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" Au minimum, un train toutes les demi-heures de ville à ville et de village à village d’ici à l’horizon 2030 et sur l’ensemble du réseau ferré allemand. Dans toutes les gares du pays. "
Voilà ...
"La Suisse mais en plus grand" comme dit en commentaire.
Et en France ?
Article détaillé sur "l'effet de métropolisation" appliqué aux déplacements régionaux en train (TER), ici en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Exemple :
" On entre là dans la logique de la métropolisation côté Lyon (Lyon-Le Puy : 147 km) dix trains TER. En revanche, la liaison TER Le Puy-[...]-Clermont-Ferrand (147 km aussi) n’est assurée que par trois trains TER "
Le passage d'une région à l'autre (Occitanie vers Auvergne-Rhône-Alpes par exemple) pose également des soucis. Les déplacements entre 2 villes proches (exemple du Puy-en-Velay et d'Yssingeaux dans l'exemple) sont quasi inexistants.
Des transports en communs efficaces en région, en dehors des métropoles, sont pourtant la principale solution aux problématiques environnementales dont on fait et va encore plus faire face à l'avenir.
Car oui les voitures éléc et autre (hydrogène, gaz etc.) sont intéressantes mais croire qu'il suffit de remplacer chaque voiture thermique de la planète par une voiture éléc pour régler le problème du dérèglement climatique est un leurre absolu.
Chaque être humain (poids moyen 75kg on va dire) de la planète ne va pas pouvoir se déplacer quotidiennement avec un véhicule personnel de 2 tonnes. Énergétiquement c'est une aberration. Si on ne prend pas ça en compte, on aura beau avoir des voitures éléc, autonomes, intelligentes, du nucléaire, de l'éolien, du gaz, hydrogène ou n'importe quoi d'autre, viendra un moment où ce système atteindra brutalement sa limite.
Oui il faut s'intéresser aux automobiles qui dégagent peu de CO2, MAIS TOUT en développant des transports en commun régionaux efficaces. Sans ça, nos modes de déplacements sont condamnés à moyen terme (voir à court terme tant le dérèglement climatique s'accroit rapidement).
Le nombre de voitures en fonctionnement dans le monde doit forcément diminuer. Celles qui continuent de fonctionner doivent être utilisés de manière beaucoup plus efficace (autopartage généralisé même et surtout en zone rurale, covoiturage plus simple etc.).
Ce ne sont pas des militants écolo qui le disent mais l'ordre national des médecins, extraits :
" Inutile de se voiler la face: ça chauffe! Si le climat continue à se dérégler, l’humanité subira une multiplication des pathologies dues à l’environnement qui pourraient réduire à néant les progrès accomplis ces dernières décennies en termes d’espérance de vie mondiale. Le point sur la question, à l’heure où la France s’apprête à déployer son quatrième plan santé environnement."
" Depuis mon cabinet à Angers, j’observe une nette recrudescence des pathologies allergiques imputables aux pollens d’herbes et d’arbres. Et cette recrudescence est, pour une large part, liée aux effets du réchauffement climatique. On observe notamment un allongement notable des périodes de pollinisation. Il n’est plus rare de diagnostiquer des allergies au noisetier en janvier, ce qui peut poser des problèmes aux médecins non spécialistes qui sont susceptibles d’incriminer par réflexe un virus. De même dans ma région, les oliviers commencent à fleurir quand les hivers sont cléments et j’ai peur que cela ne soit pas sans impact, en particulier chez les personnes déjà sensibilisées au frêne. Je pense qu’il faut nous préparer à une véritable explosion des allergies croisées dans un avenir proche..."
"La Fédération internationale de la Croix-Rouge a été l’une des premières grandes organisations à se préoccuper – dès 1999 – des conséquences du changement climatique sur les populations vulnérables. Aujourd’hui, nous voulons attirer l’attention sur le fait qu’une différence de 0,5°C de hausse de température peut avoir des conséquences extrêmement importantes sur la santé des populations. Le dernier rapport spécial du Giec souligne que le pourcentage de population mondiale exposée à des vagues de chaleur extrême passe de 14% pour un réchauffement des températures mondiales de 1,5°C, à 37%’ pour un réchauffement de 2°C. Aujourd’hui, l’OMS évalue déjà à 250000 le nombre de décès supplémentaires par an dans le monde entre 2030 et 2050. Le recul de la mortalité enregistré ces cinquante dernières années grâce aux progrès médicaux pourrait se voir annulé. "
" De manière moins connue, les risques climatiques altèrent également la santé mentale, notamment en raison de l’augmentation de la quantité libérée de cortisol sous l’effet de la chaleur. Deux études américaines de 2018 indiquent ainsi qu’un réchauffement de 1°C est associé à une hausse de 2% des problèmes de santé mentale et à une progression du taux de suicides qui atteint 2,1%au Mexique. "
" l’être humain s’est aussi auto-intoxiqué en recourant massivement à la chimie de synthèse. En la matière, les deux sujets phares sont les pesticides – auxquels presque personne n’échappe, comme le souligne une étude de l’INVS qui a retrouvé des traces de pesticides dans 90% des échantillons d’urine testés au cours d’une étude – et les perturbateurs endocriniens qui se trouvent dans une grande variété de produits du quotidien, étant entendu que bon nombre de pesticides sont aussi soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens, comme c’est le cas du fameux glyphosate... «Ces derniers constituent un domaine complexe qui fait encore l’objet de discussions sur le plan scientifique, en particulier sur les questions des seuils d’effet toxicologique (impacts à plus ou moins fortes doses) et des interactions entre les différents perturbateurs endocriniens (effets «cocktail»potentiels)», indique Sébastien Denys, directeur Santé environnement à Santé publique France. Mais en dépit de ces incertitudes, l’inquiétude vis-à-vis des perturbateurs endocriniens augmente dans la communauté médicale comme dans le grand public."
"Aujourd’hui, la dégradation de l’environnement représente un problème de santé publique majeur. Le rapport que l’OMS a publié en 2016 révèle que, chaque année, près d’un décès sur quatre est favorisé ou provoqué par des facteurs de risques environnementaux (pollution de l’air, de l’eau, des sols, exposition aux substances chimiques, changement climatique, rayonnement UV). Au total, cela représente 12,6millions de morts prématurées qui pourraient être évitées! À elle seule, la pollution de l’air – due aux combustibles solides utilisés pour la préparation des repas ou le chauffage ou à la pollution extérieure des centres urbains – est responsable de 7millions de décès, principalement chez les 50-75 ans et chez les enfants de moins de 5 ans."
"Plus les citoyens comprendront les effets de l’environnement sur la santé, plus on avancera. Sur ce plan, les professionnels de santé et notamment les médecins ont un rôle actif à jouer en termes d’éducation et de conscientisation auprès de leurs patients. Mais j’aimerais aussi qu’ils s’investissent davantage dans la sphère publique, ne serait-ce que pour témoigner des dégâts causés par la pollution et les autres facteurs de risques environnementaux. Ils sont aux premières loges et leur légitimité leur ouvre une large audience: ils peuvent contribuer à orienter les décisions des politiques."
La Convention citoyenne pour le climat propose de taxer les voitures neuves au poids. Le gouvernement réfléchit à un nouveau super malus.
la Décroissance ne saurait se résumer à une “sortie du capitalisme” - expression vague s’il en est. La gestion bureaucratique des moyens de production en URSS était tout aussi productiviste que la version capitaliste-libérale occidentale, et les désastres écologiques et sociaux pas moins dramatiques.
Voir aussi le livre "un projet de decroissance" http://www.projet-decroissance.net/
Attac, Oxfam, Greenpeace, la Confédération paysanne et la CGT présentent 34 mesures communes pour répondre à la crise née du Covid-19. Du NPA au PS, en passant par les Verts et La France insoumise, on s’intéresse de près à cette démarche « historique ».
Ces dernières semaines, le monde associatif et syndical, mais aussi les organisations politiques de gauche et les écologistes se tournent autour. Des universités d’automne communes, des textes signés ensemble, des actions prévues pour la rentrée… Et bientôt, un programme commun pour 2022 ?
Si l’on en est encore loin, une nouvelle étape dans la construction d’un nouveau bloc écologiste et social a été franchie. Ce mardi 26 mai, pour la première fois, une vingtaine d’associations et de syndicats publient, ensemble, 34 propositions, précises et chiffrées, destinées à répondre à la crise sanitaire, et à ses conséquences économiques et sociales.
" Le pouvoir central est déliquescent, affrontant une défiance, voire un rejet, sans précédent – plus fort que partout ailleurs en Europe. Sa sous-estimation des premiers mois de l’épidémie, son impréparation, les postures guerrières d’un chef de l’État à l’épée de bois, les mensonges et les discours infantilisants : tout le monde ou presque l’a compris et le considère comme acquis.
Mais il est bien d’autres éléments dont les effets seront sans doute massifs, même s’il est encore trop tôt pour en prendre l’exacte mesure. Les deux mois de confinement ont profondément bouleversé notre rapport au travail, à la consommation, aux managers, aux lois d’airain des hiérarchies d’entreprise, de leurs stratégies, des logiques d’actionnaires. "
« Pas de retour à l’Anormal ! »
" C’est dire combien Emmanuel Macron et son gouvernement subissent un rapport de force nouveau parce que très défavorable. Les appels du président « à se réinventer, moi en premier » n’ont retenu l’attention qu’un instant. Après les échecs de Nicolas Sarkozy, de François Hollande, Emmanuel Macron n’est-il pas que le nouvel avatar d’une présidence destituée de fait et devenue insupportable au pays ? "
" Car ce que disent aussi cette floraison d’initiatives et de mobilisations, ces capacités d’auto-organisation et d’innovation, c’est combien cette crise sanitaire a achevé de dévoiler l’archaïsme dangereux de notre système politique. Un pouvoir arrogant et prétentieux d’un coup mis à nu par une pénurie de masques. Un pouvoir vertical et centralisateur soudain obligé de s’en remettre aux élus locaux qu’il méprisait et aux citoyens qu’il sermonnait.
La figure de l’homme providentiel, du président omnipotent et omnisachant, du monarque républicain gage de stabilité et de sécurité, ce Jupiter évoqué par Macron dès son élection de 2017, cette figure n’exaspère plus. Elle insupporte. Parce qu’elle est justement la cause de troubles incessants (lire l’article d’Ellen Salvi), d’affaissement démocratique et de mauvaise gouvernance généralisée."
" ce que disent ces mobilisations – ce qui transparaissait au travers des crises précédentes –, c’est que l’urgence est de submerger notre système politique. Il s’agit enfin d’instituer (et non plus seulement d’en parler) de nouveaux modes de délibération et de décision, de nouveaux contrôles citoyens de l’action publique et des élus, de nouveaux contrepouvoirs parlementaires, de nouvelles décentralisations qui ne produisent pas que des notables ou des roitelets locaux, une nouvelle démocratie sociale."
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Pour contre-balancer l'article de Mediapart :
https://www.marianne.net/debattons/billets/la-crise-de-2008-nous-enseigne-qu-il-n-y-aura-probablement-pas-de-monde-d-apres
La juste mesure.
" Contre la dictature économique des marchés qu'impose l’agro-industrie, l’agriculture paysanne doit être protégée et reconnue d'utilité publique face à la crise sanitaire. "
Je souscris totalement. Mettre en place et soutenir une (vraie) agriculture paysanne de qualité et le premier pas pour sortir du bourbier dans lequel notre modèle de société est empêtré.
Comme aspects positifs :
- nombreux emplois locaux dans l'agriculture (nombre de paysans en forte hausse)
- effet de bord sur l'emploi dans les régions rurales (plus de paysans = redynamisation du territoire)
- accès à une alimentation de qualité à prix correct (pas ou quasi pas d'intermédiaire) --> effet bénéfique sur la santé de la population à moyen et long terme
- moins polluant pour les sols, l'environnement (agriculture diversifiée, non extensive)
- moins de rejet de CO2 (transport)
- souveraineté alimentaire, en cas de crise pas de problème de nourriture
- peut-être valorisé dans la gastronomie (tourisme etc.)
C'est d'autant plus pertinent dans le cas français car :
- le territoire très diversifié dont on dispose, souvent propice à une telle agriculture
- motivation et nombre important de personnes néo-paysans, ou non, à se lancer ou à vouloir se lancer dans de tels projets
- compétences nombreuses. Personnes qui expérimente ce type d'agriculture à différentes échelles avec succès (qualité et rentabilité au rendez-vous) depuis de nombreuses années
Pour ça reste à se sortir de la tête qu'agriculture industrielle = modernité ; et qu'agriculture paysanne (bio on pas) = arriéré ou hippies bobos rêveurs.
Les personnes qui se lancent dans de tels projets sont, pour la plupart, hypers pointu techniquement. Ils savent qu'ils se doivent pour obtenir qualité et rentabilité d'avoir une connaissance large du vivant, spécificité de leur sol etc. etc. Ils échangent avec leur paire (parfois avec d'autres pays), participent à des salons eux aussi, pointus (exemple). Leur connaissance sont à mille lieues de celle de l'agriculture "traditionnelle"
Par contre, je reste persuadé qu'on arrivera pas à quelque chose de vertueux avec les acteurs qui ont créé le système dans lequel on est (industrie agroalimentaire et grande distribution).
Pensez aux gestes barrières face à la pub.
[Edit]
Pour la petite histoire : l'image d'illustration n'est pas un montage. C'est une photo prise en plein centre de Lyon (sur les berges du Rhône) où "une expérimentation" d'écrans publicitaires avait été faite.
L'intervention des collectifs anti-pub a permis que les écrans soient retirés.
« « Les dépenses militaires dépassent 2 000 milliards de dollars, or l’essentiel est ailleurs », note Bertrand Badie. Délégués jusqu’alors à des agences onusiennes sous-financées, bureaucratisées et à l’efficacité faible, tous ces enjeux modifient ou déterminent les conditions de vie de la population mondiale. C’est là que doivent se reconstruire en urgence les coopérations internationales. Si ces appels à un nouveau multilatéralisme ne sont pas aussitôt oubliés à peine la crise enrayée, il serait alors permis de ne pas totalement désespérer. »
Intro :
Le débat autour d’une supposée sortie du confinement pour des raisons économiques est la pire manière de penser cette époque. C’est un débat entre deux positions conservatrices qui dissimule la vraie question, démocratique.
« soudain, en quelques semaines, on se rend compte que l’on peut stopper la fuite en avant de l’économie marchande, que l’on peut se concentrer sur l’essentiel : nourrir, soigner, prendre soin. Et que, étrangeté suprême, la Terre ne cesse pas de tourner, ni l’humanité d’exister. Le capitalisme est suspendu dans son fonctionnement le plus primaire : il génère une plus-value minimale, insuffisante à alimenter la circulation du capital. Et l’homme existe encore. (...)
Alors, pour continuer à maintenir en vie le mythe du caractère capitaliste intrinsèque de l’humanité, on a recours à des menaces : tout cela se paiera, et au centuple. Et par des morts. On ne réduit pas impunément le PIB de 30 %. Sauf que, précisément, l’époque montre le contraire et invite à construire une organisation où, justement, la vie humaine, et non la production de marchandises, sera au centre.
Et là encore, l’époque est bavarde. Ces gens qui pensent que seul le marché produit de la valeur se retrouvent, eux-mêmes, à pouvoir manger à leur faim dans une ville propre, alors même que le marché ne fonctionne plus de façon autonome. Ils ne le peuvent que grâce au travail quotidien de salariés, des éboueurs aux caissières, des chauffeurs de bus aux soignants, des livreurs aux routiers qui, tout en s’exposant au virus, exposent au grand jour la preuve de l’écart béant entre la valorisation par le marché de leur travail abstrait et la valeur sociale de leur labeur concret. La valeur produite par le marché qui donne à un consultant un poids monétaire dix fois supérieur à celui d’une caissière ou d’un éboueur apparaît alors pour ce qu’elle est : une abstraction vide de sens. Ou plutôt une abstraction destinée à servir ce pourquoi elle est créée : le profit.
Pour nos « économistes », tout cela est profondément insupportable et il faut vite en finir avec un confinement qui finirait par rendre tout cela trop visible. On finirait par s’imaginer qu’il est possible de s’organiser autrement, de placer d’autres priorités au sein du fonctionnement social, de définir ses besoins essentiels pour construire une société de la sobriété. Mais alors, on n’aurait plus besoin de tout ce fatras – PIB, compétitivité, profits, dividendes, marchés financiers – qui assure la soumission du monde du travail à la valeur d’échange. »
En accès libre
EDIT : sauvegarde https://files.nekoblog.org/uploads/html/press/mediapart-2020.04.11-confinement-economie.html
source des extraits : https://links.nekoblog.org/?t9335Q
« [...] puisqu’il est question de nationalisation, je préfèrerais qu’on parle de socialisation, parce que l’État peut faire certaines choses, mais le privé aussi peut faire certaines choses. Quand l’activité concerne le bien-être et la vie de milliers d’individus, je préfèrerais que les secteurs stratégiques soient « socialisés », c’est-à-dire que toutes les parties prenantes, pas seulement les actionnaires ou l’État, aient leur mot à dire. Donc, y compris les salariés, les consommateurs ou les usagers. Dans une interview que j’ai donnée à l’Humanité, je propose de socialiser le secteur bancaire et il faudrait réfléchir très sérieusement à la chose car le secteur bancaire est le cœur et le poumon de l’économie. »
« Personnellement, je suis un keynésien, un post-keynésien pour être précis. Je suis donc en faveur d’une économie mixte, où tout n’est pas public et tout n’est pas privé. Il est donc en effet urgent de déprivatiser. Je pense qu’il faut identifier un certain nombre de secteurs où la logique marchande ne fonctionne pas. Et cette liste de secteurs me paraît claire aujourd’hui. Si la crise actuelle ne nous apprend rien, à ce propos, c’est que nous n’aurons absolument rien appris. On voit bien que dans les pays où la santé est privée comme aux Etats-Unis, cela ne fonctionne absolument pas : c’est cher, inefficace et hautement problématique en cas d’épidémie, et même en temps normal. La santé relève du public. De la même manière, l’éducation, la recherche relèvent du public. Je pense qu’il faut repartir sur du bon sens.
Il faudrait réfléchir vraiment à ce qui relève de l’ordre de la gestion privée. Il y a des choses que le privé fait très bien. Il ne me viendrait pas à l’esprit de vouloir nationaliser la boulangerie, par exemple. Mais il s’agit de réaffirmer clairement qu’il y a un certain nombre de choses qui sont de l’utilité publique, comme la santé, l’éducation, la recherche, les transports, l’énergie.
»
« Il me semble que le socialisme, au sens de l’URSS, a échoué. Il est clair que le capitalisme, tel qu’il fonctionne aujourd’hui, a également échoué, pour des raisons différentes. Mais le résultat est au moins aussi désastreux. Donc, pourquoi ne pas réinventer autre chose ? Je suis tout à fait ouvert à la discussion. Il me semble que la réponse à ces crises, ces malaises, est de réfléchir aussi à une politique industrielle, réfléchir à une relocalisation de certaines activités et réfléchir à comment on assure la transition écologique, comment on assure les circuits courts à l’échelle locale et à l’échelle nationale. Le capitalisme financier a vécu, trop vécu. »
La convention citoyenne pour le climat appelle Macron à « ne pas reproduire les erreurs passées »
« Nous souhaitons que la sortie de crise qui s’organise sous l’impulsion des pouvoirs publics ne soit pas réalisée au détriment du climat, de l’humain et de la biodiversité. » La convention citoyenne pour le climat – 150 citoyens tirés au sort qui doivent faire des propositions à l’exécutif sur la question climatique et la justice sociale – a publié une contribution aujourd’hui, dans laquelle elle demande au président de la République « de ne pas reproduire les erreurs passées ».
Obligée de suspendre ses travaux, qui devaient se conclure fin avril, pour cause de crise sanitaire, la convention a néanmoins fait le choix de s’exprimer car « il est urgent d’agir pour construire demain », écrit-elle.
« Nous demandons que les financements mobilisés dans le cadre de la sortie de crise soient socialement acceptables, fléchés vers des solutions vertes et que les investissements se concentrent dans des secteurs d’avenir respectueux du climat », écrivent les membres qui ont communiqué entre eux par visioconférence ces derniers jours.
La convention appelle aussi à « une reconfiguration des relations internationales [qui] doit se faire dans un esprit de justice sociale » et à « un effort commun, impliquant les citoyens dans la préparation et la prise de décision ».
Contribution-de-la-CCC-au-plan-de-sortie-de-crise-1.pdf
source : Mediapart
Vidéo très bien foutue et positive, à regarder (jusqu’à la fin) et à faire tourner.
A nous citoyens d'être vigilants pour faire en sorte que la stratégie du choc se retourne contre ceux qui dominent et qui détruisent l'écosystème et non pas contre les populations.
« Les scientifiques “chasseurs de virus” alertent depuis plus de dix ans sur l’apparition de nouvelles maladies liées à la déforestation. Paludisme, Ebola, Covid-19…. l’agression humaine aux écosystèmes finit par mettre en péril des vies humaines. »
Comme dit https://jeekajoo.eu/links/?muKo_Q :
"S'intéresser aux sources du problème"
Très bon thread, extraits :
Super-Confiné @LigneOrange :
"
Le monde après le coronavirus.
Surveillance d’état ou responsabilisation citoyenne?
Replis nationaliste ou solidarité internationale?
Les semaines à venir sont clés.
Pour ceux qui ne maîtrisent pas l'anglais, résumé en thread à dérouler ci-dessous
L'humanité fait face à la plus importante crise mondiale depuis au moins une génération. Les décisions prises dans les prochaines semaines auront un impact sur nos vies à long-terme, autant dans le domaine de la santé, que pour l'économie, la politique ou la culture.
"
...
"Si on est pas vigilants, cette épidémie marquera peut-être un tournant significatif dans l'histoire de la surveillance"
...
" Une surveillance centralisée et des punitions sévères ne sont pas la seule manière de faire coopérer la population. Quand la population a confiance que le gouvernement lui fournit des données scientifiques pertinentes, pas besoin d'un état Big Brother. "
"Une population motivée et bien informée est bien plus efficace qu'une population ignorante et contrôlée."
Autre thread intéressant :
https://twitter.com/gduval_altereco/status/1241651640626790403
"On a beaucoup dit ces derniers temps que cette crise marque l'enterrement du néolibéralisme, que + rien ne sera comme avant, qu'on va enfin assister à l'avènement d'un altermonde + écologique, social et démocratique... "