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CyclOSM fait dorénavant partie des rendus officiels d'OpenStreetMap !
Belle récompense pour CyclOSM, ils font un super taf pour le rendu vélo !
On a attendu ça pendant des années (le rendu vélo Cycle Map d'OSM n'est pas libre et Andy Allan qui en détient les droits ne voulait pas le faire évoluer).
Plus qu'à attendre que Osmand l'intègre dans ses rendus (pour l'instant il est possible d'avoir CyclOSM dans les cartes en ligne d'Osmand).
Ça fait bizarre... Mais c'est sans doute la seule solution sérieuse face aux défis écologiques qui nous attendent.
Une municipalité qui tient ses engagements une fois élue, et surtout, qui tient ses engagements contre les intérêts d'une multinationale et pour l'interet de tous.
Bravo !
Très controversée, la ferme-usine des mille vaches, dans la Somme, a annoncé qu'elle ne produira plus de lait à compter du 1er janvier 2021. Les (...)
" L’abandon de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Du Center Parcs de Roybon en Isère. D’Europacity dans le nord de Paris. Mais aussi d’une porcherie géante à Ossun dans les Pyrénées. D’un surf park à côté de Saint-Nazaire. D’une carrière de ciment dans les Yvelines... Qu’elles soient célèbres ou pas, les victoires contre les projets inutiles et imposés se multiplient en France"
Également l'abandon de l'A45 entre Saint-Étienne et Lyon qui est une très belle victoire.
Et oui il faut célébrer tout ça.
La Convention citoyenne pour le climat propose de taxer les voitures neuves au poids. Le gouvernement réfléchit à un nouveau super malus.
"De nouveaux venus sur l’espace public poussent comme des champignons dans toute la France : les Frigos Solidaires ! Ils ont quatre objectifs : lutter contre le gaspillage alimentaire, sensibiliser au don et à la solidarité, aider les plus démunis et créer du lien social."
Les derniers recours possibles sont terminés. Magnifique victoire locale en Auvergne Rhône-Alpes !
la Décroissance ne saurait se résumer à une “sortie du capitalisme” - expression vague s’il en est. La gestion bureaucratique des moyens de production en URSS était tout aussi productiviste que la version capitaliste-libérale occidentale, et les désastres écologiques et sociaux pas moins dramatiques.
Voir aussi le livre "un projet de decroissance" http://www.projet-decroissance.net/
Pour un trajet entre 1 et 5 km en Auvergne-Rhône-Alpes, il faudra compter 5 euros. Le prix passera à 10 euros pour un trajet entre 51 et 100 km. Et jusqu'à 20 euros, au-delà de 175 km.
La Région va également mettre en vente un pass liberté jeunes qui permettra aux moins de 26 ans de voyager sur tout le réseau TER de France pour 29 euros.
Attac, Oxfam, Greenpeace, la Confédération paysanne et la CGT présentent 34 mesures communes pour répondre à la crise née du Covid-19. Du NPA au PS, en passant par les Verts et La France insoumise, on s’intéresse de près à cette démarche « historique ».
Ces dernières semaines, le monde associatif et syndical, mais aussi les organisations politiques de gauche et les écologistes se tournent autour. Des universités d’automne communes, des textes signés ensemble, des actions prévues pour la rentrée… Et bientôt, un programme commun pour 2022 ?
Si l’on en est encore loin, une nouvelle étape dans la construction d’un nouveau bloc écologiste et social a été franchie. Ce mardi 26 mai, pour la première fois, une vingtaine d’associations et de syndicats publient, ensemble, 34 propositions, précises et chiffrées, destinées à répondre à la crise sanitaire, et à ses conséquences économiques et sociales.
Sortie de crise : des ONG et des syndicats appellent à des « transformations radicales » | Les Echos
De Greenpeace à la CGT, une vingtaine d'organisations prônent, dans un document publié ce mardi, un renforcement des services publics, une refonte du système financier et une « reconversion sociale et écologique » de la production.
" Le pouvoir central est déliquescent, affrontant une défiance, voire un rejet, sans précédent – plus fort que partout ailleurs en Europe. Sa sous-estimation des premiers mois de l’épidémie, son impréparation, les postures guerrières d’un chef de l’État à l’épée de bois, les mensonges et les discours infantilisants : tout le monde ou presque l’a compris et le considère comme acquis.
Mais il est bien d’autres éléments dont les effets seront sans doute massifs, même s’il est encore trop tôt pour en prendre l’exacte mesure. Les deux mois de confinement ont profondément bouleversé notre rapport au travail, à la consommation, aux managers, aux lois d’airain des hiérarchies d’entreprise, de leurs stratégies, des logiques d’actionnaires. "
« Pas de retour à l’Anormal ! »
" C’est dire combien Emmanuel Macron et son gouvernement subissent un rapport de force nouveau parce que très défavorable. Les appels du président « à se réinventer, moi en premier » n’ont retenu l’attention qu’un instant. Après les échecs de Nicolas Sarkozy, de François Hollande, Emmanuel Macron n’est-il pas que le nouvel avatar d’une présidence destituée de fait et devenue insupportable au pays ? "
" Car ce que disent aussi cette floraison d’initiatives et de mobilisations, ces capacités d’auto-organisation et d’innovation, c’est combien cette crise sanitaire a achevé de dévoiler l’archaïsme dangereux de notre système politique. Un pouvoir arrogant et prétentieux d’un coup mis à nu par une pénurie de masques. Un pouvoir vertical et centralisateur soudain obligé de s’en remettre aux élus locaux qu’il méprisait et aux citoyens qu’il sermonnait.
La figure de l’homme providentiel, du président omnipotent et omnisachant, du monarque républicain gage de stabilité et de sécurité, ce Jupiter évoqué par Macron dès son élection de 2017, cette figure n’exaspère plus. Elle insupporte. Parce qu’elle est justement la cause de troubles incessants (lire l’article d’Ellen Salvi), d’affaissement démocratique et de mauvaise gouvernance généralisée."
" ce que disent ces mobilisations – ce qui transparaissait au travers des crises précédentes –, c’est que l’urgence est de submerger notre système politique. Il s’agit enfin d’instituer (et non plus seulement d’en parler) de nouveaux modes de délibération et de décision, de nouveaux contrôles citoyens de l’action publique et des élus, de nouveaux contrepouvoirs parlementaires, de nouvelles décentralisations qui ne produisent pas que des notables ou des roitelets locaux, une nouvelle démocratie sociale."
[Edit]
Pour contre-balancer l'article de Mediapart :
https://www.marianne.net/debattons/billets/la-crise-de-2008-nous-enseigne-qu-il-n-y-aura-probablement-pas-de-monde-d-apres
La Première ministre de Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, populaire pour avoir bien géré la crise du Covid-19 dans son pays, s’est prononcée mercredi 20 mai en faveur de plusieurs mesures visant à diminuer le temps de travail : la création de nouveaux jours fériés et la semaine de quatre jours.
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/un-monde-d-avance/en-nouvelle-zelande-la-semaine-de-quatre-jours-a-l-etude-pour-relancer-l-economie_3950745.html
Seulement 21 morts pour 5 millions d'habitants
La Première ministre néo-zélandaise est écoutée d’autant plus attentivement que son bilan est positif sur la gestion du virus. Jacinda Ardern, 39 ans, est l’un de ces leaders qui a marqué des points depuis deux mois. Le bilan est édifiant : seulement 21 morts et 1 500 personnes contaminées depuis le début dans ce pays de 5 millions d’habitants. C’est le résultat d’une politique claire et efficace : un confinement drastique et rapide, dès les premiers cas, et une transparence absolue
#BikeBoom 3.0 ?
Historiquement, à chaque crise importante le vélo connaît un boom.
Elle s'appelle KK Shailaja, elle est ministre de la santé de l'État de Kérala, au sud de l'Inde, et est devenue aussi célèbre qu'une rock-star. La raison? Son territoire a été érigé en modèle de lutte contre l'épidémie.
«Professeur Shailaja», comme on la surnomme, a grandement contribué à ce que le Kerala, peuplé de 35 millions d'habitants, ne déplore que 4 décès du Covid-19. Un résultat aussi remarquable qu'à Taïwan, mais avec un PIB bien moins élevé.
Un long article du quotidien britannique The Guardian revient sur la stratégie de KK Shailaja. Ainsi, dès janvier, elle préparait tous ses cadres de santé à l'arrivée de l'épidémie.
Comme à Taïwan, tous les passagers en provenance de Chine ont très vite été soumis à une prise de température. Les individus fiévreux étaient expédiés vers un hôpital à proximité. Les autres devaient subir une période de quarantaine à leur domicile ou dans des lieux adaptés.
Quand le premier passager malade, en provenance de Chine, a débarqué le 27 janvier, le protocole préconisé par l'OMS reposant sur le mantra «tester, tracer, isoler» était déjà bien en place.
Plus tard, des dizaines de milliers d'ouvriers indiens en provenance de pays du Golfe sont arrivés. Autant de gens qu'il aura fallu placer en quarantaine en leur garantissant trois repas par jour.
À chaque fois, des établissements de soins étaient entièrement dédiés au traitement des malades du coronavirus pour limiter la contagion. Et le chef du gouvernement est allé lui-même négocier auprès des responsables religieux les conditions de fermeture des lieux de prière. À la levée du confinement national, fixée au 17 mai, KK Shailaja s'attend à un afflux massif de travailleurs migrants en provenance de l'étranger. Qu'importe: elle a déjà prévu la réquisition d'hôtels et de lieux de conférence afin de fournir, si besoin, 165.000 lits.
Plus d'infos :
https://www.theguardian.com/world/2020/may/14/the-coronavirus-slayer-how-keralas-rock-star-health-minister-helped-save-it-from-covid-19
https://www.technologyreview.com/2020/04/13/999313/kerala-fight-covid-19-india-coronavirus/
https://twitter.com/shailajateacher?lang=fr
Source texte : mediapart
" Contre la dictature économique des marchés qu'impose l’agro-industrie, l’agriculture paysanne doit être protégée et reconnue d'utilité publique face à la crise sanitaire. "
Je souscris totalement. Mettre en place et soutenir une (vraie) agriculture paysanne de qualité et le premier pas pour sortir du bourbier dans lequel notre modèle de société est empêtré.
Comme aspects positifs :
- nombreux emplois locaux dans l'agriculture (nombre de paysans en forte hausse)
- effet de bord sur l'emploi dans les régions rurales (plus de paysans = redynamisation du territoire)
- accès à une alimentation de qualité à prix correct (pas ou quasi pas d'intermédiaire) --> effet bénéfique sur la santé de la population à moyen et long terme
- moins polluant pour les sols, l'environnement (agriculture diversifiée, non extensive)
- moins de rejet de CO2 (transport)
- souveraineté alimentaire, en cas de crise pas de problème de nourriture
- peut-être valorisé dans la gastronomie (tourisme etc.)
C'est d'autant plus pertinent dans le cas français car :
- le territoire très diversifié dont on dispose, souvent propice à une telle agriculture
- motivation et nombre important de personnes néo-paysans, ou non, à se lancer ou à vouloir se lancer dans de tels projets
- compétences nombreuses. Personnes qui expérimente ce type d'agriculture à différentes échelles avec succès (qualité et rentabilité au rendez-vous) depuis de nombreuses années
Pour ça reste à se sortir de la tête qu'agriculture industrielle = modernité ; et qu'agriculture paysanne (bio on pas) = arriéré ou hippies bobos rêveurs.
Les personnes qui se lancent dans de tels projets sont, pour la plupart, hypers pointu techniquement. Ils savent qu'ils se doivent pour obtenir qualité et rentabilité d'avoir une connaissance large du vivant, spécificité de leur sol etc. etc. Ils échangent avec leur paire (parfois avec d'autres pays), participent à des salons eux aussi, pointus (exemple). Leur connaissance sont à mille lieues de celle de l'agriculture "traditionnelle"
Par contre, je reste persuadé qu'on arrivera pas à quelque chose de vertueux avec les acteurs qui ont créé le système dans lequel on est (industrie agroalimentaire et grande distribution).