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En 2021, les ultras-riches n'ont jamais autant commandé de superyachts.
Un séparatisme des riches qui brûle la planète : les 300 plus grands yachts émettent à eux seuls autant de CO2 que les 10 millions d'habitants du Burundi.
" À défaut d’un effet économique identifiable, la réforme a, en revanche, eu un effet sur le patrimoine et les revenus des plus fortunés. Et c’est même le seul effet que le comité est capable d’identifier avec certitude. Et les chiffres sont vertigineux. En 2018, les dividendes versés aux ménages résidant en France ont augmenté de 9 milliards d’euros sur un an, à 23 milliards d’euros, soit une hausse de 64 %. Et le flux s’est encore accru en 2019 de 1 milliard d’euros, avant de se stabiliser à ce niveau très élevé en 2020 "
" Lorsque l’on dit « versés aux ménages », il faut savoir de quoi on parle : 45 % de la hausse de 9 milliards d’euros a été captée par 5 000 foyers qui ont vu leurs dividendes dépasser 100 000 euros par an, et 13 %, soit 1,2 milliard d’euros, ont été captés par 310 foyers, qui ont touché plus d’un million d’euros de dividendes par an. Il s’est ensuivi un creusement des inégalités au sein même de la classe la plus aisée, au bénéfice des 0,1 % les plus riches. "
" Les bénéfices dégagés par ces réformes ne se sont pas retrouvés dans l’économie française parce qu’ils sont allés là où les rendements sont les plus attrayants : à l’étranger, dans l’immobilier et dans les marchés financiers. L’incompréhension de cette réalité pourtant évidente est le voile qui permet de faire accroire à la classe moyenne qu’il faut épargner les plus riches. Et c’est pourquoi ce type de rapport, comme celui du comité d’évaluation, est important : il ne peut dissimuler le désastre économique et social de cette réforme. Et sape les bases de l’imposture. "
" En réalité, la seule vraie boussole de ce quinquennat, c’est cette réforme de la fiscalité du capital. [...] . En dépit de son impopularité, la fin de l’ISF est restée un point non négociable pour Emmanuel Macron. C’est donc ici qu’il faut chercher son identité politique et économique. "
" En 2019, sous la pression des gilets jaunes, le président de la République avait concédé qu’il se soumettrait à l’évaluation de la réforme de la fiscalité du capital. Laurent Saint-Martin et Benjamin Griveaux, député LREM, avaient, à l’époque, demandé de laisser passer deux ans. On y est. Marlène Schiappa va-t-elle proposer de rétablir l’ISF comme elle s’y était alors engagée ? « Si l’évaluation montre que des capitaux ne sont pas suffisamment injectés dans l’économie française, je proposerai de rétablir l’ISF », avait-elle alors affirmé."
"Évidemment, on comprend la fonction de l’évaluation : c’est une façon de gagner du temps et de pérenniser des mesures qui, une fois en place, ne peuvent plus être remises en cause, car on ferait alors prendre des risques à « l’emploi ». C’est un piège politique qui s’apparente à une forme d’escroquerie. Dès 2018, chacun avait déjà les moyens de savoir que cette réforme de la fiscalité du capital était une mesure de classe et non une mesure économique."
« Une partie des plus riches d’entre nous ont décidé de faire sécession, préférant placer leur argent aux côtés de celui de criminels et trafiquants, de ne plus consentir à l’impôt au mépris de l’intérêt général et de la démocratie »
Tellement de choses dites en une phrase et en 1 minute 30 de discours.
"1 vol sur 10 au départ de la France est un jet privé.
Un vol en jet est 10 fois plus polluant qu'un vol commercial, lui même au moins 50 fois plus polluant que le TGV... !
l’analyse de l’ONG évalue à plus de 30% la hausse du CO2 émis par les jets privés de 2005 à 2019 -dernière année courante pour l’aviation avant le Covid-19- et épingle la France et le Royaume-Uni parmi les pays aux vols les plus polluants d’Europe, rejetant à eux deux 35% des émissions de ce type de transport. "