Quotidien Shaarli

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January 10, 2018

Trier, manger bio, prendre son vélo… ce n’est pas comme ça qu’on sauvera la planète - Choses vues, sur le web et ailleurs

J'aurais d'autres trucs à dire sur cet extrait mais juste : la planète n'a pas besoin d'être sauvée elle s'en sortait très bien avant nous et continuera très bien après.

Jessica Jones - HowTommy | Liens et actu en vrac

« Ils se font régulièrement casser/calmer/ridiculiser par une femme. Et c'est tant mieux »

Ce qui serait encore plus cool c'est que ni l'un ni l'autre des deux sexes ne se fasse casser/calmer/ridiculiser.

Pourquoi abaisser la vitesse à 80 km/h sur les routes ? lemonde.fr
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« L’abaissement de la vitesse n’est pas une mesure très populaire. [...] 82 % [des sondés] estiment que le premier objectif est d’augmenter les contraventions collectées par l’Etat. Les amendes ont rapporté 1,8 milliard d’euros en 2016, dont 920 millions d’euros pour les seuls radars, mais toute la somme n’a pas été affectée à la sécurité routière, comme l’a déploré la Cour des comptes.

Toujours côté finances, les détracteurs du projet avancent le coût de remplacement des 20 000 panneaux de signalisation sur les routes. Le magazine Challenges a calculé que la facture s’élèverait à 1,6 million d’euros. Des sommes peu élevées en regard du coût pour la collectivité des accidents corporels, qui s’établissait en 2016 à 38,3 milliards d’euros, selon l’ONISR. Un chiffre qui englobe les préjudices liés à la mort des personnes, les hospitalisations et les frais pour les blessés, les dégâts matériels, les frais d’expertise et de justice… »

Des accidents de la route pas si accidentels, par Matthieu Grossetête (Le Monde diplomatique, août 2016)
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« Plus longtemps célibataires, voire condamnés à le rester, certains jeunes ruraux marginalisés peuvent être gagnés par un sentiment d’abandon qui les pousse à des stratégies de repli dans les relations de bande nouées autour de la voiture ou du deux-roues.

Dans un contexte de dégradation de l’estime de soi, le véhicule devient l’un des derniers espaces de célébration des valeurs de virilité »

« Commode, la mise en cause des comportements individuels rend les questions de sécurité routière gouvernables sans imposer de toucher aux puissants intérêts impliqués dans la fabrique sociale des accidents de la circulation : les constructeurs de véhicules, les producteurs d’alcool, les assureurs, l’État, etc. De plus, contrairement à la prise en charge des causes profondes, la stigmatisation des conducteurs irresponsables peut facilement être convertie en objet de calcul et de gouvernement ; elle convient aux temps courts de la médiatisation et de l’évaluation de l’action publique. Enfin, ce discours est en phase avec le récit individualiste charrié par le modèle libéral : « Si tu veux t’en sortir, prends-toi en main ! » »

Voir le livre :
Les Gars du coin. Enquête sur une jeunesse rurale Nicolas RENAHY