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Également auditionné par le Sénat, un ancien trafiquant de la « French Connection », Émile Diaz, n’y est pas allé par quatre chemins : « Je vous le dis tout net : sans la corruption, il n’y a pas de trafic. [...] Le trafic a besoin de la corruption et les corrompus sont partout. »
Alors que tous les auditionnés sont d'accord sur l'augmentation de la corruption :
C’est peu dire que les auditions de Gérald Darmanin et d’Éric Dupond-Moretti ont dépareillé au milieu de ce chœur inquiet, et suscité l’abattement de certains fonctionnaires. Le premier a en effet pointé qu’« il y a, objectivement, peu de cas », tout en invitant à la « vigilance », tandis que le second a qualifié le phénomène de « résiduel », quelques jours seulement après avoir tancé les magistrats marseillais qui avaient osé s’exprimer publiquement sur la question.
" Cette corruption se déroule à bas bruit dans les couloirs des services publics. Des élus et des fonctionnaires rendent des services à des délinquants contre rémunération, notamment en divulguant des informations sensibles contenues dans des fichiers administratifs. "
Le tribunal administratif de Paris a annulé ce vendredi l’agrément qui permet à l’association Anticor d’aller en justice. Un mauvais coup porté à la démocratie et aux libertés.
Pénicaud: Manpower
NDiaye : Adecco
Ferrand : Messidor (société de conseils)
De Rugy : Alantra (banque d'affaires)
Poirson : Accor
Maintenant Djebbari : Magellim (fonds d'investissement)
On continue ?
Le directeur de cabinet d'Edouard Philippe : Exor (fonds d'investissement), Stellantis (ex-Peugeot).
La conseillère aux affaires étrangères de Le Maire : BNP, ECM (banque d'affaires)
Le conseiller macro-économie de Le Maire : Citi (banque)
La conseillère technique de Macron à l'énergie : Suez
Le conseiller budgétaire de Dussopt : Casino
Le conseiller parlementaire de Macron : Bouygues Immobilier
La conseillère au cabinet de Cédric O : Morgan Stanley
Le conseiller entreprises de Macron : gérante chez Lazard
Le conseiller de Pannier-Runacher à l'industrie : Capgemini
La cheffe-adjointe du cabinet de Riester : CMA-CGM
Le directeur adjoint du cabinet de Cédric O : CMA-CGM
La conseillère de Djebbari : Air France
Le directeur adjoint du cabinet de Riester : BNP
Le conseiller com de Castex : Havas
Le conseiller industrie de Parly : TotalEnergies
Ramon Fernandez, inspecteur des finances : CMA-CGM
Le "Monsieur Munition" de Lecornu : responsable des industriels du secteur
Alexis Kohler, secrétaire général de l'Elysée : il faudrait un @Cdenquete
entier sur le sujet. Ca tombe bien, il a été diffusé hier sur France 2.
https://www.france.tv/france-2/complement-d-enquete/4797286-alexis-kohler-l-homme-de-l-ombre-du-president.html
Pour rappel : Article L121 du code de la fonction publique :
L'agent public exerce ses fonctions avec dignité, impartialité, intégrité et probité.
L'agent public veille à prévenir ou à faire cesser immédiatement les situations de conflit d'intérêts.
"On ne vous demandera plus de soutenir un ministère, mais d'appuyer un gigantesque conseil d'administration."
" D’après un décompte réalisé par Mediapart, plus d’une vingtaine de responsables publics détiennent des actions du géant pétrolier français. Une situation qui pose des questions d’ordre déontologique et politique, à l’heure de l’accélération du dérèglement climatique et des débats sur les superprofits. "
" des sacs remplis de billets de banque d’une valeur de 150.000 euros ont été découverts dans son appartement à Bruxelles "
" L’élue, déchue de son poste de vice-présidente du Parlement européen, n’a « aucun rapport avec l’argent retrouvé à son domicile (...) elle ne connaissait pas l’existence de cet argent », a assuré [son avocat] lors d’un entretien à son cabinet à Athènes."
Waouh le niveau de la défence ... Quelqu'un a déposé 150.000 balles dans son appart à l'insu de son plein gré.
Les dix-sept rendez-vous cachés entre Emmanuel Macron et le fondateur d’Uber, Tracy Kalanick, les 50 échanges pour faire lever les obstacles réglementaires, bloquer les investigations judiciaires et fiscales, les manœuvres pour réécrire la loi nous renvoient, pour notre plus grande honte, à des pratiques de république bananière, où certains, profitant de leur position, entendent favoriser les intérêts privés au détriment de l’intérêt général, où la duplicité et la déloyauté à l’égard de toutes les formes de démocratie deviennent la norme.
Ce à quoi le monsieur répond aujourd'hui même :
" « Je l’assume à fond. Ça m’en touche une sans faire bouger l’autre. » "
« Tout était officiel », assure aujourd’hui Emmanuel Macron pour justifier son rôle auprès d’Uber. Pourtant, aucune des rencontres avec le fondateur d’Uber n’a été inscrite sur son agenda officiel. Interrogés, les ministres de l’époque et, parmi eux, les premiers concernés, Michel Sapin, alors ministre des finances, et Alain Vidalies, ministre des transports, disent « tomber des nues ». Jamais ils n’ont été informés des discussions et des démarches entreprises par le ministre de l’économie.
Ce n’est pas la première fois que l’existence d’une sorte d’« administration parallèle » est mise au jour dans le parcours d’Emmanuel Macron. Dès son arrivée au secrétariat adjoint de l’Élysée, il a institué des circuits opaques, en dehors du fonctionnement normal des institutions.
L’affaire Alstom est la plus emblématique : dès septembre 2012, en dehors de toute concertation avec les ministres concernés, le jeune secrétaire adjoint de l’Élysée commençait à organiser la cession des activités électriques du groupe français à General Electric, dans la plus totale opacité. Mais la façon dont ont été traités le rachat d’Alcatel par Nokia, le dépeçage de Technip par son concurrent américain FMC, l’exécution de Lafarge par le suisse Holcim, la fermeture d’une partie de la recherche du groupe Sanofi, tend à prouver que la pratique est bien ancrée
Mais rien n’aurait été possible si Emmanuel Macron n’avait pas bénéficié de soutiens explicites au sein de l’appareil d’État. Cela fait des années, désormais, que des chercheurs et des universitaires alertent sur la décomposition de la haute administration, sur le minage intellectuel des élites. Définitivement convertie aux mérites du néolibéralisme, une majorité de ces hauts fonctionnaires ne voit l’État que comme une partie prenante comme les autres, qui doit se soumettre aux règles du privé. Mieux : l’État doit se mettre au service des intérêts privés, toute notion d’intérêt général ayant été balayé au passage
Désormais, les lobbies ont table ouverte dans les différents ministères, sans qu’il soit possible d’évaluer leur action : Bercy et l’Élysée s’opposent à toute mesure de transparence. Le privé s’est installé à tous les étages de l’action publique, comme l’a révélé la commission d’enquête sénatoriale sur les cabinets privés de conseil. La réforme de la haute fonction publique permettant les allers et retours entre public et privé, enterrant toute règle sur les conflits d’intérêts, vient parachever cette reddition en rase campagne.
La France..., ce doux pays où l'on passe de la haute fonction publique, à représentant de l'État, puis à embauché pour le compte de sociétés privées.
Et même, être tout ça en même temps (ex. Édouard Philippe), ou selon le besoin être l'un à un moment puis l'autre après, être détaché de l'un (tout en continuant de toucher le salaire) puis être rattaché plus tard à l'autre. En tant que fonctionnaire être à la tête d'un organisme public, réaliser la privatisation de cet organisme (qui devient société privée donc), devenir le patron de cette société privée en s'octroyant au passage des salaires mirobolants, quand ladite société à du plomb dans l'ail (mauvaise gestion), hop tour de passe-passe, je reviens dans la haute fonction publique.
Gérer des dossiers, mettre en place des lois, par exemple, sur la gestion des ports en France, puis intégrer une société privée qui comme de part hasard gère des ports.
Aucuns problèmes, que des solutions, souple, trop cool, à ce niveau c'est de la magie. Non cumule des mandats lol.
Voir le livre de Vincent Jauvert, journaliste à l’Obs : La mafia d'État
Bonne analyse du Canard Réfractaire. (Encore) une belle preuve du séparatisme des puissants envers le reste des citoyens.
" Donc un ancien président condamné à un an de prison ferme est invité au #20h de @TF1
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Ce matin, son avocate était invitée sur @franceinter
.
Alors que l'avocat d'Herzog l'était sur @JJBourdin_RMC
.
Le tout avec les amitiés de @GDarmanin
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Dans quelle démocratie vivons-nous ? "
" Désastreuse classe politique qui réclame la fin du laxisme et la tolérance zéro pour le péquin, mais attaque la Justice à chaque fois que l’un des siens est condamné.
Quelle société construit-on sur ce double discours et cette défiance permanente? "
Tout est dit en un Twitt les détails ici.
"L’affaire « Bismuth » est un arbre qui ne cache pas une forêt mais la montre : un pays malade de sa corruption.
La France."
"Il faut prendre la mesure de l’événement historique qui s’est produit ce lundi 1er mars, en début d’après-midi, au tribunal de Paris. Non seulement, pour la première fois de l’histoire judiciaire et politique française, un ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, a été reconnu coupable de « corruption », sans nul doute le plus infamant des délits pour qui a eu une charge publique, mais c’est la deuxième fois que la justice de ce pays condamne un ex-chef de l’État pour des faits relevant d’une atteinte à la probité publique."
"Ce précédent [...] à moins de dix ans, en décembre 2011, avec la condamnation de Jacques Chirac (le prédécesseur de Nicolas Sarkozy à l’Élysée…), reconnu coupable de « détournements de fonds publics » et « abus de confiance » dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris."
"Politiquement, tous avaient été, à des degrés divers, des adeptes de la tolérance zéro vis-à-vis de la délinquance de droit commun, sauf celle en col blanc ; et tous, à des degrés divers, n’ont pas manqué de sombrer dans les élucubrations complotistes les plus folles quand la police et la justice anticorruption ont commencé à s’approcher d’un peu trop près d’eux-mêmes ou de leurs amis."
"Il n’est pas un proche de Nicolas Sarkozy qui n’ait eu maille à partir avec la justice ces dernières années."
"La liste a vraiment quelque chose de vertigineux quand on se penche dessus : les mentors de Sarkozy (Charles Pasqua, Édouard Balladur), son premier ministre (François Fillon, donc), ses amis d’adolescence (Brice Hortefeux, Patrick Balkany), ses conseillers (Patrick Buisson, Boris Boillon), des ministres phares (Claude Guéant, Christine Lagarde), son trésorier (Éric Woerth), son associé historique dans un cabinet d’avocats (Arnaud Claude), son propre avocat (Thierry Herzog), son maître espion (Bernard Squarcini), son témoin de mariage (Nicolas Bazire), sa suppléante (Joëlle Ceccaldi-Reynaud), etc…"
"Certains ont été condamnés, d’autres vont être jugés, d’autres encore ne sont « que » mis en examen dans les enquêtes en cours, mais tous décrivent par les faits qui leur sont reprochés un terrible soupçon pour une démocratie comme la France. Celui d’une prédation sur le dos des citoyens, de leur confiance dans la démocratie et de leur portefeuille (aussi), au mépris des règles élémentaires de décence publique qu’imposent pourtant les mandats et fonctions que chacun a occupés."
« Il s’est servi de son statut d’ancien président de la République et des relations politiques et diplomatiques qu’il a tissées alors qu’il était en exercice pour gratifier un magistrat ayant servi son intérêt personnel. Au surplus, M. Nicolas Sarkozy a la qualité d’avocat et était donc parfaitement informé des obligations déontologiques de cette profession », ajoute le tribunal, pour lequel ce « dévoiement » porte « lourdement atteinte à l’État de droit ».
"Nicolas Sarkozy n’est-il pas membre du conseil de surveillance du groupe Lagardère, propriétaire notamment du JDD et de Paris Match, dont certaines plumes n’hésitent pas à voir un « complot » derrière les malheurs judiciaires de l’ancien président dans l’affaire Kadhafi ? Au sein du groupe Lagardère, Nicolas Sarkozy n’est-il pas chargé de jouer les arbitres entre deux grands fauves du capitalisme française, Vincent Bolloré et Bernard Arnault, eux-mêmes très implantés dans le monde médiatique français ?"
"Bien que multi-mis en examen dans plusieurs dossiers politico-financiers d’ampleur, Nicolas Sarkozy a pu profiter à multiples reprises des faveurs et du soutien symbolique d’Emmanuel Macron, qui n’a pas hésité à en faire son ambassadeur personnel dans plusieurs pays étrangers pour des événements officiels."
"Imagine-t-on une seule seconde un homme suspecté de multiples braquages, de vols à la tire ou de grand banditisme se voir confier par les plus hautes instances du pays le privilège de représenter la France officielle à l’étranger sans que cela ne suscite une effusion de débats, d’indignations et de railleries en tous genres ?"
"Après sa condamnation dans l’affaire « Paul Bismuth », Nicolas Sarkozy peut compter sur le soutien unanime de ses anciens amis politiques. Pour masquer leur embarras, les élus Les Républicains (LR) ont préféré dénoncer un « acharnement judiciaire »."
" Ce contre-feu aux accents complotistes peine à masquer l’embarras d’une droite LR renvoyée ainsi à ses démêlés judiciaires. Le paradoxe, lui, est cruel : depuis 2012, le parti n’a eu de cesse de dénoncer le prétendu laxisme de la justice française. Et le voilà réduit à déplorer sa sévérité. En 2015, Nicolas Sarkozy lui-même proposait dans Le Parisien de mettre fin à l’aménagement des peines « supérieures à six mois ». C’est ce même type d’aménagement qui lui permet, aujourd’hui, d’éviter la prison. « La non-exécution des peines, c’est l’impunité », arguait-il pourtant en 2012. "
" cette condamnation de Nicolas Sarkozy vient aussi fragiliser les derniers espoirs de ceux qui voyaient en lui un recours pour 2022. Lesquels existaient bel et bien : face à la pénurie de leaders à droite, certains élus LR réclamaient ouvertement que le parti sollicite son ancien président pour mener la bataille. "
" En attendant le procès en appel dans ce dossier, Nicolas Sarkozy sera jugé à partir du 17 mars prochain dans l’affaire dite « Bygmalion », relative au financement de sa campagne présidentielle de 2012. Il est également l’objet d’une quadruple mise en examen dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007."
" Même condamné et empêtré dans les procès, l’ancien chef de l’État devrait toutefois peser de tout son poids dans l’avenir de sa famille politique. Laquelle se déchire ces temps-ci autour du mode de désignation de son candidat et de l’éventualité d’une primaire. Si candidat il y a… Christian Estrosi, sarkozyste parmi les sarkozystes, a déjà appelé publiquement la droite à se ranger derrière Emmanuel Macron. "
" Renaud Van Ruymbeke, ancien magistrat (juge d'instruction), auteur des "Mémoires d’un juge trop indépendant" (Ed. Tallandier), est l'invité de Léa Salamé. "
Courte, et poignante intervention de bout en bout.
(article en libre accés)
"Il n’est pas un proche de l’ancien président qui n’ait eu maille à partir avec la justice ces dernières années.
La liste a quelque chose de vertigineux quand on se penche dessus : les mentors de Sarkozy, son premier ministre, ses amis d’adolescence, ses conseillers, plusieurs de ses ministres, son trésorier, son associé historique dans un cabinet d’avocats, son propre avocat, son maître espion, son témoin de mariage, sa suppléante, ses intermédiaires, son diplomate préféré, etc.
Certains ont été condamnés, d’autres vont être jugés, d’autres encore ne sont « que » mis en examen dans les enquêtes en cours, mais tous décrivent par les faits qui leur sont reprochés un terrible soupçon pour une démocratie comme la France : l’idée qu’un clan est suspecté d’avoir, probablement comme nul autre avant lui, profité du pouvoir pour avoir toujours plus. Plus de pouvoir encore, plus d’argent, plus de faveurs, plus de passe-droits.
Revue de détail, avec en prime quelques-unes des principales enquêtes de Mediapart publiées cette année sur le sujet."
"C'est une information révélée par France Inter. Le budget du palais présidentiel pour les frais de justice est passé d'environ 2 000 euros à près de 160 000 euros en un an."
Au frais du contribuable. Youplaboom ! elle est pas belle la vie des délinquants élyséens ?
Le député #LREM, Jacques Maire rapporteur du projet de loi Retraites et ancien haut cadre d'Axa, détenait 13 000 actions de l'assureur, pour un montant estimé à 360 000 euros.
Un portefeuille qu'il aurait revendu il y a peu, selon son entourage.
Axa serait un des grands gagnants de la réforme des retraites.
Collomb l'ex /--/ nouveau maire macroniste de Lyon (il s'est barré quelques temps à Paris comme Ministre de l'Intérieur entre ex et nouveau), joue comme d'hab la politique à l'ancienne et veut tout gérer dans son coin dans l'opacité.
En même temps vu son age on peut pas lui demander autre chose ...
La retraite Gé Gé, la retraite ... (vivement les élections municipales de mars).