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Pour les JO d'hiver de 2030 dans les Alpes... Y aura plus de neige mais pas d'inquiétude on trouvera une parade à base de neige artificielle hein.
" comment comptez-vous justifier l’annulation de trains du quotidien et la fermeture d’écoles et de crèches pendant que les remontées mécaniques de Megève ou Courchevel continueront à fonctionner ? Pourquoi ne pas arrêter au contraire l’ensemble des remontées mécaniques en cas de besoin de délestages ?
La question ne se limite pas aux stations de ski. Les panneaux publicitaires lumineux, aux consommations énergivores, vont-ils continuer à fonctionner pendant que certains d’entre nous n’auront pas de courant pour réchauffer la soupe à 19 heures ? [1] La piscine en plein air chauffée à 28°C du Lagardère Paris Racing dans le 16e arrondissement de Paris continuera-t-elle à distraire ses membres select quand les ascenseurs des tours des quartiers populaires d’Aubervilliers, Bobigny, Clichy-sous-Bois ou Grigny seront arrêtés ? L’aéroport du Bourget (aviation d’affaires) continuera-t-il à fonctionner quand la ligne 13 du métro à Paris sera mise à l’arrêt ? Ce que l’on débranche dit beaucoup de la société dans laquelle vous voulez que nous vivions. "comment comptez-vous justifier l’annulation de trains du quotidien et la fermeture d’écoles et de crèches pendant que les remontées mécaniques de Megève ou Courchevel continueront à fonctionner ? Pourquoi ne pas arrêter au contraire l’ensemble des remontées mécaniques en cas de besoin de délestages ? "
De telles incompréhensions et sentiments d’injustice ne peuvent que se renforcer si vous persistez à rendre chacune et chacun d’entre nous responsable de ces éventuels délestages [2] : avant d’être le résultat d’insuffisantes réductions de nos consommations individuelles, cette situation est le fruit d’années d’errance des pouvoirs publics.
" Pour accroître leur clientèle, certaines ESF ont profité d’une lecture très personnelle des règles encadrant la fermeture des remontées mécaniques. Début décembre, un décret gouvernemental a en effet autorisé « les pratiquants mineurs licenciés au sein d’une association sportive affiliée à la Fédération française de ski [FFS] » à utiliser les télésièges et téléskis. L’objectif était de favoriser la poursuite des activités des clubs de ski. [...]
De nombreuses écoles de ski ont donc sauté sur cette dérogation pour proposer un « pack » à leurs clients : cours de ski et licence, avec la promesse de pouvoir utiliser les remontées mécaniques. Étroitement liées à la FFS, qu’elles financent en partie, les ESF ont en effet la possibilité de vendre des licences de la fédération. À Gérardmer (Vosges), le deal était clairement expliqué aux touristes. « Afin de pouvoir emprunter le téléski, nous rappelons que l’affiliation à la FFS est obligatoire et nécessite une licence au prix de 48 € (en vente uniquement sur place dans nos bureaux) », précisait le site de l’ESF pendant les vacances. L’astuce a été bien identifiée par les clients, à en juger par les nombreux messages de familles intéressées sur le groupe Facebook de l’école.
Dans certaines stations, la faille a été largement exploitée. "