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Cela fait des mois que des personnes ont pu observer ça sur les manifs. L'info semble cette fois un peu plus se confirmer.
Autre article qui en parle : https://www.liberation.fr/checknews/2019/11/17/acte-53-des-gilets-jaunes-des-policiers-se-sont-ils-fait-passer-pour-des-membres-du-black-bloc_1763871
Témoignage d'un journaliste qui a assisté samedi à des scènes de ce type :
https://twitter.com/DidierMaisto/status/1196009135176900608
" Parmi toutes les photos que la crise des gilets jaunes laisse derrière elle, c’est peut-être la plus répandue : le visage coupé en deux de la célèbre statue qui orne la façade de l’Arc de triomphe. Regards sur les symboles nationaux pris pour cibles."
France Culture résumé en un Twitt.
Je pense pas à cette photo quand je pense aux GJ. On doit pas avoir les mêmes points de vues et références France Culture et moi.
Et quand je lis la suite de l'article :
" Peut-être aussi celle qui affecta le plus puissamment les esprits et les sensibilités. "
Non vraiment on a pas la même sensibilité France Culture. Si la première image qui vous vient en tête, et qui vous touche le plus, quand vous pensez au mouvement des Gilets Jaunes, c'est une statue avec un bout de visage cassé vraiment vous vivez dans un monde particulier.
Bonne réponse des twitos ici ou là :
https://twitter.com/KBresnel/status/1190977591861219328
https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1191120930245877766
Cas d'école d'une intervention policière en manifestation, étudiée par Le Monde.
Petit extrait mais le reste est intéressant également :
« Ce qui nous tue n’est pas le travail en soi. C’est tout le reste. C’est l’idéologie qui y règne, c’est la structure de nos entreprises, l’organisation de celles-ci, et leurs fonctionnements, aux règles non inscrites, mais qui font loi. C’est l’hyperhypocrisie, les ronds de jambe, les discussions l’air de rien de sujets plus ou moins divers, mais à travers lesquels on vous jauge, on vous évalue, on vous juge, pour mieux vous placer dans telle ou telle catégorie. Et impossible d’y échapper. Si vous ne venez pas aux soirées, on dira que vous fuyez ou n’avez pas l’esprit d’équipe. Si vous répondez un peu laconiquement, on dira que vous n’avez pas de personnalité. Et si vous dites ce que vous pensez, on dira que vous êtes un indomptable, une forte tête, et on ne vous confiera aucune mission. Si vous êtes d’accord avec votre supérieur, vous serez un bon mouton, qu’on utilisera pour faire le sale boulot. On se retrouve dans une situation insoluble où pour s’en sortir, il faut simplement tomber pile-poil sur le profil que votre supérieur du moment affectionne. Et comme le terrain est devenu mouvant comme pas permis, tous les six mois, vous devez recommencer. Vous êtes en compétition avec vos collègues au lieu de vous serrer les coudes. On vous fait miroiter un tas de choses qui n’arrivent jamais. On épuise le plus clair de son énergie à devoir surtout ne pas montrer que vous êtes de gauche, que pour vous le social est un moteur, que vous croyez en la solidarité. Non, il faut se montrer intransigeant, mais malléable. Prêt à enfoncer les autres, mais à couvrir son directeur. »
Les courageux blacks blocs arrivent tranquille en manif, foutent la merde, s'attaquent aux flics et repartent tout autant tranquille qu'ils sont arrivés.
Monsieur et madame Michu venus pacifiquement, se font contrôler avant d'arriver en manif (parfois finissent en garde à vue avant même d'y arriver, on a vu ça à maintes reprises), et se prennent des coups de matraque et autres plein la tronche, pour finir à l’hôpital en ayant perdu un œil.
On le savait déjà, mais ça fait du bien de l'entendre de la bouche d'une policière.