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voir aussi : http://shaarli.mydjey.eu/shaare/3vR5mQ
Bonne nouvelle, 84% des rues de Lyon passent à 30 km/h, dès demain !!!
Ici la carte des limitations de vitesses désormais en vigueur : https://www.onlymoov.com/ville30/
Autres articles sur le sujet : https://www.lyonmag.com/article/121922/valentin-lungenstrass-avec-lyon-ville-30km-h-on-vise-le-0-mort-0-blesse-grave
" Tout d’abord, selon les conclusions de Bruxelles-Mobilité, la vitesse moyenne diminue partout dans la capitale, qu’il s’agisse de voiries limitées à 30 km/h ou 50 km/h. Cela va de moins 7 à moins 19 pourcents de réduction de vitesse moyenne selon les axes. Il apparaît aussi que les limitations de vitesse sont mieux respectées qu’auparavant. En 2020, dans les rues qui étaient limitées à 30 km/h, 10,4% des véhicules enfreignaient cette limitation. En 2021, cette proportion tombe à 8%,
Et cette réduction de vitesse moyenne n’a visiblement pas eu d’impact sensible sur les temps de trajet. Ils sont restés plus ou moins stables sur chaque itinéraire mesuré et ce quelle que soit l’heure. "
"On a une réduction drastique du nombre de blessés graves ou de personnes qui décèdent sur place. En 2020, on recensait 11 morts sur les routes bruxelloises et 121 blessés graves. Ici en 2021, on a 5 morts et une centaine de blessés graves. C’est quand même déjà une évolution très positive » "
« Entendu sur @franceinfo
: "J'ai commandé de la crème fraîche. En 10 minutes elle arrive. Voilà, c'est le progrès."
Non, c'est pas le progrès. C'est une avancée, vers un monde toujours plus stressant et capricieux où rien n'est jamais assez rapide. Ça n'est pas ça le progrès. »
Premier bilan du 30 km/h à Bruxelles qui montre que les temps de trajet n'ont pas augmenté depuis la mise en place de la mesure.
« Au-delà d’environ 8.000 mètres d’altitude, où la température est suffisamment basse, l’émission de vapeur d’eau des aéronefs [1] provoque dans leur sillage des traînées blanches, constituées de cristaux de glace en suspension, qui amplifient l’effet de serre anthropique, comme le font généralement les nuages [2].
[...]
Baisser l’altitude de croisière de l’aviation civile afin de l’affranchir de la formation de ces traînées blanches, outre la disparition du ciel de ces rayures quotidiennes, constituerait une cible de choix à l’effet tangible et rapide sur le climat. En effet, leur suppression aurait un effet immédiat sur le rayonnement solaire, donc sur l’effet de serre, contrairement aux émissions de CO2, dont les premiers effets des stratégies d’atténuation ne se mesurent qu’après une ou deux décennies. »
« Toutefois, une altitude plus basse correspond à un air plus dense, qui conduirait, à vitesse égale, à une envolée de la consommation de carburant. En revanche, une réduction concomitante de vitesse d’un tiers nécessiterait de basculer de motorisations à réaction vers des motorisations à hélice, avec reconception de fuselages adaptés. Cela permettrait de réduire cette consommation, conduisant l’ensemble des émissions à diminuer de moitié [3].
L’écart de durée de parcours, déplacements et temps d’attente aux aéroports inclus, resterait minime sur les vols court et moyen-courriers, mais assez significatif sur les vols long-courriers, modifiant l’accès aux destinations lointaines : ces dernières se verraient affectées d’un rallongement de plusieurs heures, associées parfois à une escale supplémentaire. Il conviendrait cependant d’exempter de ces contraintes les trajets jugés urgents, sanitaires par exemple, comme le prévoient les prérogatives octroyées à certains véhicules routiers ou aux hélicoptères d’urgence. »
Interview de 2011 d'Edgar Morin. La première partie sur notre rapport au temps et à la vitesse est des plus intéressante.
« L’abaissement de la vitesse n’est pas une mesure très populaire. [...] 82 % [des sondés] estiment que le premier objectif est d’augmenter les contraventions collectées par l’Etat. Les amendes ont rapporté 1,8 milliard d’euros en 2016, dont 920 millions d’euros pour les seuls radars, mais toute la somme n’a pas été affectée à la sécurité routière, comme l’a déploré la Cour des comptes.
Toujours côté finances, les détracteurs du projet avancent le coût de remplacement des 20 000 panneaux de signalisation sur les routes. Le magazine Challenges a calculé que la facture s’élèverait à 1,6 million d’euros. Des sommes peu élevées en regard du coût pour la collectivité des accidents corporels, qui s’établissait en 2016 à 38,3 milliards d’euros, selon l’ONISR. Un chiffre qui englobe les préjudices liés à la mort des personnes, les hospitalisations et les frais pour les blessés, les dégâts matériels, les frais d’expertise et de justice… »
« Une approche alternative serait d’établir les amendes pécuniaires en fonction du revenu disponible. Cette approche est en vigueur depuis 1921 en Finlande, ainsi qu’en Suède, au Danemark, en Allemagne, en Suisse et à Macao. L’avantage de cette approche est de ne pas accabler les gens à faibles revenus avec des amendes prohibitives alors qu’elle permet de constituer une véritable pénalité pour les mieux nantis. »
Lien direct : https://voir.ca/yvan-dutil/2015/12/07/exces-de-vitesse-et-si-la-loi-etait-juste/