'autant plus qu'on entre dans un régime stable.
A contrario, vivre avec le virus (comme en France, mais également chez les pays voisins ou aux États-Unis) a pour conséquences de devoir être sur le qui-vive en permanence, de fermer des domaines d'activité et pas d'autres, rouvrir puis refermer... Cette logique de «stop and go» est extrêmement coûteuse sur le plan économique et social à long terme. "
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Macron : On ne va pas soutenir la levée des brevets sur les vaccins
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Biden : On va soutenir la levée des brevets
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Macron : écoutez c'est une super bonne idée
Si il fallait encore une preuve de la médiocrité et de la bassesse de notre président.
Voir sa déclaration ici : https://twitter.com/epelboin/status/1390282912466186243
Minable, sa parole n'a aucune valeur
Macron est totalement abject de pas appuyer pour la levée des brevets sur le vaccin.
Pour rappel la recherche sur le vaccin du Covid a couté 1 milliard d'€ à Biontech Pfizer, dont la moitié a été fournit par des financements publics (Union Européenne, Allemagne etc.).
Donc 500.000€ de dépense sur la recherche. Rien qu'en 2021 ils prévoient de gagner 26 milliards d'€ avant impôt sur le vaccin.
Et dire qu'il y'a quelques mois on nous disait que dès qu'on aurait un vaccin, les brevets seraient levés pour stopper la pandémie.
" la procédure accélérée — elle aussi engagée pour ce texte — est devenue la norme pour les projets de loi. Depuis le début de la législature actuelle, en 2017, près de 99 % des textes émanant du gouvernement — les projets de loi — ont été adoptés selon cette procédure "
" Une vitesse cohérente avec les promesses du candidat Emmanuel Macron : en 2017, il indiquait dans son programme vouloir favoriser la procédure accélérée pour l’examen des lois. « La procédure parlementaire doit être plus efficace et plus rapide », insistait-il.
Le résultat, quatre ans plus tard, est « un cumul de dispositifs qui portent atteinte au débat démocratique », estime la députée Émilie Cariou, ex-La République en marche (LREM). Les dispositifs en question : « La procédure accélérée, le temps législatif programmé et l’irrecevabilité des amendements. » "
" Et quand les amendements ne sont pas déclarés irrecevables, ils sont certes examinés mais ceux n’ayant pas l’approbation du gouvernement ont très peu de chance de passer. « Désormais, même quand les députés reprennent nos amendements, ils ne sont pas adoptés, les textes sont très verrouillés » "
" alors que les parlementaires ont normalement un minimum de six semaines pour examiner un texte en commission [3], la procédure accélérée supprime cette durée minimum."
« Cela nous arrive fréquemment d’avoir moins d’une semaine entre le moment où on a connaissance du projet de loi et la date limite de dépôt des amendements pour l’examen en commission, témoigne Gabrielle Pollet, collaboratrice parlementaire de Matthieu Orphelin. « On a l’impression que le gouvernement prépare ses projets de loi dans l’urgence, nous on les modifie dans l’urgence. Cela nuit à la qualité de la loi produite. »
« Le Parlement est un organe délibérant. Pour être bien faite, la délibération a besoin de temps. Il y a des études d’impact, des rapports parlementaires à lire. Quand on soumet les parlementaires à la pression, la qualité de la loi en pâtit »
"Autre gain de temps considérable, la procédure accélérée permet de limiter les allers-retours entre Assemblée nationale et Sénat. Alors qu’un texte revient normalement deux fois devant chaque assemblée (sauf si elles votent tout de suite la même version de la loi), la procédure accélérée permet que chacune ne fasse qu’une seule lecture."
« Cela peut amener à adopter des réformes importantes sans discussion, regrette à l’inverse Élina Lemaire. Par exemple, dans la loi de programmation de la recherche, un amendement adopté nuitamment au Sénat a bouleversé les modalités de recrutement des enseignants chercheurs, sans débat. Il a ensuite été validé par la commission mixte paritaire, sans que l’Assemblée nationale puisse se prononcer dessus. C’est très gênant. »
« Tout cela sert à couper court au débat parlementaire, qui embête le gouvernement », estime Émilie Cariou. « Pour eux, le Parlement est un ennui, une scorie. Ils découragent les députés de la majorité d’amender. D’ailleurs, dès le début il a eu recours aux ordonnances [5], ce qui montre bien qu’il n’avait pas envie de s’embarrasser de la procédure parlementaire. »
" Le FMI demande de taxer les riches.
L'ONU demande de taxer les riches.
Les USA se mettent à taxer les riches.
Nous, nos riches on les regarde s'entasser dans des restos clandés, nos milliardaires s'augmentent de +55%, et Macron prépare l'austérité. "
« Il n’y aura pas de scission, il n’y aura pas de privatisation », a soutenu le PDG d’EDF le 10 avril. Mediapart publie une note du gouvernement, adressée le 9 avril aux syndicats du groupe, qui dit tout le contraire : le gouvernement veut privatiser au plus vite la partie la plus rentable du groupe.
un démantèlement pour privatiser la partie la plus rentable du groupe en laissant toutes les charges et les risques à une entité 100 % publique.
Peu disert sur ce qu’il compte faire d’EDF, le gouvernement avance tout un argumentaire politique, ressemblant à la trame d’un exposé des motifs d’un projet de loi. Il explique ainsi que toute son ambition est de maintenir le rôle d’EDF, mais que celui-ci n’est plus en mesure de le faire en raison de la régulation du nucléaire et de sa situation financière. La faute, explique-t-il, en revient aux gouvernement précédents. « Tous les gouvernements ont dit vouloir préserver le groupe EDF […]. Mais aucun de ces gouvernements n’a construit un modèle qui permet de le faire », écrit-il.
« Le gouvernement veut manifestement faire pression sur LR et les socialistes. Il veut les dissuader de s’opposer à son projet et de lancer un référendum d’initiative partagée », poursuit Philippe André. Dès la fin de 2020, les députés ont manifesté leur agacement d’être tenus à l’écart de toutes les réflexions sur EDF et ont agité la menace de lancer un référendum d’initiative partagée. Une menace qui effraie le gouvernement : il n’a pas oublié le fiasco de la privatisation d’ADP.
" Selon ses proches, le chef de l’Etat a acquis une maîtrise des travaux épidémiologiques, au point de ne plus forcément suivre les conseils des scientifiques. "
Traduction :
Macron n'en a que faire des recommandations scientifiques en matière d'épidémiologie et compte décider seul grâce à son génie, comme il le fait depuis le début de son mandat.
(au passage c'est pareil en matière d'écologie ...)
"L’affaire « Bismuth » est un arbre qui ne cache pas une forêt mais la montre : un pays malade de sa corruption.
La France."
"Il faut prendre la mesure de l’événement historique qui s’est produit ce lundi 1er mars, en début d’après-midi, au tribunal de Paris. Non seulement, pour la première fois de l’histoire judiciaire et politique française, un ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, a été reconnu coupable de « corruption », sans nul doute le plus infamant des délits pour qui a eu une charge publique, mais c’est la deuxième fois que la justice de ce pays condamne un ex-chef de l’État pour des faits relevant d’une atteinte à la probité publique."
"Ce précédent [...] à moins de dix ans, en décembre 2011, avec la condamnation de Jacques Chirac (le prédécesseur de Nicolas Sarkozy à l’Élysée…), reconnu coupable de « détournements de fonds publics » et « abus de confiance » dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris."
"Politiquement, tous avaient été, à des degrés divers, des adeptes de la tolérance zéro vis-à-vis de la délinquance de droit commun, sauf celle en col blanc ; et tous, à des degrés divers, n’ont pas manqué de sombrer dans les élucubrations complotistes les plus folles quand la police et la justice anticorruption ont commencé à s’approcher d’un peu trop près d’eux-mêmes ou de leurs amis."
"Il n’est pas un proche de Nicolas Sarkozy qui n’ait eu maille à partir avec la justice ces dernières années."
"La liste a vraiment quelque chose de vertigineux quand on se penche dessus : les mentors de Sarkozy (Charles Pasqua, Édouard Balladur), son premier ministre (François Fillon, donc), ses amis d’adolescence (Brice Hortefeux, Patrick Balkany), ses conseillers (Patrick Buisson, Boris Boillon), des ministres phares (Claude Guéant, Christine Lagarde), son trésorier (Éric Woerth), son associé historique dans un cabinet d’avocats (Arnaud Claude), son propre avocat (Thierry Herzog), son maître espion (Bernard Squarcini), son témoin de mariage (Nicolas Bazire), sa suppléante (Joëlle Ceccaldi-Reynaud), etc…"
"Certains ont été condamnés, d’autres vont être jugés, d’autres encore ne sont « que » mis en examen dans les enquêtes en cours, mais tous décrivent par les faits qui leur sont reprochés un terrible soupçon pour une démocratie comme la France. Celui d’une prédation sur le dos des citoyens, de leur confiance dans la démocratie et de leur portefeuille (aussi), au mépris des règles élémentaires de décence publique qu’imposent pourtant les mandats et fonctions que chacun a occupés."
« Il s’est servi de son statut d’ancien président de la République et des relations politiques et diplomatiques qu’il a tissées alors qu’il était en exercice pour gratifier un magistrat ayant servi son intérêt personnel. Au surplus, M. Nicolas Sarkozy a la qualité d’avocat et était donc parfaitement informé des obligations déontologiques de cette profession », ajoute le tribunal, pour lequel ce « dévoiement » porte « lourdement atteinte à l’État de droit ».
"Nicolas Sarkozy n’est-il pas membre du conseil de surveillance du groupe Lagardère, propriétaire notamment du JDD et de Paris Match, dont certaines plumes n’hésitent pas à voir un « complot » derrière les malheurs judiciaires de l’ancien président dans l’affaire Kadhafi ? Au sein du groupe Lagardère, Nicolas Sarkozy n’est-il pas chargé de jouer les arbitres entre deux grands fauves du capitalisme française, Vincent Bolloré et Bernard Arnault, eux-mêmes très implantés dans le monde médiatique français ?"
"Bien que multi-mis en examen dans plusieurs dossiers politico-financiers d’ampleur, Nicolas Sarkozy a pu profiter à multiples reprises des faveurs et du soutien symbolique d’Emmanuel Macron, qui n’a pas hésité à en faire son ambassadeur personnel dans plusieurs pays étrangers pour des événements officiels."
"Imagine-t-on une seule seconde un homme suspecté de multiples braquages, de vols à la tire ou de grand banditisme se voir confier par les plus hautes instances du pays le privilège de représenter la France officielle à l’étranger sans que cela ne suscite une effusion de débats, d’indignations et de railleries en tous genres ?"
Gouvernement et majorité multiplient les attaques contre leurs opposants, notamment écologistes, jugés trop radicaux ou démagogues, afin que le chef de l’Etat apparaisse comme la seule offre possible contre l’extrême droite à la présidentielle de 2022.
Article surréaliste.
Non content de démanteler tout ce qui fonctionne en France, le gouvernement Macron paie maintenant des sociétés privées américaines (domiciliées dans des paradis fiscaux tant qu'à faire), pour "diriger les achats publics" et "faire des économies".
La boucle est bouclée ... Jusqu'au-boutisme néolibéral cynique.