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Selon que vous êtes puissant ou misérable vous aurez droit au test coronavirus ou pas.
Enjeu crucial dont l'issue en dira beaucoup sur la société de demain.
(société orwellienne VS société démocratique ? )
« La Déclaration de Genève est un serment médical conçue comme une adaptation du serment d'Hippocrate aux enjeux contemporains. »
Elle est bien chouette cette déclaration dis-donc :
« En qualité de membre de la profession médicale,
Je prends l'engagement solennel de consacrer ma vie au service de l’humanité ; Je considérerai la santé et le bien-être de mon patient comme ma priorité ; Je respecterai l’autonomie et la dignité de mon patient ;
Je veillerai au respect absolu de la vie humaine ; Je ne permettrai pas que des considérations d’âge, de maladie ou d’infirmité, de croyance, d’origine ethnique, de genre, de nationalité, d’affiliation politique, de race, d’orientation sexuelle, de statut social ou tout autre facteur s’interposent entre mon devoir et mon patient ;
Je respecterai les secrets qui me seront confiés, même après la mort de mon patient ; J’exercerai ma profession avec conscience et dignité, dans le respect des bonnes pratiques médicales ; Je perpétuerai l’honneur et les nobles traditions de la profession médicale ;
Je témoignerai à mes professeurs, à mes collègues et à mes étudiants le respect et la reconnaissance qui leur sont dus ; Je partagerai mes connaissances médicales au bénéfice du patient et pour les progrès des soins de santé ;
Je veillerai à ma propre santé, à mon bien-être et au maintien de ma formation afin de prodiguer des soins irréprochables ; Je n'utiliserai pas mes connaissances médicales pour enfreindre les droits humains et les libertés civiques, même sous la contrainte ; Je fais ces promesses mon honneur, solennellement, librement.»
Le syndrome de l'étudiant en médecine est un syndrome, fréquemment rapporté chez les étudiants en médecine lesquels s'auto-diagnostiquent, ou diagnostiquent les autres, contractant les symptômes de maladie(s) qu'ils étudient (il ne s'agit pas dans ce cas de maladies contagieuses contractées dans le cadre de leur travail). Pour Hunter, Lohrenz & Schwartzman (1964), il s'agit plus simplement d'un processus de rapprochement fait par l'étudiant entre ses propres symptômes ou sensations corporelles, et les caractéristiques des maladies qu'il apprend à connaître. Ce phénomène peut être, selon Hunter et al., associé à une détresse émotionnelle de l'étudiant, et il surviendrait plutôt durant la première année d'étude de la médecine puis irait en décroissant1.
Certains le considèrent comme un syndrome trivial, voire comique, mais des experts en santé mentale insistent sur la nécessité de sa prise en compte par les équipes pédagogiques car, même imaginée, une maladie est une source réelle d'anxiété2.