6504 liens privés
" J’habite à Epinay sur Seine, de l’autre côté de Villeneuve La Garenne ! Un drone patrouille au dessus de nous, ma fille allume la torche de son téléphone, le drone la sienne, descend s’immobilise, inspecte et repart! Bienvenue dans #le monde d’après! "
"Google et Apple entrent dans le ballet du "contact tracing" : plus rien ne sera jamais pareil."
C'est la fête, la fête ...
Interopérabilité et surveillance. Que c'est beau.
La modif du titre est de mon fait
Ils n'ont pas été capable de mettre en place un confinement à temps (alors que les exemples chinois puis italiens montraient qu'il était urgent de la faire). Ils n'ont pas été capable de maintenir à jour des stocks de masques en tissu (on est début avril et ils nous expliquent qu'on aura des masques pas avant fin juin ...).
Ils gèrent cette crise en amateurs (ce qu'ils sont)...
... et ils voudraient qu'on installe des applis sur nos téléphones pour se protéger du virus ? Pas moyen ! Allez vous faire voir, merci.
source Mediapart :
Une quinzaine de députés proches de la majorité ont publié une tribune dans le Figaro dans laquelle ils s’opposent au projet d’application de suivi de l’épidémie envisagé par le gouvernement, qualifié de « pistage massif ».
« Dernièrement, alors que le gouvernement par la voix de son Premier ministre l’avait exclu, l’utilisation des données numériques personnelles pour tracer les malades du Covid-19 - via une application sur notre téléphone - est fortement envisagée. Nous n’y sommes pas favorables pour plusieurs raisons », écrivent les signataires parmi lesquels ont trouve dix députés LREM, les démissionnaires Paula Forteza, Matthieu Orphelin et Jennifer de Temmerman.
Ils s’inquiètent tout d’abord de la solution technique envisagée, annoncée le matin dans une interview au Monde par Cédric O et Olivier Veran, reposant sur la technologie Bluetooth. Celle-ci, estiment les députés, « n’est pas encore suffisamment précise et des «faux négatifs» risquent de tromper les utilisateurs, qui auront eux l’impression d’être protégés ». De plus, « pour que cette application récupère la quantité de données suffisantes à son bon fonctionnement, il faudrait qu’au moins 60 % de la population la télécharge ».
« La seconde objection est d’ordre éthique, poursuivent les signataires. Poser les bases techniques et juridiques d’un traçage numérique et individuel de la population constitue un changement de paradigme majeur par rapport à nos usages numériques. Cette décision ne doit pas être prise en temps de crise, sous l’urgence, sans consultation publique, ni débat parlementaire ».
Avec le Coronavirus, Zoom (application de visio en groupe) devient très populaire.
Compilation d'articles qui pointent des soucis (vie privée, failles etc.) de Zoom :
https://protonmail.com/blog/zoom-privacy-issues/
https://www.consumerreports.org/video-conferencing-services/zoom-teleconferencing-privacy-concerns/
https://mashable.com/article/zoom-conference-call-work-from-home-privacy-concerns/
« Vos courriels entrants pourraient fournir à leurs auteurs votre position géographique, à quel moment vous avez lu le message et la fréquence d’ouverture. Comment ces personnes malveillantes s’y prennent-elles ? Explications de notre chroniqueur techno Maxime Johnson »
« Le réseau de surveillance électronique mis en place par Pékin dans la province du Xinjiang [...] , s’étend aussi aux étrangers qui s’y rendent, à travers un logiciel espion installé sur leur téléphone. »
Qwant utilise le "search" de Microsoft/Bing.
Quoi qu'il en soit, Qwant n'est ni plus ni moins qu'une alternative à Google, et rien que pour ça, il faut le dire, c'est cool qu'il existe. Mais tout comme Google à ses débuts ("don't be evil") Qwant promet des choses : "on protège votre vie privée".
C'est sympa de promettre, mais ici (comme ailleurs en politique), les promesses n'engagent que ceux qui y croient.
Employer un sympathique (et bien connu) communiquant du monde du libre (coucou Nitot) ne fait malheureusement pas de Qwant un moteur "qui protège la vie privée". À moins qu'à répéter des centaines de fois un mensonge il finisse par devenir vérité (on dit bien ça ailleurs alors pourquoi pas ici en informatique).
Orange vous a pisté (si vous êtes abonné Orange) à Lyon pendant la fête des lumières.
1984
" Le fonctionnement de cet outil est le suivant : un utilisateur clique sur la publicité Google d’un produit, mais ne l’achète pas. S’il l’achète en magasin dans les 30 jours, Google envoie à l’annonceur un rapport sur les performances « hors ligne » des publicités."
" Google, qui affirmait travailler sur 70% des transactions par carte bancaire. Il y a donc d’autres partenariats signées avec les acteurs bancaires. "
Extraits :
L’attente a été longue, mais la conclusion est savoureuse. Après 4 ans de procédures, le tribunal de grande instance de Paris a donné raison à l’UFC-Que Choisir dans la première manche du combat judiciaire contre Twitter et les 256 clauses abusives ou illicites de ses conditions générales. [...]
En substance, elle reconnaît d’abord que les données des utilisateurs constituent bien une marchandise, puisque Twitter les commercialise pour vendre de la publicité ciblée. Les utilisateurs du site sont donc bien des consommateurs, protégés à ce titre par le code de la consommation. [...]
vos photos et vos tweets ne pourront plus faire l’objet d’une exploitation commerciale (publicité, ouvrages, etc.) sans vous demander votre accord. Enfin, dans son jugement, le tribunal reconnaît que Twitter ne peut pas placer ses utilisateurs français sous le coup de la loi américaine, comme il le faisait jusqu’en septembre 2016.
Trois actus de la journée :
- Chez Samsung, le smartphone S9 envoie vos photos à qui il veut
- Gmail : des développeurs accèdent à l’intégralité des emails
- Facebook a débloqué par erreur des contacts bloqués
#ToutVaBien \o∕