Quotidien Shaarli
2018年1月28日
Bien vrai tout ça, je me faisais d'ailleurs la remarque, avant de lire cet article, avec le nom ("naming" qu'ils disent) du nouveau grand stade de Decines (Lyon), un temps appelé " Parc Olympique lyonnais" puis "Stade des Lumières" (les premiers mois de son ouverture), il porte aujourd'hui le nom d'un groupe d’assurance.
Le marketing poussé à son extrême, en mode vider toute chose de son sens.
1984 n'était pas censé être un manuel. :/
Livre : L'Eau des multinationales : Les vérités inavouables
Un épisode de Cash Investigation qui lui est consacré : https://www.youtube.com/watch?v=pNV_B5LcugM
Très bon article de synthèse sur le sujet des mobilités.
« Revenus en hausse et prix des transports en baisse poussent les habitants des pays les plus riches à bouger plus loin plus souvent. Progressivement, la mobilité s'est mue en hyper-mobilité. Mais à quel prix ? Plus souvent subie que choisie, elle met en danger la planète et sature l'espace urbain. Mieux la maîtriser s'impose en passant par une autre urbanisation, des politiques publiques et une organisation du travail différentes. »
« Nul besoin d'un TGV sur une distance courte comme Paris-Rouen. 300 km/h pour des déplacements pendulaires de 40 minutes, ça ne sert à rien. En revanche, il est essentiel d'avoir une fréquence importante des trains. »
Bien d'accord avec ça, une bonne partit des problèmes de mobilités peut être résolue grâce à de nombreux trains régionaux type TER/Intercités/Tram train. Il faut bien sûr que le prix de ces trains soient accessible. L’utilité des trains à grandes vitesses type TGV est par contre beaucoup plus discutable, en tout cas ils ne servent pas du tout le même but/public, pourtant on fait souvent l’amalgame.
« Comment l'hyper-mobilité est-elle vécue au quotidien, selon vos observations ?
Bertil de Fos – Pour commencer, on devrait distinguer plusieurs types d'hyper-mobilité. La première est choisie. Elle est l'apanage d'urbains hyper-agiles, qui se déplacent beaucoup, [...]. A contrario, les Franciliens par exemple, vivent une hyper-mobilité totalement différente et contraignante [...]. Les habitants des zones rurales, eux, parcourent de très longues distances pour aller travailler, mais aussi pour accéder à certains services administratifs ou de santé, et ce, en n'ayant rarement d'autre choix que l'automobile. »