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« Si les sources de contamination ne sont pas encore parfaitement connues, il existe néanmoins de fortes suspicions. La plus connue est sans doute celle des cosmétiques : nombre de nos produits hygiéniques contiennent des microbilles de plastiques non traitées par les stations d’épuration du fait de leur trop petite taille. Les exfoliants, certains dentifrices et gels douche sont concernés. Directement rejetées dans les eaux usées, les microbilles atterrissent en milieu naturel. Néanmoins, la législation en France évolue puisque, dès le premier janvier 2018, les microbilles de plastique seront bannies des produits cosmétiques.
Des mésoplastiques.
La deuxième source de la pollution aux microplastiques serait nos machines à laver. Éric Thybaud, responsable du pôle danger et impact sur le vivant à l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris), explique : « Nous n’avons pas d’éléments précis, mais les microfibres pourraient venir des lave-linges : elles se dégageraient au moment du lavage des vêtements synthétiques. »
Enfin, le dernier type de microplastiques est issu de la fragmentation de plastiques plus importants qui viennent de sources de pollution mieux identifiées : décharges sauvages, décharges emportées par des crues, rejets par les industries, etc. Éric Thybaud rappelle qu’il ne s’agit là que de présomptions : « Pour valider ces hypothèses, il faudrait reprendre ces plastiques et en déterminer la nature chimique. » »