7825 liens privés
Interview d'un CRS lanceur d'alerte, visage et voix masqués.
Daniel Schneidermann qualifie France 2 de "télévision d'Etat"… Et suggère que, foutu pour foutu, la "télévision d'Etat" espère Le Pen
« Trop de Français n'ont pas le sens de l'effort, ce qui explique en partie les "troubles" que connaît le pays, a déploré vendredi Emmanuel Macron. »
Cette déclaration date de ce vendredi 11 janvier 2019.
C'est une blague, une pièce de théâtre ? ... Je, je comprend plus.
Macron ceinture noire agitateur de foule, Mélenchon ne lui arrive pas à la cheville.
" Protester violence is a problem in France, but the Russian dictator is not a good example when it comes to dealing with popular discontent."
« En contradiction avec l’approbation des gilets jaunes par une majorité de la population, la réaction des élites a trahi un fort mépris de classe, au point de retourner cette arme contre elles. Car le mépris de classe ne fonctionne comme instrument de sujétion qu’à la condition de rester invisible. A partir du moment où il est désigné comme tel, il perd tout pouvoir et devient une faute. »
Je ne met pas d'extrait. A lire. Ça fait du bien de lire une telle positivité !
" Aujourd'hui on informe plus on fait de la fabrique d’opinion".
Par encore consulté, le site de la journaliste qui intervient dans la vidéo : http://www.jimlepariser.fr
« On ne peut pas aimer la France et ne pas être touché par les Gilets jaunes. Mépriser les Gilets jaunes c’est mépriser la France et les Français, c’est se mépriser soi-même. Chaque fois que je vois un Gilet jaune sur un rond-point, j’ai envie de le serrer dans mes bras. J’ai envie de lui dire "continue mon gars, je t’aime, je suis avec toi, je suis exactement comme toi, j’ai souffert et si aujourd’hui ça va un peu mieux, je sais d’où je viens et où je ne veux plus être". Je suis un beauf. J’aime les Gilets jaunes. Sans restriction. Avec tous leurs excès, tous leurs manques, tous leurs défauts et toutes leurs frustrations. Je prends tout, absolument tout, en bloc, comme mon pays, la France, mon pays contre lequel je râle et ne cesserai de râler. Oui : je prends tout. Et tant pis si je dois me fâcher avec quelques-uns. Parce que je sais que le jour où je serai à nouveau dans la merde, c’est un putain de Gilet jaune qui m’aidera à en sortir. On ne peut pas aimer la France et ne pas être touché par les Gilets jaunes. »
Petit retour sur la visite surprise de Macron au lendemain de l'incendie de la préfecture du Puy-en-Velay.
Personne n'était au courant de sa venu, malgré ça une trentaine de personne/gilet jaunes l'attendent à la sortie.
Sur une des vidéos on entend :
« Ils sont là les feignants, ils t'attendent. »
Puis :
« Nous on est rien, mais toi non plus »
La voix de la personne qui cri ça est impressionnante. Les paroles sonnent justes.
Petit état des lieux de la société française vue par E Plenel.
Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat (LREM) chargé du numérique :
" Le mouvement des « gilets jaunes » apporte la preuve qu’il est aujourd’hui possible de s’organiser spontanément sans aucun intermédiaire. Je suis convaincu qu’il peut représenter une chance pour la France.
Elu d’un arrondissement populaire de Paris, fils d’une femme de chambre et d’un peintre en bâtiment, je suis tous les jours confronté à la réalité sociale de notre pays. Ce n’est cependant qu’après avoir longuement échangé avec des personnes engagées dans le mouvement et pris le temps de visionner de nombreuses vidéos que j’ai pu mesurer l’ampleur du rejet dont font l’objet les responsables politiques de tous bords. Ce que pointent les « gilets jaunes », c’est l’impérieuse nécessité d’une plus grande justice sociale et fiscale ainsi que le besoin irrépressible de participer plus activement au fonctionnement de notre démocratie. "
" l'absence de notification aux autorités de la tenue d'une manifestation ne rend pas celle-ci illégale et, par conséquent, ne doit pas être utilisée comme motif de dispersion de la manifestation. Les organisateurs qui ne notifient pas la tenue d'une manifestation ne doivent pas être soumis à des sanctions pénales ou administratives se soldant par des amendes ou des peines d'emprisonnement. "
" L’usage de la force ne doit répondre qu’à un objectif impérieux de maintien de l’ordre, afin de prévenir ou de faire cesser des violences contre des personnes ou d’empêcher des dommages graves contre les biens. Ce recours à la force ne peut viser que les individus responsables de ces violences et doit être proportionné à la menace. En aucun cas la présence de manifestants violents ne justifie l’usage de la force contre les manifestants de manière indiscriminée ou la dispersion d’un rassemblement par ailleurs pacifique. "
Meilleurs vœux toussa !
Petit cadeau pour les fêtes. Vidéo dispo jusqu'au 5 janvier. A regarder, à diffuser.
40 minutes on ne perd pas son temps !
Copie de sauvegarde : http://mydjey.eu/media/video/Juan-Branco%20d%c3%a9sosse-Macron.mp4
Il existe une autoroute entre Dijon et Beaune. Aujourd'hui si tu veux pas jongler entre les différences de vitesses sur les routes départementales, tu prends l’autoroute en payant au passage une taxe à APPR/Eiffage ou encore à Vinci.
Je suspect par ailleurs que la généralisation du 80km (dont je suis pour pour d'autres raisons, mais là n'est pas le sujet), ne sois pas dû à des questions de sécurité routière (moins de morts sur les routes) mais à un lobbying intense des concessionnaires autoroutiers privés.
Lorsque les gens sont emmerdés (limitations de vitesses, radars etc.) sur les départementales ils finissent d’accepter de payer les autoroutes.
Au passage c'est un scandale (dont s'empareront j'espère les gilets jaunes) que d'avoir privatisé les autoroutes alors qu'elles avaient été payées par les français et qu'elles étaient une manne financière pour l'État (voir : http://shaarli.mydjey.eu/?_B4wHw)
Article des plus intéressant. Plusieurs thèmes sont abordés, la violence, l’extrême droite.
Extraits sur l'extrême droite au sein des GJ :
" L’issue est totalement incertaine. Dès le début du mouvement, j’ai vu tous mes amis de gauche se méfier, dénoncer la présence de l’extrême droite, et j’ai fait un post Facebook à ce propos, en disant de faire attention, qu’on était en train d’assister à la naissance d’un mouvement social et qu’il ne s’agissait pas de commencer à se pincer le nez en regrettant la présence d’adversaires politiques. Je me suis fait allumer par les antifas, qui sont vigilants puisque c’est leur raison d’être, mais personnellement, le mec ou la nana qui gagne 1100 € par mois, qui n’en peut plus, et qui vote FN, je ne lui en veux pas. Le PCF est mort, la CGT ne fait plus le boulot, le travail d’éducation politique n’est plus fait, alors lorsqu’un discours simple désigne un adversaire et que ça te permet d’imaginer que c’est ça qui entretient ta situation, forcément, il rencontre un public. Je refuse de les faire passer pour des racistes. J’avais un prof d’anthropologie qui disait quelque chose de génial, à savoir : « La question n’est pas de savoir si je suis raciste, la question est de savoir ce que je fais de ce racisme ». On est tous plus ou moins racistes, c’est difficile de ne pas l’être dans un système global de représentation qui est raciste. Par quel miracle qui que ce soit pourrait être passé totalement au travers de ça ? "
" [En parlant des Gilets jaunes] Si c’était un mouvement structurellement raciste, je comprendrais l’inquiétude. Mais ce n’est pas le cas. Lorsque je suis allé tracter contre le TCE (Traité établissant une constitution pour l’Europe) en 2005 sur les marchés, il y avait aussi des militants du FN. J’étais pour le “non”, eux aussi, mais on ne l’était pas pour les mêmes raisons. À l’époque, on me disait que je ne pouvais pas appeler à voter “non” sous prétexte que le FN le faisait aussi. C’est insupportable comme discours. Sous prétexte qu’ils disent “blanc”, il faudrait dire “noir” ? C’est un piège à cons, le Front national. "
" A l'occasion du mouvement des gilets jaunes, Marine Le Pen a réaffirmé son opposition à la hausse du SMIC (l'opposition exprimée ici pendant la campagne de 2017 fut réitérée le 26 novembre 2018 face à Bourdin sur BFM) "
La vidéo est ici, passage a retrouver : https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/marine-le-pen-face-a-jean-jacques-bourdin-en-direct-1120223.html
François Ruffin a quand à lui expliqué un truc légèrement différent (documents à l'appui) : Que la suppression de l'ISF avait été "vendu" auprès de la commission européenne par un deal de la sorte :
"on supprime l'ISF, mais on récupère le manque à gagner en augmentant le prix des carburants et le prix des cigarettes".
Les édito-journalistes se foutent de la gueule du monde depuis quelques décennies.
Respecter le monde ça ne s'apprend (malheureusement) pas en 1 mois.
Malgré la crise des GJ (Gilets Jaunes) nos édito-journalistes continuent de se foutre de la gueule du monde.
Plus on se fout du monde plus les GJ sont énervés.
Spiral sans fin ?
TL;DR:
Ah ben merde si on veut continuer de s'en mettre plein les fouilles va falloir donner quelques pièces jaunes à ces gueux sinon ils vont casser notre belle machine à $$.
" Nous sommes légion à nous sentir salis et honteux par la mobilisation de policiers qui en moins de 24 heures obtiennent une revalorisation (méritée) mais que jamais aucun personnel soignant de l'hôpital public ou d'Ephad n'a obtenu après des mois de mobilisation, de conflit et parfois de grève de la faim ou de suicides.
Nous sommes légion à nous sentir ... "