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" En 2003 émergeait le premier SARS-CoV-1 (un coronavirus, donc), à l’origine du "syndrome respiratoire aigu sévère", ou SRAS, apparu en Chine avant de provoquer la panique dans le monde entier.
En 2009-2010 émerge au Mexique la grippe A (H1N1), dite "grippe porcine", vite élevée au rang de pandémie par l’OMS. Elle sévit depuis dans le monde entier.
En 2012 le MERS-CoV (un autre coronavirus) surgit en Arabie saoudite puis s'étend à plusieurs autres pays du Moyen-Orient. On le retrouve également en Corée du Sud.
En 2013 en Polynésie puis en 2015 au Brésil, la fièvre Zika fait des ravages.
En 2014 enfin, l’Afrique de l’Ouest subit la plus grande épidémie de fièvre Ebola jamais encore connue dans le continent (où la maladie se maintenait à bas bruit depuis son apparition au Soudan et au Congo en 1976). "
" Parmi les causes de nouvelles maladies : la perte de biodiversité. Si elle trouve, comme toutes les pandémies, son origine dans des microbes portés par des animaux, la Covid-19 doit son émergence à l’intensification des activités humaines. Les changements dans la manière dont nous utilisons les terres, l'expansion et l'intensification de l'agriculture, ainsi que le commerce, la production et la consommation non durables augmentent les contacts entre la faune sauvage, le bétail, les agents pathogènes et les êtres humains. C'est un chemin qui conduit droit aux pandémies, explique le rapport final de l’IPBES. "
" " En 2003 émergeait le premier SARS-CoV-1 (un coronavirus, donc), à l’origine du "syndrome respiratoire aigu sévère", ou SRAS, apparu en Chine avant de provoquer la panique dans le monde entier.
En 2009-2010 émerge au Mexique la grippe A (H1N1), dite "grippe porcine", vite élevée au rang de pandémie par l’OMS. Elle sévit depuis dans le monde entier.
En 2012 le MERS-CoV (un autre coronavirus) surgit en Arabie saoudite puis s'étend à plusieurs autres pays du Moyen-Orient. On le retrouve également en Corée du Sud.
En 2013 en Polynésie puis en 2015 au Brésil, la fièvre Zika fait des ravages.
En 2014 enfin, l’Afrique de l’Ouest subit la plus grande épidémie de fièvre Ebola jamais encore connue dans le continent (où la maladie se maintenait à bas bruit depuis son apparition au Soudan et au Congo en 1976). "
" Parmi les causes de nouvelles maladies : la perte de biodiversité. Si elle trouve, comme toutes les pandémies, son origine dans des microbes portés par des animaux, la Covid-19 doit son émergence à l’intensification des activités humaines. Les changements dans la manière dont nous utilisons les terres, l'expansion et l'intensification de l'agriculture, ainsi que le commerce, la production et la consommation non durables augmentent les contacts entre la faune sauvage, le bétail, les agents pathogènes et les êtres humains. C'est un chemin qui conduit droit aux pandémies, explique le rapport final de l’IPBES. "
Deux solutions pour régler le problème ? On remet en cause notre système de développement. Ou on iradique complétements les animaux (plus d'animaux plus de virus).
Livres :
- La fabrique des pandémies, de Marie-Monique Robin, avec la collaboration de Serge Morand, éditions La Découverte, 2021
- Des épidémies, des animaux et des hommes, de François Moutou, éditions Le Pommier, 2020
- L'homme, la faune sauvage et la peste, de Serge Morand, éditions Fayard, 2020
Très bonne infographie sur l'importance de la ventilation en cette période de Covid.
" ah ouai 0_0
~650 000 morts sur une population de ~67 000 000, ça fait quand même 1% de la population! "
Mais ... C'est pas juste une petite gripette, qui fait moins de mort que la grippe saisonnière ?
(combien de fois n'a t-on pas entendu ça autant dans la bouche du gouvernement que dans nos entourages)
" Les réformes qui réduisent les impôts pour les plus riches se traduisent par plus d’inégalités sans stimuler l’économie, affirme une étude des universités britanniques LSE et King’s College de Londres.
Les auteurs de l’étude « affirment que les gouvernements qui cherchent à restaurer les finances publiques après la crise du Covid-19 ne devraient pas s’inquiéter des conséquences économiques d’augmentations d’impôts pour les plus fortunés ». "
" En quoi l’épidémie de coronavirus est-elle le fruit d’une biodiversité sous pression ? Faut-il s’attendre à l’émergence de plus en plus de zoonoses ? Quelles réponses apporter au niveau de la biodiversité pour éviter des crises sanitaires plus graves encore ?
Gilles Boeuf, biologiste, président du Conseil Scientifique du Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement, et du Conseil Scientifique de l'Agence Française pour la biodiversité "
Pour l'instant j'ai visionné seulement la première heure de Hold-up.
Même si il a des choses à garder, que tout n'est pas faux. Hold-up est très critiquable sur la forme et sans doute à visionner avec du recule et une analyse critique.
Je partage ici une bonne vidéo d'analyse, de "Partager C'est Sympa", sur le docu.
Au passage je le rejoins complémentent quand il parle des électeurs du FN vers les 10 min :
https://youtu.be/VdpfL4rCVa0?t=575
Ici une autre analyse critique assez bonne de Hold-up :
https://www.revolutionpermanente.fr/Du-covid-19-au-Grand-Reset-que-penser-du-film-Hold-Up
Long mais très bon article : "Hold-up, retour sur un chaos" : décryptage du documentaire polémique sur le COVID-19
" Ce documentaire, sorti ce 11 novembre 2020 sur Internet, a donc immédiatement activé un phénomène en forte croissance sur les réseaux sociaux : la polarisation des opinions. Il y a ceux qui l'encensent et le recommandent, annonçant des révélations qui devraient inciter les populations à "ouvrir les yeux" et se rebeller contre l'ordre établi, et de l'autre, ceux qui dénoncent un documentaire purement complotiste dont les protagonistes seraient pour la plupart des personnes "controversées et conspirationnistes".
Ce documentaire n'est pourtant pas un simple objet délirant purement conspirationniste de bout en bout, mais il n'est pas non plus un documentaire équilibré, cohérent, aux affirmations justes et inattaquables. Bien qu'il en utilise en partie les codes. Il est donc un peu des deux et probablement autre chose. "
Distanciation sociale VS distanciation physique :
https://pbs.twimg.com/media/EY7VA9xWsAErUZg?format=jpg&name=medium
La Première ministre de Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, populaire pour avoir bien géré la crise du Covid-19 dans son pays, s’est prononcée mercredi 20 mai en faveur de plusieurs mesures visant à diminuer le temps de travail : la création de nouveaux jours fériés et la semaine de quatre jours.
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/un-monde-d-avance/en-nouvelle-zelande-la-semaine-de-quatre-jours-a-l-etude-pour-relancer-l-economie_3950745.html
Seulement 21 morts pour 5 millions d'habitants
La Première ministre néo-zélandaise est écoutée d’autant plus attentivement que son bilan est positif sur la gestion du virus. Jacinda Ardern, 39 ans, est l’un de ces leaders qui a marqué des points depuis deux mois. Le bilan est édifiant : seulement 21 morts et 1 500 personnes contaminées depuis le début dans ce pays de 5 millions d’habitants. C’est le résultat d’une politique claire et efficace : un confinement drastique et rapide, dès les premiers cas, et une transparence absolue
#BikeBoom 3.0 ?
Historiquement, à chaque crise importante le vélo connaît un boom.
Elle s'appelle KK Shailaja, elle est ministre de la santé de l'État de Kérala, au sud de l'Inde, et est devenue aussi célèbre qu'une rock-star. La raison? Son territoire a été érigé en modèle de lutte contre l'épidémie.
«Professeur Shailaja», comme on la surnomme, a grandement contribué à ce que le Kerala, peuplé de 35 millions d'habitants, ne déplore que 4 décès du Covid-19. Un résultat aussi remarquable qu'à Taïwan, mais avec un PIB bien moins élevé.
Un long article du quotidien britannique The Guardian revient sur la stratégie de KK Shailaja. Ainsi, dès janvier, elle préparait tous ses cadres de santé à l'arrivée de l'épidémie.
Comme à Taïwan, tous les passagers en provenance de Chine ont très vite été soumis à une prise de température. Les individus fiévreux étaient expédiés vers un hôpital à proximité. Les autres devaient subir une période de quarantaine à leur domicile ou dans des lieux adaptés.
Quand le premier passager malade, en provenance de Chine, a débarqué le 27 janvier, le protocole préconisé par l'OMS reposant sur le mantra «tester, tracer, isoler» était déjà bien en place.
Plus tard, des dizaines de milliers d'ouvriers indiens en provenance de pays du Golfe sont arrivés. Autant de gens qu'il aura fallu placer en quarantaine en leur garantissant trois repas par jour.
À chaque fois, des établissements de soins étaient entièrement dédiés au traitement des malades du coronavirus pour limiter la contagion. Et le chef du gouvernement est allé lui-même négocier auprès des responsables religieux les conditions de fermeture des lieux de prière. À la levée du confinement national, fixée au 17 mai, KK Shailaja s'attend à un afflux massif de travailleurs migrants en provenance de l'étranger. Qu'importe: elle a déjà prévu la réquisition d'hôtels et de lieux de conférence afin de fournir, si besoin, 165.000 lits.
Plus d'infos :
https://www.theguardian.com/world/2020/may/14/the-coronavirus-slayer-how-keralas-rock-star-health-minister-helped-save-it-from-covid-19
https://www.technologyreview.com/2020/04/13/999313/kerala-fight-covid-19-india-coronavirus/
https://twitter.com/shailajateacher?lang=fr
Source texte : mediapart
" une des propositions de l’Institut Montaigne est très éloquente : elle propose de rémunérer les heures supplémentaires travaillées sous forme non plus de salaire mais de participation aux bénéfices. Autrement dit, ce travail ne serait plus payé comme un moyen de production, mais uniquement en fonction de la rentabilité du capital. Ce serait une défaite pour le travail, dont la spécificité serait niée : il ne serait pas davantage qu’un apport équivalent à celui du capital. Cela ne signifie dès lors rien d’autre que la soumission complète du travail en tant que tel, puisqu’on voit mal des salariés devenus pareils à des actionnaires contester à ces derniers le partage de la valeur ajoutée."
"Ces propositions apparaissent donc comme le symptôme de cette « Restauration du capital » à venir où, après avoir été maintenu sous respirateur artificiel par l’État pendant près de deux mois et demi, le capital va exiger une soumission complète du travail à ses intérêts au nom de « l’emploi ». Cette stratégie pourra prendre des aspects « progressistes », s’accompagnant de plans de relance keynésiens ou de « relocalisations » ponctuelles, comme la Restauration de 1815 avait donné des gages de sa « modernité » pour assurer sa politique réactionnaire"
"Cette stratégie néokeynésienne est une variante connue du néolibéralisme. Elle s’appuie sur l’idée que l’État doit intervenir, en cas de choc exogène, pour rétablir la rentabilité du capital et la « normalité » du fonctionnement des marchés. Mais cette intervention a un double aspect. D’un côté, il s’agit de relever le niveau de la demande globale pour favoriser l’emploi des capacités de production, et, de l’autre, il faut favoriser les « réformes structurelles » pour améliorer l’allocation des capitaux et faciliter les « équilibres de marché ». Autrement dit, dans cette vision, relance budgétaire et soumission du travail vont de pair."
"Cette Restauration du capital devrait donc bien s’accompagner d’une réduction de la protection sociale et de la protection de l’emploi, au nom même des créations d’emplois. Le débat en son sein pourrait donc prendre un tour inquiétant, entre ceux qui souhaitent augmenter le temps de travail et ceux qui souhaitent le fractionner en favorisant la précarité et le temps partiel, sur le modèle allemand d’une réduction subie du travail, dirigée selon les intérêts du capital. Dans les deux cas, la situation des salariés ne pourrait cependant que se détériorer. Dans le premier cas, on l’a vu, par l’augmentation du chômage et, dans le second, par la détérioration des conditions de travail et de vie."
"Il est même fort envisageable qu’une synthèse de ces deux visions finisse par s’imposer au nom de « l’emploi » : l’augmentation légale du temps de travail permettrait d’améliorer la rentabilité, tandis que la précarisation assurerait à la fois un taux de chômage faible en apparence et une baisse du coût du travail. Ceux qui se retrouveraient sur le bord de la route en raison de l’augmentation du temps de travail en seraient réduits à accepter des emplois précaires pour survivre, faisant baisser les exigences salariales durablement, ce qui est le seul salut du capital en période de stagnation séculaire.
Pour cela, il faudrait cependant une assurance-chômage plus stricte et moins généreuse, ce qui est à portée en France, où le gouvernement n’a que « suspendu » la réforme de l’assurance-chômage."
«Le soutien pour la participation de Taïwan à l’OMS atteint son paroxysme» - Invité de la mi-journée
TL;DR : dés décembre 2019 Taiwan a compris le danger que représente le covid et a mis en place des mesures qui lui ont permis de remarquablement gérer la crise. Malgré cela Taiwan reste exclu de l'OMS.
" La majorité de la communauté internationale, dont la France, ne reconnait en effet pas l’existence de Taïwan au nom du principe de Chine unique, selon lequel Taïwan est une province chinoise. Sur demande de Pékin, Taïwan a ainsi perdu son statut de membre observateur à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) "
" Malgré cet isolement, la jeune démocratie taïwanaise et ses 23 millions d’habitants ont fait preuve d'une efficacité redoutable face au Covid-19. En réaction, de nombreuses voix se sont élevées pour réclamer la participation de Taïwan à l’OMS "
" La première chose, c’est que Taïwan fait effectivement partie de tous ceux qui ont pris la parole pour soulever la possibilité que certaines décisions prises par l’OMS aient pu être des erreurs. C’est par exemple le cas lorsque l’OMS affirmait, alors même que l’on assistait à une épidémie très grave en Chine, que le commerce international ou le tourisme international devaient se poursuivre. "
" La deuxième chose, c’est ce que nous avons pu constater par nous-mêmes. Prenez par exemple le courriel que nous avons envoyé à l’OMS à la fin de l’année dernière pour alerter d’un risque de transmission interhumaine autour de la ville de Wuhan. Ce courriel est resté sans réponse. Ce n’est pas la bonne méthode à adopter si vous souhaitez agir de manière transparente autour de cette maladie contagieuse.
Et la conséquence, c’est que la communauté internationale a énormément souffert, non seulement la Chine, mais aussi l’Europe, les Etats-Unis et aujourd’hui l’Afrique. Pour cette raison, nous estimons que l’OMS aurait pu faire davantage pour mieux comprendre l’origine et le développement de l’épidémie, et permettre à tous les pays dans le monde d’être mieux préparé face à la pandémie."
Très bon article sur la façon probable dont se propage le covid-19, l'article m'avait échappé (copie de sauvegarde).
Ça fait du bien de, semble-il, commencer à cerner comment ce virus fonctionne.
" Contre la dictature économique des marchés qu'impose l’agro-industrie, l’agriculture paysanne doit être protégée et reconnue d'utilité publique face à la crise sanitaire. "
Je souscris totalement. Mettre en place et soutenir une (vraie) agriculture paysanne de qualité et le premier pas pour sortir du bourbier dans lequel notre modèle de société est empêtré.
Comme aspects positifs :
- nombreux emplois locaux dans l'agriculture (nombre de paysans en forte hausse)
- effet de bord sur l'emploi dans les régions rurales (plus de paysans = redynamisation du territoire)
- accès à une alimentation de qualité à prix correct (pas ou quasi pas d'intermédiaire) --> effet bénéfique sur la santé de la population à moyen et long terme
- moins polluant pour les sols, l'environnement (agriculture diversifiée, non extensive)
- moins de rejet de CO2 (transport)
- souveraineté alimentaire, en cas de crise pas de problème de nourriture
- peut-être valorisé dans la gastronomie (tourisme etc.)
C'est d'autant plus pertinent dans le cas français car :
- le territoire très diversifié dont on dispose, souvent propice à une telle agriculture
- motivation et nombre important de personnes néo-paysans, ou non, à se lancer ou à vouloir se lancer dans de tels projets
- compétences nombreuses. Personnes qui expérimente ce type d'agriculture à différentes échelles avec succès (qualité et rentabilité au rendez-vous) depuis de nombreuses années
Pour ça reste à se sortir de la tête qu'agriculture industrielle = modernité ; et qu'agriculture paysanne (bio on pas) = arriéré ou hippies bobos rêveurs.
Les personnes qui se lancent dans de tels projets sont, pour la plupart, hypers pointu techniquement. Ils savent qu'ils se doivent pour obtenir qualité et rentabilité d'avoir une connaissance large du vivant, spécificité de leur sol etc. etc. Ils échangent avec leur paire (parfois avec d'autres pays), participent à des salons eux aussi, pointus (exemple). Leur connaissance sont à mille lieues de celle de l'agriculture "traditionnelle"
Par contre, je reste persuadé qu'on arrivera pas à quelque chose de vertueux avec les acteurs qui ont créé le système dans lequel on est (industrie agroalimentaire et grande distribution).
Venez travailler et on vous donnera 1000 balles de plus ...
Ce sont bien fait avoir. Comme d'hab avec les primes.
Prime Macron de 1000€ pendant les Gilets jaunes --> /dev/null
Prime 1000€ pour les employés de la grande distribution --> /dev/null
Prime de 1500€ pour les agents hospitaliers pendant le covid-19 --> /dev/null
(pour beaucoup, mais tout n'est pas encore terminé)
Les primes sont de toute manière des arnaques qui servent à éviter les valorisations de parcours et les augmentations de salaire.
Idem mais pour Paris : https://veillecarto2-0.fr/2020/05/16/la-carte-des-pistes-cyclables-temporaires-du-grand-paris/
coronapiste