7824 liens privés
" En quoi l’épidémie de coronavirus est-elle le fruit d’une biodiversité sous pression ? Faut-il s’attendre à l’émergence de plus en plus de zoonoses ? Quelles réponses apporter au niveau de la biodiversité pour éviter des crises sanitaires plus graves encore ?
Gilles Boeuf, biologiste, président du Conseil Scientifique du Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement, et du Conseil Scientifique de l'Agence Française pour la biodiversité "
Ce ne sont pas des militants écolo qui le disent mais l'ordre national des médecins, extraits :
" Inutile de se voiler la face: ça chauffe! Si le climat continue à se dérégler, l’humanité subira une multiplication des pathologies dues à l’environnement qui pourraient réduire à néant les progrès accomplis ces dernières décennies en termes d’espérance de vie mondiale. Le point sur la question, à l’heure où la France s’apprête à déployer son quatrième plan santé environnement."
" Depuis mon cabinet à Angers, j’observe une nette recrudescence des pathologies allergiques imputables aux pollens d’herbes et d’arbres. Et cette recrudescence est, pour une large part, liée aux effets du réchauffement climatique. On observe notamment un allongement notable des périodes de pollinisation. Il n’est plus rare de diagnostiquer des allergies au noisetier en janvier, ce qui peut poser des problèmes aux médecins non spécialistes qui sont susceptibles d’incriminer par réflexe un virus. De même dans ma région, les oliviers commencent à fleurir quand les hivers sont cléments et j’ai peur que cela ne soit pas sans impact, en particulier chez les personnes déjà sensibilisées au frêne. Je pense qu’il faut nous préparer à une véritable explosion des allergies croisées dans un avenir proche..."
"La Fédération internationale de la Croix-Rouge a été l’une des premières grandes organisations à se préoccuper – dès 1999 – des conséquences du changement climatique sur les populations vulnérables. Aujourd’hui, nous voulons attirer l’attention sur le fait qu’une différence de 0,5°C de hausse de température peut avoir des conséquences extrêmement importantes sur la santé des populations. Le dernier rapport spécial du Giec souligne que le pourcentage de population mondiale exposée à des vagues de chaleur extrême passe de 14% pour un réchauffement des températures mondiales de 1,5°C, à 37%’ pour un réchauffement de 2°C. Aujourd’hui, l’OMS évalue déjà à 250000 le nombre de décès supplémentaires par an dans le monde entre 2030 et 2050. Le recul de la mortalité enregistré ces cinquante dernières années grâce aux progrès médicaux pourrait se voir annulé. "
" De manière moins connue, les risques climatiques altèrent également la santé mentale, notamment en raison de l’augmentation de la quantité libérée de cortisol sous l’effet de la chaleur. Deux études américaines de 2018 indiquent ainsi qu’un réchauffement de 1°C est associé à une hausse de 2% des problèmes de santé mentale et à une progression du taux de suicides qui atteint 2,1%au Mexique. "
" l’être humain s’est aussi auto-intoxiqué en recourant massivement à la chimie de synthèse. En la matière, les deux sujets phares sont les pesticides – auxquels presque personne n’échappe, comme le souligne une étude de l’INVS qui a retrouvé des traces de pesticides dans 90% des échantillons d’urine testés au cours d’une étude – et les perturbateurs endocriniens qui se trouvent dans une grande variété de produits du quotidien, étant entendu que bon nombre de pesticides sont aussi soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens, comme c’est le cas du fameux glyphosate... «Ces derniers constituent un domaine complexe qui fait encore l’objet de discussions sur le plan scientifique, en particulier sur les questions des seuils d’effet toxicologique (impacts à plus ou moins fortes doses) et des interactions entre les différents perturbateurs endocriniens (effets «cocktail»potentiels)», indique Sébastien Denys, directeur Santé environnement à Santé publique France. Mais en dépit de ces incertitudes, l’inquiétude vis-à-vis des perturbateurs endocriniens augmente dans la communauté médicale comme dans le grand public."
"Aujourd’hui, la dégradation de l’environnement représente un problème de santé publique majeur. Le rapport que l’OMS a publié en 2016 révèle que, chaque année, près d’un décès sur quatre est favorisé ou provoqué par des facteurs de risques environnementaux (pollution de l’air, de l’eau, des sols, exposition aux substances chimiques, changement climatique, rayonnement UV). Au total, cela représente 12,6millions de morts prématurées qui pourraient être évitées! À elle seule, la pollution de l’air – due aux combustibles solides utilisés pour la préparation des repas ou le chauffage ou à la pollution extérieure des centres urbains – est responsable de 7millions de décès, principalement chez les 50-75 ans et chez les enfants de moins de 5 ans."
"Plus les citoyens comprendront les effets de l’environnement sur la santé, plus on avancera. Sur ce plan, les professionnels de santé et notamment les médecins ont un rôle actif à jouer en termes d’éducation et de conscientisation auprès de leurs patients. Mais j’aimerais aussi qu’ils s’investissent davantage dans la sphère publique, ne serait-ce que pour témoigner des dégâts causés par la pollution et les autres facteurs de risques environnementaux. Ils sont aux premières loges et leur légitimité leur ouvre une large audience: ils peuvent contribuer à orienter les décisions des politiques."
" Thomas Portes. Ce soir dans l’épisode 23 de « Et demain on fait quoi ? », je reçois ce soir Laurent Thines, Neurochirurgien et membre du collectif @CollectInterHop."
C'est édifiant d'entendre l'ensemble de cette interview. L'exemple de l’hôpital montre clairement l'esprit du néo-libéralisme bête est méchant dans lequel on vit.
" Pour la première fois, l'Agence régionale de Santé a publié des recommandations sur des compléments alimentaires à ne pas consommer en cas de coronavirus.
"Il s’agit des plantes contenant des dérivés de l’acide salicylique (analogues de l’aspirine), telles que le saule, la reine des prés, le bouleau, le peuplier, la verge d’or, les polygalas, mais aussi des plantes contenant d’autres anti-inflammatoires végétaux, telles que l’harpagophytum, les échinacées, le curcuma, la griffe du chat (appelée aussi liane du Pérou), les plantes des genres Boswellia et Commiphora (connues pour leurs gommes-oléorésines appelées respectivement « encens » et « myrrhe »)", précise l'Agence. "
Elle recommande aux personnes consommant ces compléments alimentaires :
dans un but préventif, de suspendre immédiatement la consommation de compléments alimentaires contenant ces plantes dès l’apparition des premiers symptômes du Covid-19
dans le contexte de pathologies inflammatoires chroniques, de discuter impérativement avec leur médecin de la pertinence de poursuivre ou non leur consommation.
le 1er avril 2010 [sous Sarkozy, leur rôle ...] est de moderniser et rationaliser l'offre de soins et de veiller à la bonne gestion des dépenses hospitalières et médicales.
[...]
Pour (tenter de) rationaliser l'offre de soins, autrement dit les dépenses hospitalières et médicales, la réforme HPST (en droit) et les ARS (dans les faits) ont largement retiré aux médecins, notamment aux chefs de service, leur pouvoir sur l'hôpital et ses services de soins, confiant ce pouvoir d'abord au directeur de l'hôpital17, et privilégiant une approche gestionnaire (par contrats pluriannuels d'objectifs et de moyens18), voire administrative, et financière plutôt qu'une approche purement médicale.
[...]
La mise en place des agences régionales de santé a bousculé les pratiques à l'intérieur même des établissements hospitaliers. Soutenant au départ le rôle des ARS comme autant de relais locaux des stratégies sanitaires et sociales de l'État, et appuyant les établissements dans leurs choix de gouvernance, la Fédération hospitalière de France s'est régulièrement alarmée22 de l'étatisation et de la dérive bureaucratique des ARS qui imposent aux établissements des choix parfois uniquement guidés par des impératifs économiques et de rentabilité. Depuis 2010, la FHF demande que le rôle et les prérogatives des ARS soient revus23, et souligne régulièrement les dialogues difficiles entre les directions des établissements et les ARS, au point que la mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la Sécurité Sociale (MECSS) le souligne à son tour et que la question soit discutée au Sénat24. Ainsi, lors d'une séance25, l'intervention de Guy Collet donne un reflet d'un bilan général des ARS très mitigé :
« Le fonctionnement des ARS est marqué par un excès de bureaucratie » […] « Les hôpitaux ont ainsi le sentiment d'une intrusion constante dans leur management et leur gestion » […] « elles doivent laisser aux professionnels le choix des voies et moyens pour atteindre ces objectifs. »
[Edit]
"Les ARS n'ont "pas la bonne méthode" : face à la crise, Jean Rottner déplore une vision "purement budgétaire" "
« Est-ce que porter un masque dans un magasin sans avoir de symptôme n'est pas
aussi idiot que confiner tout le monde chez soi alors qu'une quarantaine ciblée est une > mesure dont la mise en place est recommandée en amont ? »
Qu'on ai des symptômes ou pas, porter un masque dans un magasin (ou dans la rue d'ailleurs) est la base. Ce devrait être la règle numéro une.
Le virus se transmet par : postillons, toux, éternuements.
Directement : éternuement d'une personne sur une autre, par exemple.
Indirectement : d'un objet contaminé aux mains puis aux yeux ou nez ou bouche (le virus ne traverse pas la peau, il se transmet forcément par yeux ou nez ou bouche)
- On peut ne pas avoir de symptômes mais être porteur sain, donc transmettre le virus, masque utile
- Si on est pas porteur du virus on a besoin de se protéger des autres (postillons, toux, éternuements), masque utile
- Avec un masque on pense plus facilement à ne pas se toucher la bouche, le nez
- Utile dans la rue car les postillons, toux, éternuements peuvent aller à plusieurs mètres (vent) ce sont des médecins qui l'expliquent
En bref :
On devrait avoir un masque dès qu'on est en dehors de chez soi. Se laver les mains avant d'enlever le masque une fois rentré chez soi. Ne pas se toucher le nez, bouche, yeux quand on est à l’extérieur de chez soi (on a potentiellement touché des objets contaminés on doit considérer ses mains comme contaminées tant qu'on est pas rentré et qu'on les a pas lavées).
Qu'est-ce que la "maladie du soda" ou Nash qui touche 1 adulte sur 5 en France? | Le Huffington Post
« “Maladie du siècle”, “prochaine épidémie mondiale”: la stéatose hépatique non alcoolique (NASH), parfois appelée maladie du foie gras ou du soda est encore trop peu connue. »
« Longtemps persuadés que les cirrhoses ne pouvaient être liées qu’à la consommation d’alcool, ils estiment, désormais, que la maladie du soda pourrait devenir la première cause de greffe du foie, devant l’hépatite C. »
Coca-Cola fabriquant de cirrhoses.
Les problèmes de santé dû aux sodas bientôt plus nombreux que ceux liés à l'alcool ?
""Dans ce cadre, est lancée une campagne d’information et de distribution préventive de comprimés d’iode à l’attention de l’ensemble des riverains et des responsables d’ERP résidant dans un rayon de 10 à 20 km autour des 19 centrales nucléaires françaises" "
A savoir : même si vous habitez à plus de 20 kms d'une centrale vous pouvez acheter de l'iodure de potassium en pharmacie (toutes je ne sais pas), ça ne coûte pas chère et c'est utilisable pendant plusieurs années. Sur le net on lit que l'iodure n'est pas libre de vente en France, j'ai pu constater l'inverse.
(lien via http://crashweb.org/?3uZmvA)
« Effet toxique sur la rétine et rythme de sommeil perturbé... tels sont les effets néfastes. »
Enjeu crucial dont l'issue en dira beaucoup sur la société de demain.
(société orwellienne VS société démocratique ? )
« Surmortalité supérieure à 300% chez les chômeurs par rapport à la population générale. »
« Le moment où l’on perd son emploi : licenciement, plan social, dépôt de bilan (artisans, commerçants et agriculteurs), est un moment authentiquement traumatique et donc comme les gens qui sont agressés ou blessés, les chômeurs sont exposés au stress post-traumatique. La différence, c’est que pour les autres, on fait quelque chose et que pour les 6 millions de chômeurs, on ne fait rien !" »
La pensée suicidaire :
- 20% de la population à des pensées suicidaires
- 30% des chômeurs ont des pensées suicidaires
Risque de passage à l'acte :
- 3% population générale
- 6% chez les chômeurs
Remarque de ma part :
Prenant ce fait en considération, il est plus que choquant de voir régulièrement des personnalités politiques stigmatiser, pointer du doigt, attaquer les chômeurs qui vivent pourtant déjà une violence et un traumatisme terrible. Ils vont même jusqu'à accuser les chômeurs des pires mots de notre société. On est à 100% dans le "victim blaming" (https://fr.wikipedia.org/wiki/Bl%C3%A2mer_la_victime).
L'association qui a fait l'étude ci-dessus semble très active et offre aide et soutien aux chômeurs, voir : https://snc.asso.fr/
Voir aussi :
-
"Une étude de l’Inserm de 2017 estime qu’entre 10000 et 14000 décès par an sont imputables au chômage."
https://blogs.mediapart.fr/tristan-barra/blog/070917/derriere-les-chiffres-du-chomage-la-mort-de-milliers-de-personnes -
Un article de 2015 sur Sciences et avenir :
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/10-000-a-20-000-morts-par-an-dues-au-chomage_28753 -
Michel Debout : https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Debout
Une vidéo de 40 minutes de M. Debout sur le sujet : https://www.youtube.com/watch?v=SZ47iSy4vqM
Selon une amie ça marche très bien. Pour la paix dans le couple !