7823 liens privés
Sur la vidéo ci-dessous, datant d'octobre, on voit un missile tiré par les Russes/Poutine tenter de détruire un pont, piéton/vélo (très jolie passerelle au passage) c'est à Kiev, heureusement le missile à loupé son coup.
La personne qui traversait à pied à eux très chaud (voir la vidéo plus bas) :
https://twitter.com/Osinttechnical/status/1579367987618148354
La passerelle a pu être réouverte ces jours-ci.
On voit avec cette guerre l'émergence du concept de "Open Source Intelligence".
Après quelques tentatives au début des opérations, les armées du Kremlin semblent de fait réticentes à engager des combats de rue, où l’infanterie légère ukrainienne, renforcée selon le New York Times par 17 000 missiles antichars fournis par les États-Unis et l’Otan, leur infligerait des dommages très substantiels.
« Des combats ont éclaté dans le centre de Kharkiv dès le 27 février, mais les Russes ont été rapidement éliminés, et ils se contentent depuis de bombarder la ville
C’est une guerre de siège que les Russes mènent désormais en Ukraine, appliquant des stratégies déjà éprouvées en Syrie et en Tchétchénie, à savoir la destruction systématique des infrastructures des villes assiégées, et notamment des dispensaires médicaux. Les troupes du Kremlin prennent aussi soin de couper l’eau, le gaz et l’électricité, ainsi que les approvisionnements en nourriture et en essence.
Soixante-trois hôpitaux auraient ainsi été bombardés depuis le début de la guerre, a récemment annoncé le ministre ukrainien de la santé
Ce qui semble donc se dégager, c’est qu’en période de guerre, l’effondrement du PIB ou de la consommation en soi n’est pas un indicateur d’effondrement politique et social.
La clé est toujours politique. Dans le cas allemand de 1918 comme dans le cas russe de 1917, la révolution émerge non pas directement de l’effondrement économique, mais comme le fruit de la défaite militaire qui rend soudain les sacrifices économiques vains.
Ce détour permet de nuancer le scénario qui semble aujourd’hui central en Occident suivant lequel l’effondrement économique conduira nécessairement à l’arrêt des combats ou à la chute du régime russe. La clé est toujours politique et réside dans l’acceptation politique de ces sacrifices économiques.
Une fois ces éléments posés, la question économique reste néanmoins majeure. Le lien entre économie et politique est complexe. La nature de l’effondrement joue un rôle majeur : s’il atteint la capacité du pays de poursuivre la lutte ou de maintenir un niveau de vie minimum pour la population, il conduit à un désastre politique. Pour tenir, il faut disposer des moyens d’assurer l’effort de guerre et d’assurer un niveau de vie minimum à la population. C’est d’ailleurs l’inaptitude du régime tsariste à remplir ces deux objectifs qui a conduit la Russie de 1917 au chaos.
Les super-puissances possèdent des zones influences autour de leurs frontières, zones dans lesquelles il n'est pas tolérable qu'une autre super-puissance tente d'y installer ses bases militaires".
Et il explique très bien que le fait que Putin soit un démagogue / dictateur n'est pas la question car cela ne change rien à ce qui est acceptable pour la Russie en tant que nation comme ça l'était pour les USA avec Cuba.
Enfin il dénonce ce double discours visant à dire que les USA peuvent intervenir militairement partout dans le monde pour servir leurs intérêts et leur vision des choses alors que la Russie ne le pourrait pas et il dit sans tergiverser que c'est totalement hypocrite.
Je me souviens qu'Hillary Clinton expliquait lors de sa campagne contre Trump qu'elle avancerait vers un conflit ouvert avec la Russie, Biden étant le remplaçant d'Hillary Clinton, c'est exactement ce qui est en train de se passer. L'oligarchie financière américaine veut un contrôle du monde sans partage et est parvenue à pousser les Russes à la faute, Trump n'aura été qu'un frein à ce projet ; comme quoi même les pires peuvent parfois bien faire...
J'ai lu l'article tard et trop rapidement mais il me semble que Noam Chomsky soit également sur cette lecture des choses :
https://www.revue-ballast.fr/ukraine-le-regard-de-noam-chomsky/
" En tempêtant avec inconséquence « nous sommes en guerre », les plus hautes autorités de l’État ont permis à une extrême droite française, ivre de revanche, de s’engouffrer dans la brèche. La haine est là et le scrutin l’attend. "
"e cinéma français renseigne sur la montée des périls dans les années qui précédèrent le second conflit mondial. En 1937, dans Drôle de drame de Marcel Carné, Jacques Prévert fait répéter à Michel Simon : « À force d’écrire des choses horribles, les choses horribles finissent par arriver. » En 1938, dans Les Disparus de Saint-Agil de Christian-Jaque, le même Jacques Prévert fait déclamer à un personnage épisodique : « Cette fois-ci, messieurs, c’est la guerre ! »"
"Dire « nous sommes en guerre », c’est lancer un appel d’air au pire, qui répond toujours… Présent. Le système (capitaliste) avait jusqu’alors fait montre d’une ruse et d’une retenue lexicales retorses à souhait. Tout était euphémisé : on ne disait plus cotisations sociales mais charges patronales, licenciements mais plans sociaux, cadres du privé mais société civile, démantèlement du droit du travail mais flexibilité, loi du plus fort mais compétitivité, lutte des classes mais dialogue social, infantilisation de la canaille mais pédagogie. Avec toujours cette antienne imparable prononcée la main sur le cœur : « Moi, je ne suis pas dans l’idéologie. »"
"Transformer les inégalités sociales en guerre identitaire"
"Faire semblant de craindre la guerre civile tout en l’allumant. Tout le monde s’y met, ici et maintenant. "
"La guerre doit avoir une fin. Celle intervenue en 1944-1945 nous convient. Inutile d’y revenir "
"Pendant dix ans j'ai souhaité vouloir faire parler mon grand-père sur sa guerre d'Algérie. Aujourd'hui je ne suis plus sûr de vouloir entendre ce qu'il a à dire... ni d'avoir envie de faire ce film d'ailleurs.
Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a pris aujourd'hui le contre-pied du président français Emmanuel Macron, lors d'une rare allocution télévisée, assurant que la pandémie de Covid-19 "n'est pas une guerre" mais constitue un "test de notre humanité"
" Non, cette pandémie n'est pas une guerre. Les nations ne s'opposent pas à d'autres nations, les soldats à d'autres soldats. C'est un test de notre humanité "
" les mots ont un sens. Et c’est non, mille fois non : nous ne sommes pas en guerre. Nous sommes en pandémie. C’est suffisant, et totalement différent. "
Une femme admirable :
« Je vis la guerre tous les samedis. Je vis la guerre, je suis contrôleur de gestion dans la finance et je vis la guerre tous les samedis, vous vous rendez compte »
C'est bien de ça qu'il s'agit, Macron mène la guerre à son peuple.