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Le travail scientifique sur les ouragans montre que leur nombre n’augmente pas. En revanche, leur intensité est décuplée par le réchauffement lié aux activités humaines. Sans cela, ces ouragans dévastateurs qui charrient des quantités d’eau phénoménales auraient été des orages. C’est vrai aussi pour les épisodes cévenols qui sont de plus en plus chargés en eau.
L'évolution est flagrante
Source : https://x.com/LyonMeteo69/status/1818577530690961677
" "Nous avons besoin de trouver une sortie sur l’autoroute qui mène à l’enfer climatique." Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, bat le rappel alors que la planète a battu des records mensuels de température en mai, pour le 12e mois consécutif "
" Cela peut sembler contre-intuitif, mais les inondations récentes dans le nord de la France et la sécheresse persistante dans les Pyrénées-Orientales relèvent de la même mécanique à l’échelle planétaire. [...]
Pour chaque degré Celsius en plus, on observera 7 % d’évaporation supplémentaires, ce qui se traduit par une augmentation des précipitations au niveau mondial "
" le changement climatique fait mal les choses : il y a à la fois une augmentation des précipitations là où il y en a déjà suffisamment – voire déjà en excès – et une baisse là où il y en avait déjà peu ou trop peu. Ce sont des mécanismes de circulation atmosphériques de l’air chaud chargé d’humidité qui sont en cause. "
" les épisodes méditerranéens exposent les habitants de PACA à des épisodes de pluie extrêmes. Les deux phénomènes, la sécheresse en lame de fond, et des épisodes de pluie intenses, peuvent s’alterner. [...]
les projections dans cette région [...] indiquent des débits d’étiage qui vont diminuer jusqu’à 50 % en août et septembre sur la majeure partie des fleuves et des rivières, ceci à cause d’une augmentation de l’évaporation liée au réchauffement. Cela montre bien que le niveau de précipitation annuel n’est pas un indicateur pertinent pour raisonner à l’échelle du territoire. "
Le phénomène climatique naturel El Niño « a continué de s’affaiblir », laissant entrevoir un possible répit plus tard dans l’année, mais sans rien changer à la tendance de fond d’un réchauffement alimenté par la combustion massive du pétrole, du charbon et du gaz fossile.
Depuis juin l’an dernier, tous les mois ont battu leur propre record mensuel de chaleur.
Avril 2024 ne fait pas exception à la règle avec une température moyenne de 15,03°C, soit 1,58°C plus élevée qu’un mois d’avril normal dans le climat de l’ère pré-industrielle (1850-1900).Le mois dernier a d’ailleurs été le deuxième mois d’avril le plus chaud jamais enregistré en Europe, tout comme l’avait été mars et l’ensemble de la période hivernale.
Sur les 12 derniers mois, la température du globe a été en moyenne 1,61°C plus élevée qu’à l’ère pré-industrielle, dépassant la limite de 1,5°C fixée par l’accord de Paris de 2015. Cette anomalie devrait toutefois être relevée en moyenne sur plusieurs décennies pour considérer que le climat a atteint ce seuil critique.
« Chaque degré supplémentaire de réchauffement du climat s’accompagne d’événements climatiques extrêmes, à la fois plus intenses et plus probables », rappelle Julien Nicolas, alors que les dernières semaines ont été marquées par des vagues de chaleur extrêmes en Asie, de l’Inde au Vietnam, tandis que le sud du Brésil subissait des inondations meurtrières.
Néanmoins, concernant les précipitations, Copernicus ne dégage pas de tendances claires pour avril: le mois a été plus humide que la normale dans une large partie de l’Europe, mais plus sec sur le sud du continent.
Même contraste hors Europe: dans une large partie de l’Amérique du Nord, en Asie centrale et de l’Est, dans le Golfe ou le sud du Brésil, des pluies extrêmes ont provoqué des inondations. Mais dans le nord du Mexique, autour de la mer Caspienne et dans une large partie de l’Australie, la sécheresse a dominé
La température de surface des océans a de nouveau battu un record mensuel en avril, à 21,04°C en moyenne hors zones proches des pôles, marquant un 13e record mensuel d’affilée.
Cette surchauffe menace la vie marine, entraîne plus d’humidité dans l’atmosphère et menace la capacité des océans à assurer leur rôle crucial d’absorption des émissions des gaz à effet de serre d’origine humaine.
Toutefois, la température a marqué une petite inflexion par rapport à mars et son record absolu, tous mois confondus (21,07°C).
El Niño « a atteint son pic en début d’année », remarque Julien Nicolas, ce qui peut expliquer une légère inflexion des températures moyennes en avril par rapport à mars.
« Les projections de modèles indiquent une possible transition vers des conditions La Niña dans la deuxième moitié de l’année mais les conditions sont assez incertaines encore », poursuit le climatologue.
La Niña est le pendant d’El Niño, qui produit des effets opposés. Mais la sortie d’El Niño ne changera rien à la tendance de fond du réchauffement.
« Ce phénomène se superpose à des tendances de long terme qui perdurent et sont liées directement au réchauffement lié à l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère et aux quantités de chaleur qui sont absorbées et stockées en particulier dans les océans », souligne M. Nicolas.
Fin mars, l’ONU avait déjà averti qu’il y avait une « probabilité élevée » que 2024 affiche à son tour des températures inégalées, alors que 2023 vient conclure une décennie de chaleur record, poussant la planète « au bord du gouffre ».
Pour Julien Nicolas, il est toutefois « encore un peu tôt » pour prédire si de nouveaux records seront battus, dans la mesure où 2023 a été exceptionnelle.
article en libre accés je met seulement l'intro mais l'ensemble de l'article est pertinent.
" À l’initiative de notre partenaire britannique « The Guardian », plus de trente médias de vingt pays différents, dont Mediapart et « Libération » pour la France, lancent un appel commun à l’occasion de la COP27. Dans cette sommation à l’adresse des gouvernants du monde, ils énumèrent « ce qui doit être fait » immédiatement pour conjurer « le risque existentiel pour l’humanité » que représente le changement climatique. "
L'hiver les vagues de covid ..., l'été les vagues de chaleur ... \o/
Ce que c'est de vivre en ville sans clim en appart mal isolé en ce moment :
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obligé de dormir fenêtres ouvertes pour essayer de faire baisser un peu la température la nuit
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réveillé dès 6h du matin, avec les chantiers autorisés dès cette heure-ci car canicule (et je ne parle pas des fêtard(e)s/poivrot(e)s [1] qui gueulent ou scooter à fond pendant la nuit)
--> journées fatigantes avec la chaleur difficilement soutenable + nuit fatigantes et écourtées à cause des fenêtres ouvertes/bruits extérieurs
x par un nombre important d'habitants qui j'imagine vivent les mêmes difficultés que moi
= santé globale de la population qui se dégrade
[1] je rajoute (e) parce que l'autre jour c'est une poivrote qui a gueulé dans la rue pendant une heure en pleine nuit, sans vouloir arréter
La convention citoyenne pour le climat appelle Macron à « ne pas reproduire les erreurs passées »
« Nous souhaitons que la sortie de crise qui s’organise sous l’impulsion des pouvoirs publics ne soit pas réalisée au détriment du climat, de l’humain et de la biodiversité. » La convention citoyenne pour le climat – 150 citoyens tirés au sort qui doivent faire des propositions à l’exécutif sur la question climatique et la justice sociale – a publié une contribution aujourd’hui, dans laquelle elle demande au président de la République « de ne pas reproduire les erreurs passées ».
Obligée de suspendre ses travaux, qui devaient se conclure fin avril, pour cause de crise sanitaire, la convention a néanmoins fait le choix de s’exprimer car « il est urgent d’agir pour construire demain », écrit-elle.
« Nous demandons que les financements mobilisés dans le cadre de la sortie de crise soient socialement acceptables, fléchés vers des solutions vertes et que les investissements se concentrent dans des secteurs d’avenir respectueux du climat », écrivent les membres qui ont communiqué entre eux par visioconférence ces derniers jours.
La convention appelle aussi à « une reconfiguration des relations internationales [qui] doit se faire dans un esprit de justice sociale » et à « un effort commun, impliquant les citoyens dans la préparation et la prise de décision ».
Contribution-de-la-CCC-au-plan-de-sortie-de-crise-1.pdf
source : Mediapart
Tu m’étonnes que les arbres meurent.
Le plus marrant c'est que couper les arbres augmente la température locale, plus on en coupe, plus ceux qui restent vont souffrir du chaud et donc devoir être coupés. Cercle vicieux infernal ...
Et c'est bien beau d'en replanter mais les arbres qu'on coupe on 50, voir 100 ans...
pour retrouver des arbres de la même taille, il faudra attendre quelque peu ...
Et dire qu'on croise encore ça et là des gens plus ou moins climato-sceptique.
17 décembre 2019, 17°C, Lyon
18 décembre 2019, 19°C, Lyon
19 décembre 2019, 19°C, Lyon
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2 février 2020, 21h30, fenêtre ouverte depuis 2h, 17°C à l'intérieur, Lyon
3 février 2020, 13h30, 20°C Lyon
14 décembre 2020, 16°C, Lyon
18 décembre 2020, 15°C, Lyon
19 décembre 2020, 16°C, Lyon
22 décembre 2020, 15°C, Lyon
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16 février 2021, 9h45, 16°C, Lyon
17 février 2021, 17°C, Lyon
19 février 2021, 17°C, Lyon
"Sur les dix années les plus chaudes, neuf se sont produites après l'an 2000 !"
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Les données météo confirment mon ressenti.