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Avec acharnement Macron a réussi à faire voter la fin de l'indépendance de l Autorité de Sûreté Nucléaire.
Une belle régression en matière de sécurité.
Dans un livre lumineux, le philosophe Ange Pottin retrace la généalogie de l’« écologie nucléaire » rêvée par les créateurs de la filière dans les années 1950, fondée sur l’idée qu’un jour, les réact…
" Pour son auteur Christian Harbulot, le message est clair : derrière les discours de façade prônant la coopération entre pays membres de l’Union européenne, l’Allemagne fait tout ce qui est en son pouvoir pour ne pas laisser l’industrie française jouir d’une énergie bon marché et profiter ainsi d’un avantage compétitif important. "
#Macron veut démanteler @IRSN
, l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire qui alertait sur les incidents.
👉"Ses rapports ne seront plus publics !"
🎥 L'analyse de @marcendeweld
(1/3)
Vidéo de l'audition parlementaire de Yves Bréchet qui a fait 2 mandats de haut-commissaire à l'énergie atomique.
(via OpenNews)
" La production nette d’énergie allemande est de moins en moins dépendante des énergies fossiles. Si une nouvelle centrale thermique a été inaugurée en 2020, une vingtaine ont déjà été fermées en dix ans. "
"Production annuelle nette d’électricité : moins de nucléaire et d’énergies fossiles"
"Selon l’Agence fédérale des réseaux, au gré des mois, des jours et des heures, l’électricité issue des énergies renouvelables en Allemagne peut actuellement satisfaire entre 10 % et 100 % des besoins en énergie immédiats du territoire."
"des importations ponctuelles d’électricité sont ponctuellement nécessaires. Mais l’Allemagne reste, depuis de nombreuses années, exportateur net d’électricité (elle en exporte plus qu’elle n’en importe)."
"L’Allemagne compte encore aujourd’hui 63 centrales à charbon (dont 19 à lignite), contre 84 en 2010. Depuis 2017, le nombre de centrales en fonctionnement sur le territoire décroît chaque année. Si l’on dénombre les unités en fonctionnement (chaque site pouvant faire fonctionner plusieurs unités), on est passé de 178 en 2010 à 118 aujourd’hui."
"Les centrales à charbon sont très fortement émettrices de gaz à effet de serre, contrairement aux centrales nucléaires. Le mix énergétique global allemand reste donc encore fortement émetteur de CO2. Toutefois, en dépit de la fermeture des centrales nucléaires, l’augmentation de la part des renouvelables et la baisse du recours au charbon s’accompagnent d’une baisse tendancielle de la production de CO2 issues du secteur de l’énergie, continue depuis 2014."
" L’Allemagne est toutefois le seul de ces principaux émetteurs à s’être engagé dans un démantèlement complet des sites d’ici moins de 20 ans. "
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Il n’y a pas d’un côté les bonnes énergies vertes et de l’autre les méchantes machines carbonées, mais un questionnement essentiel, puisque la quête continue de l’abondance n’est plus possible : comment habiter notre planète sans creuser la tombe de celles et ceux qui y vivent ?
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" Mais l’historien Jean-Baptiste Fressoz a mis en garde contre le « leurre dangereux, sans référent historique », de ce concept, « inventé en 1975 pour conjurer le thème de la crise énergétique ». Selon lui, « dire “transition” plutôt que “crise” rendait le futur beaucoup moins anxiogène en l’arrimant à une rationalité planificatrice et gestionnaire ». "
" L’ambiguïté de ce mot est pointée par deux autres auteurs, Gérard Dubey et Alain Gras, dans leur livre La Servitude électrique. Il est « chargé d’une idéologie continuiste », écrivent-ils, c’est-à-dire de l’idée que tout peut continuer comme avant, à condition de changer quelques équipements industriels périphériques. En réalité, « l’histoire industrielle, qui se déroule sur 200 ans, n’a jamais vu une énergie remplacer une autre ». Elles ne font que s’ajouter les unes aux autres. Tout est en place pour que les sociétés humaines se retrouvent à utiliser en même temps du charbon, du pétrole, du gaz, du nucléaire, de l’éolien, du solaire, de la géothermie, de l’hydrogène et de la biomasse, et accélèrent ainsi l’épuisement des milieux de vie, humaine et non humaine, sur cette pauvre planète creusée, forée et polluée de toutes parts. "
"Alors, si la « transition » n’est pas le bon substantif pour désigner les voies à ouvrir pour arrêter de détruire le monde, quel est-il ? Différentes propositions sont sur la table, habitées par des cosmologies et des visions politiques différentes : rupture (voir par exemple le livre Écologie sans transition , publié par les éditions Divergences), destitution, transgression, décroissance, atterrissage (Bruno Latour, Où atterrir ?)"
"Une idée simple serait d’oser se saisir du mot « révolution » dans son sens géométrique : pour retourner la question énergétique par rapport à son sens dominant. En clair, commencer par interroger la demande énergétique et voir comment la réduire au maximum, pour ensuite chercher comment répondre à la part incompressible de nos besoins. Soit l’inverse des présupposés idéologiques qui sous-tendent le « tournant nucléaire » du discours public en France sur la transition énergétique. La sobriété maximale et la production minimale d’énergie sont les indispensables conditions au maintien de la possibilité d’une vie décente pour tou·te·s, et pas seulement l’élite hors sol des pays riches. "
" C’est donc tout sauf uniquement une question de technologie. La catastrophe écologique en cours doit ouvrir un questionnement fondamental : quels besoins, quelle juste répartition des ressources en situation de pénurie, qui pour en décider ? "
(vidéo en Français)
Petit rappel (article de 2016), les élus lyonnais ne sont pas les seuls à demander la fermeture de la centrale du Bugey.
Et oui et c'est le résultat de décennies et de décennies de discours officiels ...
L'exemple emblématique, "le nuage qui s'est arrêté à la frontière" lors de la catastrophe de Tchernobyl.
Petit à petit, de mensonge en mensonge, de foutage de gueule en foutage de gueule bien sûr qu'on a créé une société de la défiance.
Ceux qui s'en étonnent le plus sont ceux là même qui ont créé la situation.
" Sinon y a le nucléaire : pas chère "
Le nucléaire pas chère ? Dans le cas français ? Avant peut-être.
Les centrales étant de plus en plus couteuses à entretenir le coût du nucléaire ne fait qu'augmenter.
Quand on va devoir y inclure le prix de démantèlement des centrales, le prix du nucléaire fera plus qu'exploser.
Si le nucléaire est si rentable et peu chère. Pourquoi le Gvt est-il en train de nationaliser le nucléaire (tout en privatisant les barrages électriques) ?
(selon l'adage privatiser les bénéfices, nationaliser les pertes).
Ajoutons que jusqu'a il y'a peu on détenait, en France, la technologie pour faire tourner nos centrales, depuis la vente d'Alstom à GE ce n'est plus le cas, ce qui risque aussi d'augmenter (considérablement) le coût...
Sujet immensément complexe qui ne peut pas se résoudre à base de "maintenant, arrêtez d’être con"...
""Dans ce cadre, est lancée une campagne d’information et de distribution préventive de comprimés d’iode à l’attention de l’ensemble des riverains et des responsables d’ERP résidant dans un rayon de 10 à 20 km autour des 19 centrales nucléaires françaises" "
A savoir : même si vous habitez à plus de 20 kms d'une centrale vous pouvez acheter de l'iodure de potassium en pharmacie (toutes je ne sais pas), ça ne coûte pas chère et c'est utilisable pendant plusieurs années. Sur le net on lit que l'iodure n'est pas libre de vente en France, j'ai pu constater l'inverse.
(lien via http://crashweb.org/?3uZmvA)
« Il y avait beaucoup de vent le 1er janvier en Allemagne : pendant la nuit, la puissance du parc éolien a frôlé les 40 GW, soit l’équivalent d’à peu près 70 % de la production nucléaire française à ce moment. Ce chiffre illustre la progression des énergies renouvelables outre-Rhin. Désormais première source de production d’électricité elles ont dépassé en 2018 le charbon dont le déclin dans le mix électrique se poursuit avec une part au plus bas depuis 1949 ! »