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Au même moment, après la publication des Pandora Papers, qui ont documenté, une nouvelle fois, l’ampleur des pratiques d’évitement de l’impôt grâce aux paradis fiscaux, Bruno Le Maire était monté au créneau, assurant que son ministère se montrerait « intraitable avec ceux qui ont triché avec le fisc français ».
C’est une tout autre attitude de la délégation française qui transparaît dans des négociations bruxelloises liées à la taxation des entreprises depuis vingt ans. À l’abri des regards, les représentants français se sont parfois montrés nettement moins volontaristes ou « intraitables ». Ils ont même parfois ralenti les discussions qui visaient à en finir avec ce que l’on nomme pudiquement, dans le jargon européen, les « pratiques fiscales dommageables ».