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" Et bizarrement c'est souvent la team-progrès auto-proclamée "de gauche" qui prône le vivre ensemble à tout va qui souhaite ça. Mais il s'agit du vivre ensemble certes, mais uniquement avec ceux qui ont été choisis, sélectionnés, "
Nombre de milieux militants de gauche et de personnes de gauche se sont et continuent de s'illustrer avec brio dans ces mentalités depuis quelques années. Ils croient qu'il suffit de défendre une cause juste, pour devenir quelqu'un de juste.
Perso c'est ce qui me déprime le plus.
Que les fachos soient fachos, en soit, rien de très étonnant. Par contre que des gens se voulant progressistes, émancipateurs, etc. etc. en arrivent à utiliser les mêmes méthodes que les fachos, ça, ça me fait flipper.
Ces gens voient comme ennemi toute personne ne pensant pas comme eux. N'acceptent aucune discussion. Et finissent par vouloir interdire la parole de tout ennemi, donc de tous sauf eux (l'essor de la cancel culture en est une des expressions).
Quand plus personne ne verra l'autre comme un être humain à part entière mais comme une menace, j'ai peur de comprendre ce qui arrivera.
Il faut avoir en tête que "l'époque est à ça", (pour plein de raisons qu'il serait trop long de détailler ici), tellement à ça, qu'on est tous susceptibles de tomber dedans, même momentanément.
S'en prémunir est difficile, à l'inverse y tomber est très facile. Puisse l'avenir faire qu'il y ai plus de "militants" qui empruntent le chemin difficile que le facile.
« [...] détenus pour avoir fait irruption en uniforme de policier sur la pelouse du stade pendant la finale de la Coupe du monde, le 15 juillet dans la capitale russe. Tous les quatre avaient été reconnus coupables d’avoir « gravement enfreint les règles du comportement des spectateurs », et condamnés à quinze jours de prison avec interdiction d’assister à des événements sportifs pendant trois ans.
Leur coup d’éclat, survenu à la 53e minute du match, a eu lieu devant le président russe Vladimir Poutine, ainsi que ses homologues français Emmanuel Macron et croate Kolinda Grabar-Kitarovic. Le groupe russe Pussy Riot avait revendiqué cet acte, diffusant également une liste de six requêtes, exigeant notamment la libération des « prisonniers politiques » en Russie, la fin des arrestations lors des manifestations pacifiques et « l’autorisation de la concurrence politique dans le pays ».
L’action la plus connue des Pussy Riot remonte à février 2012, lorsque plusieurs membres avaient chanté une « prière punk » contre Vladimir Poutine dans une cathédrale de Moscou. Trois membres du groupe avaient été condamnés en août 2012 à deux ans de camp, notamment pour « hooliganisme motivé par la haine religieuse » »