7824 liens privés
La filière ne digère pas les annonces de Marc Fesneau fin février porte de Versailles. Le ministre de l’Agriculture annonçait un fonds d’urgence pour la bio de 10 millions d’euros, soit environ… 166 euros par ferme.
« L’agriculture bio, c’est 20 % de l’emploi agricole, souligne Simon Le Fur, et pourtant elle reçoit moins de 1 % du plan d’urgence agricole du gouvernement. Si la filière bio n’est pas aidée, on va perdre des producteurs. »
« La bio ne bénéficie pas des mêmes subventions que le conventionnel, insiste Simon Le Fur. Et le conventionnel devrait coûter plus cher si le coût du pollueur-payeur était intégré au prix. » Aujourd’hui, les citoyens et citoyennes paient pour le traitement des pollutions liées à l’agriculture conventionnelle, notamment via leur facture d’eau. Et ça, c’est en plus de leur panier de courses.