7823 liens privés
covid19, travail plus et tais-toi
Sur l'hopital et les covid voir : https://www.youtube.com/watch?v=eRG8pLEGrZQ
(via Animal sur Shaarli River)
Pour un trajet entre 1 et 5 km en Auvergne-Rhône-Alpes, il faudra compter 5 euros. Le prix passera à 10 euros pour un trajet entre 51 et 100 km. Et jusqu'à 20 euros, au-delà de 175 km.
La Région va également mettre en vente un pass liberté jeunes qui permettra aux moins de 26 ans de voyager sur tout le réseau TER de France pour 29 euros.
Persiste et signe...
Et la réforme du chômage qui va précariser plein de personnes qui enchaînent les contrats courts, idem on continue ?
Ça va être trop bien combiné aux licenciements dû au Covid.
Attac, Oxfam, Greenpeace, la Confédération paysanne et la CGT présentent 34 mesures communes pour répondre à la crise née du Covid-19. Du NPA au PS, en passant par les Verts et La France insoumise, on s’intéresse de près à cette démarche « historique ».
Ces dernières semaines, le monde associatif et syndical, mais aussi les organisations politiques de gauche et les écologistes se tournent autour. Des universités d’automne communes, des textes signés ensemble, des actions prévues pour la rentrée… Et bientôt, un programme commun pour 2022 ?
Si l’on en est encore loin, une nouvelle étape dans la construction d’un nouveau bloc écologiste et social a été franchie. Ce mardi 26 mai, pour la première fois, une vingtaine d’associations et de syndicats publient, ensemble, 34 propositions, précises et chiffrées, destinées à répondre à la crise sanitaire, et à ses conséquences économiques et sociales.
Sortie de crise : des ONG et des syndicats appellent à des « transformations radicales » | Les Echos
De Greenpeace à la CGT, une vingtaine d'organisations prônent, dans un document publié ce mardi, un renforcement des services publics, une refonte du système financier et une « reconversion sociale et écologique » de la production.
" Le pouvoir central est déliquescent, affrontant une défiance, voire un rejet, sans précédent – plus fort que partout ailleurs en Europe. Sa sous-estimation des premiers mois de l’épidémie, son impréparation, les postures guerrières d’un chef de l’État à l’épée de bois, les mensonges et les discours infantilisants : tout le monde ou presque l’a compris et le considère comme acquis.
Mais il est bien d’autres éléments dont les effets seront sans doute massifs, même s’il est encore trop tôt pour en prendre l’exacte mesure. Les deux mois de confinement ont profondément bouleversé notre rapport au travail, à la consommation, aux managers, aux lois d’airain des hiérarchies d’entreprise, de leurs stratégies, des logiques d’actionnaires. "
« Pas de retour à l’Anormal ! »
" C’est dire combien Emmanuel Macron et son gouvernement subissent un rapport de force nouveau parce que très défavorable. Les appels du président « à se réinventer, moi en premier » n’ont retenu l’attention qu’un instant. Après les échecs de Nicolas Sarkozy, de François Hollande, Emmanuel Macron n’est-il pas que le nouvel avatar d’une présidence destituée de fait et devenue insupportable au pays ? "
" Car ce que disent aussi cette floraison d’initiatives et de mobilisations, ces capacités d’auto-organisation et d’innovation, c’est combien cette crise sanitaire a achevé de dévoiler l’archaïsme dangereux de notre système politique. Un pouvoir arrogant et prétentieux d’un coup mis à nu par une pénurie de masques. Un pouvoir vertical et centralisateur soudain obligé de s’en remettre aux élus locaux qu’il méprisait et aux citoyens qu’il sermonnait.
La figure de l’homme providentiel, du président omnipotent et omnisachant, du monarque républicain gage de stabilité et de sécurité, ce Jupiter évoqué par Macron dès son élection de 2017, cette figure n’exaspère plus. Elle insupporte. Parce qu’elle est justement la cause de troubles incessants (lire l’article d’Ellen Salvi), d’affaissement démocratique et de mauvaise gouvernance généralisée."
" ce que disent ces mobilisations – ce qui transparaissait au travers des crises précédentes –, c’est que l’urgence est de submerger notre système politique. Il s’agit enfin d’instituer (et non plus seulement d’en parler) de nouveaux modes de délibération et de décision, de nouveaux contrôles citoyens de l’action publique et des élus, de nouveaux contrepouvoirs parlementaires, de nouvelles décentralisations qui ne produisent pas que des notables ou des roitelets locaux, une nouvelle démocratie sociale."
[Edit]
Pour contre-balancer l'article de Mediapart :
https://www.marianne.net/debattons/billets/la-crise-de-2008-nous-enseigne-qu-il-n-y-aura-probablement-pas-de-monde-d-apres
La juste mesure.
Mensonge, mauvaise foie et hypocrisie. La novlangue érigée en temps que moyen de communication courant, tout le temps sur tous les sujets.
La parole de ces gens n'a aucune valeur.
C'est pas temps la mauvaise gestion mais plutôt ce type de parole qui énerve les gens au plus haut point.
" Thomas Portes. Ce soir dans l’épisode 23 de « Et demain on fait quoi ? », je reçois ce soir Laurent Thines, Neurochirurgien et membre du collectif @CollectInterHop."
C'est édifiant d'entendre l'ensemble de cette interview. L'exemple de l’hôpital montre clairement l'esprit du néo-libéralisme bête est méchant dans lequel on vit.
Tous les indices vont donc dans le même sens : le capital est bel et bien hyper avantagé, tandis que le travail est piétiné. Dans son entretien aux Échos, Raymond Soubie suggère même au gouvernement d’aller encore plus loin, par exemple en repensant « d’urgence les règles des plans sociaux ».
Mais l’homme est assez habile pour savoir que tout cela risque de créer un climat social dangereux. Aussi, lui qui a conseillé une présidence qui a dynamité la taxation du capital et transformé l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en gruyère via le célèbre bouclier fiscal, admet qu’il faudrait sans doute faire des gestes en sens inverse dans ces deux domaines.
« Le pouvoir politique aura du mal à y échapper d’une manière ou d’une autre. Si des gens perdent leur emploi, si l’on demande des sacrifices à des salariés pour préserver le leur, il sera difficile de ne pas prendre des mesures de solidarité de ce type, quitte à revenir sur des réformes du début du quinquennat. » Sous-entendu, donc : il faut rétablir l’ISF !
" Le comédien a confié à Mediapart une longue réflexion, lue face caméra chez lui, sur ce que la pandémie révèle du pays qui est le nôtre, la France, sixième puissance mondiale empêtrée dans le dénuement (sanitaire), puis le mensonge (gouvernemental) et désormais la colère (citoyenne). Un texte puissamment politique, avec un objectif: ne pas en rester là. "
« Spécialiste en rien, intéressé par tout »
Article en accès libre