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" Depuis près d’un an, un groupe transpartisan d’une centaine de députés, de LFI à LR, travaille sur une régulation de l’installation des médecins libéraux dans les zones à forte densité. "
La coalition de droite extrême frappe encore. La France prend le chemin de l'Italie.
« Nous rappelons aussi notre opposition formelle à toute mesure coercitive concernant la vaccination. Il s’agirait d’une entorse grave au code de santé publique. Le consentement éclairé doit être recherché. Nous devons fournir "une information claire, loyale et adaptée" et respecter la décision finale qui appartient aux usager.e.s. (5)
Nous nous désolidarisons de nos confrères et consoeurs s’improvisant « gardiens de la raison » (6), répondant par le mépris, l’insulte et l’agressivité à toute question légitime sur la vaccination (concernant les conflits d’intérêts, les effets secondaires, le manque de recul sur le vaccin ou bien encore sur la mise en scène médiatique douteuse de la première vaccination). Il est possible de conseiller un vaccin, tout en faisant preuve d’humilité, sans étiqueter « antivax », « complotiste » ou « covidiot » toute personne ayant des interrogations de bonne foi. Nous pensons d’ailleurs que l’apport des sciences humaines et sociales est indispensable pour mieux comprendre les enjeux d'acceptation ou de méfiance envers les vaccins dans la population, sans omettre la responsabilité du corps médical lui-même.
En conclusion : la vaccination Covid-19 est utile, avec une balance bénéfice risque favorable. »
Ce ne sont pas des militants écolo qui le disent mais l'ordre national des médecins, extraits :
" Inutile de se voiler la face: ça chauffe! Si le climat continue à se dérégler, l’humanité subira une multiplication des pathologies dues à l’environnement qui pourraient réduire à néant les progrès accomplis ces dernières décennies en termes d’espérance de vie mondiale. Le point sur la question, à l’heure où la France s’apprête à déployer son quatrième plan santé environnement."
" Depuis mon cabinet à Angers, j’observe une nette recrudescence des pathologies allergiques imputables aux pollens d’herbes et d’arbres. Et cette recrudescence est, pour une large part, liée aux effets du réchauffement climatique. On observe notamment un allongement notable des périodes de pollinisation. Il n’est plus rare de diagnostiquer des allergies au noisetier en janvier, ce qui peut poser des problèmes aux médecins non spécialistes qui sont susceptibles d’incriminer par réflexe un virus. De même dans ma région, les oliviers commencent à fleurir quand les hivers sont cléments et j’ai peur que cela ne soit pas sans impact, en particulier chez les personnes déjà sensibilisées au frêne. Je pense qu’il faut nous préparer à une véritable explosion des allergies croisées dans un avenir proche..."
"La Fédération internationale de la Croix-Rouge a été l’une des premières grandes organisations à se préoccuper – dès 1999 – des conséquences du changement climatique sur les populations vulnérables. Aujourd’hui, nous voulons attirer l’attention sur le fait qu’une différence de 0,5°C de hausse de température peut avoir des conséquences extrêmement importantes sur la santé des populations. Le dernier rapport spécial du Giec souligne que le pourcentage de population mondiale exposée à des vagues de chaleur extrême passe de 14% pour un réchauffement des températures mondiales de 1,5°C, à 37%’ pour un réchauffement de 2°C. Aujourd’hui, l’OMS évalue déjà à 250000 le nombre de décès supplémentaires par an dans le monde entre 2030 et 2050. Le recul de la mortalité enregistré ces cinquante dernières années grâce aux progrès médicaux pourrait se voir annulé. "
" De manière moins connue, les risques climatiques altèrent également la santé mentale, notamment en raison de l’augmentation de la quantité libérée de cortisol sous l’effet de la chaleur. Deux études américaines de 2018 indiquent ainsi qu’un réchauffement de 1°C est associé à une hausse de 2% des problèmes de santé mentale et à une progression du taux de suicides qui atteint 2,1%au Mexique. "
" l’être humain s’est aussi auto-intoxiqué en recourant massivement à la chimie de synthèse. En la matière, les deux sujets phares sont les pesticides – auxquels presque personne n’échappe, comme le souligne une étude de l’INVS qui a retrouvé des traces de pesticides dans 90% des échantillons d’urine testés au cours d’une étude – et les perturbateurs endocriniens qui se trouvent dans une grande variété de produits du quotidien, étant entendu que bon nombre de pesticides sont aussi soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens, comme c’est le cas du fameux glyphosate... «Ces derniers constituent un domaine complexe qui fait encore l’objet de discussions sur le plan scientifique, en particulier sur les questions des seuils d’effet toxicologique (impacts à plus ou moins fortes doses) et des interactions entre les différents perturbateurs endocriniens (effets «cocktail»potentiels)», indique Sébastien Denys, directeur Santé environnement à Santé publique France. Mais en dépit de ces incertitudes, l’inquiétude vis-à-vis des perturbateurs endocriniens augmente dans la communauté médicale comme dans le grand public."
"Aujourd’hui, la dégradation de l’environnement représente un problème de santé publique majeur. Le rapport que l’OMS a publié en 2016 révèle que, chaque année, près d’un décès sur quatre est favorisé ou provoqué par des facteurs de risques environnementaux (pollution de l’air, de l’eau, des sols, exposition aux substances chimiques, changement climatique, rayonnement UV). Au total, cela représente 12,6millions de morts prématurées qui pourraient être évitées! À elle seule, la pollution de l’air – due aux combustibles solides utilisés pour la préparation des repas ou le chauffage ou à la pollution extérieure des centres urbains – est responsable de 7millions de décès, principalement chez les 50-75 ans et chez les enfants de moins de 5 ans."
"Plus les citoyens comprendront les effets de l’environnement sur la santé, plus on avancera. Sur ce plan, les professionnels de santé et notamment les médecins ont un rôle actif à jouer en termes d’éducation et de conscientisation auprès de leurs patients. Mais j’aimerais aussi qu’ils s’investissent davantage dans la sphère publique, ne serait-ce que pour témoigner des dégâts causés par la pollution et les autres facteurs de risques environnementaux. Ils sont aux premières loges et leur légitimité leur ouvre une large audience: ils peuvent contribuer à orienter les décisions des politiques."
Le docteur Philippe Klein a vécu la crise du Covid-19 à Wuhan de l'intérieur, en tant que médecin dans une clinique internationale. Alors qu'il s'apprête à rentrer en France, il explique comment, quelques jours après le début du confinement, il a conseillé à Emmanuel Macron de prendre des mesures plus strictes.
Certains commencent à parler de déconfinement, vous dites que c'est beaucoup trop tôt…
"On ne peut pas parler de déconfinement tant que l'on n'a pas réussi le confinement. Si j'analyse a posteriori la situation chinoise, les Chinois ont fait un confinement extrêmement efficace sur une période courte, et un déconfinement progressif et contrôlé. C'est ça la bonne méthode : il faut faire un confinement avec une méthodologie, un confinement strict d'environ 15 à 20 jours où on va empêcher le brassage de la population, associé à l'identification de tous les positifs et les contacts. Et ensuite, un déconfinement progressif.
À partir du moment où on maîtrise la situation, on peut permettre un retour progressif à un fonctionnement normal de l'économie, puis ensuite un retour dans l'espace public des individus qui sont sans danger pour les autres. Et enfin, une réouverture des écoles : les écoles, c'est toujours ce qu'on rouvre en dernier, parce que c'est ce qu'on doit fermer en premier".
Qu'avez-vous conseillé au président Macron ?
"Dans cette méthodologie, où on a, au départ pendant 15 jours, un arrêt du brassage de population, il faut forcément qu'il y ait un arrêt des transports en commun. Le transport en commun, c'est un énorme vecteur de contamination. On doit arrêter les transports en commun.
Le fond, c'est que pendant quinze jours, on doit tout arrêter. Mais le but, c'est de tout arrêter le moins longtemps possible pour pouvoir reprendre une activité économique le plus rapidement possible.
Et non pas d'avoir une technique molle prolongée dans le temps avec des résultats bâtards, et un déconfinement incontrôlable, avec des rebonds, qui font que les conséquences économiques se prolongent dans le temps".
" J'estime qu'en France, on perd notre temps. Plus le temps passe, moins on applique une méthode associée à notre confinement, plus il y aura de morts physiques et de morts sociales"."