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" Éric Dupond-Moretti est accusé d’avoir, dès les premiers jours de son arrivée au ministère, utilisé ses nouveaux pouvoirs gouvernementaux pour engager des enquêtes disciplinaires contre des magistrat·es anticorruption avec lesquel·les il avait eu, avocat, de vifs démêlés personnels, professionnels ou politiques. "
" Les conflits d’intérêts d’un garde des Sceaux lancé dans une vendetta contre la justice anticorruption ont provoqué à l’automne 2020 une indignation historique dans la magistrature, du plus petit tribunal en région au sommet de la Cour de cassation, à Paris. Sans conséquence : Emmanuel Macron a maintenu sa confiance au ministre. "
"Pour sa défense, Éric Dupond-Moretti ne trouvera rien de mieux que de mettre en cause les juges de la CJR, auxquels il finira par refuser de répondre tout en faisant fuiter dans la presse les mots de sa vindicte à leur encontre. Toujours sans la moindre conséquence. Pire : Emmanuel Macron ne saisira pas l’occasion de son second quinquennat et du changement de gouvernement pour se séparer en douceur d’Éric Dupond-Moretti."
"Les mêmes qui ne jurent pourtant que par la justice quand il s’agit des délits du quotidien ou, comme l’a dit récemment Éric Dupond-Moretti, au sujet des violences sexuelles, crachent à son visage quand il est question du crime des privilégié·es : la délinquance en col blanc. "
"Un jour, au nom de la présomption d’innocence, on ne parle pas des faits. Un autre, une mise en examen n’a finalement aucune importance. Un troisième, un renvoi devant le tribunal non plus. Un quatrième, une condamnation n’est pas si grave puisqu’elle n’est pas définitive. Un cinquième, quand la condamnation est définitive, il serait temps d’accepter que la dette a été payée à la société. Bref, c’est pile je gagne, face tu perds. "