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Un partenaire de Facebook espionne les conversations des utilisateurs par le biais du microphone de leurs téléphones pour diffuser des publicités ciblées - Basées sur les mots clés de leurs discussions
Extrait :
Meta n'en est pas à sa première tentative visant à écouter en permanence les sons autour des utilisateurs. En juin 2018, peu après le scandale Cambridge Analytica, un rapport a signalé que Meta (alors Facebook) souhaitait breveter un concept qui lui permettrait d'activer le microphone d’un smartphone et d’enregistrer l'audio ambiant lorsque l'appareil détecte un son à haute fréquence inaudible pour l’être humain et émis dans un programme de télé comme une publicité. En plus de l’audio ambiant, l’appareil enregistre également le contenu dans lequel se trouve le signal déclencheur de l’enregistrement.
Un ancien employé de Facebook a porté plainte contre la firme. Selon lui, les données supprimées de la plateforme ne le seraient pas vraiment : les employés pourraient utiliser un protocole spécial afin de les "ressusciter".
On sait que Facebook fait des "shadow profil" sur les gens qui n'ont jamais créé de compte chez eux... Alors supprimer entièrement un compte à la demande de l'utilisateur, lol.
" Auditionnée par le Parlement européen, l’ex-employée de Mark Zuckerberg, devenue lanceuse d’alerte, a plaidé pour l’adoption d’une législation « forte » pour imposer au réseau social d’ouvrir ses données aux chercheurs et à la société civile. "
"La lanceuse d’alerte de Facebook, Frances Haugen, a dessiné, lundi 8 novembre devant les députés européens, les pistes d’une régulation du réseau social qu’elle a une nouvelle fois accusé de « menacer l’intégrité de notre démocratie » et de « blesser nos enfants »."
"Une série d’articles, basés sur les documents fournis par la lanceuse d’alerte, avait détaillé comment l’algorithme du réseau social favorisait, en connaissance de cause, la propagation des contenus les plus clivants, ses manquements en matière de modération dans certains pays en voie de développement, ou encore comment la société cherchait à attirer sur Instagram, dont elle est propriétaire, des adolescents alors que plusieurs études internes attestaient de ses effets délétères sur leur santé mentale."
"Le réseau social « connaît beaucoup de moyens de changer le système, a poursuivi l’ancienne employée de Mark Zuckerberg, mais il choisit de ne pas le faire car il croîtrait moins, vous consommeriez moins de contenus, vous consommeriez moins de publicités ou feriez moins d’argent »."
"Cependant, a également plaidé la lanceuse d’alerte, la solution ne peut pas résider dans un renforcement de la modération humaine. Avec « 3,1 milliards d’utilisateurs », « ce n’est même pas possible », a-t-elle pointé. Frances Haugen s’est également dit « extrêmement sceptique » quant aux dispositifs de modération automatisés reposant sur des algorithmes pour détecter et retirer les contenus problématiques. Selon elle, ces dispositifs techniques conduisent en effet trop souvent à une modération excessive et à une censure injustifiée. Les intelligences artificielles « ne sont en réalité pas intelligentes », a-t-elle expliqué."
"Cet accès aux données de Facebook pourrait se faire selon le système du « firehose », tuyau d’arrosage en français, déjà utilisé par certaines plateformes telles que Twitter. Celui-ci consiste en une application permettant à certains acteurs d’analyser les données techniques d’une partie du trafic d’une plateforme, 10 % dans le cas de Twitter selon Frances Haugen, afin de pouvoir l’étudier.
Ouvrir les données de Facebook à des chercheurs, mais également à la société civile, et ainsi « construire un écosystème » de l’accès aux données, permettrait de repérer les biais dans l’algorithme, les campagnes de désinformation ou les défauts dans les modérations,"
"La lanceuse d’alerte a également fait d’autres préconisations comme favoriser l’émergence de « plateformes plus petites », de « réseaux sociaux à taille humaine », plus centrés sur « les amis et la famille ». Selon elle, sur Facebook, les groupes importants seraient « le gros problème »."
"Les publicités, elles, devraient être « beaucoup moins ciblées » pour se rapprocher de celles de « la télévision ». Et pour limiter la propagation des contenus haineux, qui ont tendance à être les plus partagés, Frances Haugen a évoqué des dispositifs obligeant par exemple l’internaute à « cliquer sur un lien avant de partager » afin d’imposer un temps de réflexion et limiter les diffusions automatiques"
(sur la dernière version d'iOS seulement)
"Le documentaire, disponible sur Netflix à partir du 24 juillet, est un résumé convaincant du scandale majeur qui a touché Facebook en 2018."
Ou faire de Facebook un bien commun / logiciel libre ?
(article de novembre 2017)
affordance.info: #GiletsJaunes : de l'algorithme des pauvres gens à l'internet des familles modestes
T'ain ce billet donnerait presque envie de se créer un compte Facebook !
Il termine ainsi :
" Je sais juste que tout cela est passionnant à observer derrière son écran mais que ce qui est en train de s'y construire et de s'y déliter conditionnera pour une large part les (infra)structures politiques et sociales que nous laisserons à nos enfants.
Alors continuons d'être attentifs. Et surtout, continuons d'être modestes dans nos analyses. "
Bien d'accord avec le " Et surtout, continuons d'être modestes dans nos analyses.".
Ça deviens tendu ces histoires ...
En bas de page voir aussi la vidéo "comment Facebook peut manipuler une élection".
On savait déjà ça ... le "shadow profil". Mais c'est bien que ça sorte au grand jour.
Je voulais mettre des extraits mais tous l'article est à lire.
On peut en discuter pendant des jours, mais la seule solution de régler ça est le statut de Facebook. Vu la taille est l’importance qu'a Facebook aujourd'hui il ne devrait tout simplement pas être une société à but lucratif. Le statut de Facebook devrait être autre, je ne suis pas spécialiste du sujet mais même aux USA il existe différents statuts qui permettraient ça.
Coucou, on s'appelle Facebook. Payer des impôts, ce n'est pas trop notre truc. Par contre, on veut bien prendre de l'argent à l'Etat français, en faisant un partenariat avec un organisme public.
Via Projet Arcadie sur Twitter.
« Le géant des réseaux sociaux profite d'Onavo, un VPN gratuit racheté il y a quelques années, pour siphonner et analyser le trafic de ses utilisateurs. Et en apprendre beaucoup sur ses concurrents au passage. »